Afin d'explorer les perspectives de coopération entre l'Algérie et l'Ouzbékistan, un communiqué du ministère des Affaires étrangères, a indiqué hier, que des consultations politiques bilatérales présidées, par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Hassane Rabehi et le Vice-ministre ouzbek des Affaires étrangères, Fasilov Gayrat Ganievitch, se sont tenues à Tachkent (Ouzbékistan). Les deux parties ont, à cette occasion, examiné "les voies et moyens permettant de donner un contenu concret à la coopération bilatérale" et finalisé et signé un protocole sur "la coopération et les consultations politiques" entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, précise la même source. Cet instrument juridique permettra de tenir de façon régulière des consultations politiques entre les hauts responsables et fonctionnaires des deux ministères des Affaires étrangères ainsi que le suivi de la mise en œuvre des décisions prises à chaque session de consultation, précise-t-on. Les deux parties sont convenues pour souligner "l'importance de dynamiser le dialogue parlementaire" entre les deux pays à travers la mise en place d'un groupe d'amitié parlementaire et l'échange de visites entre les parlementaires des deux pays. M. Rabehi a proposé au Vice-ministre ouzbek, la conclusion, à brève échéance, d'une convention portant création d'une Commission mixte de coopération économique, scientifique, technique et culturelle. Une proposition accueillie favorablement par la partie ouzbèk "qui a promis d'y répondre rapidement", souligne la même source. Un intérêt particulier a été accordé, dans ce contexte, à "l'enrichissement du cadre juridique bilatéral dans les secteurs répondant aux intérêts partagés des deux pays". Les deux parties ont ainsi identifié des secteurs tels que l'agriculture, l'énergie, le tourisme, l'enseignement supérieur et la culture, comme créneaux porteurs pouvant donner un contenu aux relations économiques bilatérales. Ils ont également souligné l'importance d'échanger des visites ministérielles techniques dans ces secteurs. Tout en insistant sur l'importance de hisser les échanges économiques "au niveau des énormes potentialités complémentaires dans les différents domaines" entre les deux pays, les deux parties ont retenu le principe de la mise en place d'un Conseil d'affaires bilatéral impliquant aussi bien les Chambres de commerce et de l'industrie des deux pays que leurs associations patronales. S'agissant de la question de la circulation des personnes, les deux responsables ont souligné la nécessité de faciliter les procédures de délivrance de visas aux ressortissants des deux pays afin de contribuer à la concrétisation des objectifs de coopération convenus lors de ces consultations. Elles ont, également, examiné la possibilité de la conclusion rapide d'un accord sur la suppression des visas pour les ressortissants des deux pays porteurs de passeports diplomatiques ou de services en vue de faciliter les rencontres entre les représentants des institutions des deux pays. Des appréciations respectives sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun ont été également échangées entre les deux parties qui se sont félicitées de la convergence de leurs points de vue sur ces questions.