Dès sa prise de fonction à la tête du FLN, M. Djamal Ould Abbès a appelé les militants et les cadres du parti à œuvrer dans le cadre du programme politique du président du FLN, président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Il a exhorté l'ensemble de la composante humaine du parti à s'imposer sur le terrain. En effet, l'ex-parti unique n'a pas une autre alternative. La préservation de son statut de première force politique du pays et ses succès passent par une maîtrise du terrain et un assainissement de ses rangs. Il reste donc que le FLN à travers ce statut doit avoir le dernier mot et s'imposer sur le terrain avec le programme de son président, Abdelaziz Bouteflika et qui jouit toujours de l'adhésion du peuple, bien saisir les premières déclarations de M. Ould Abbès, le FLN doit dépasser au plus vite les spéculations et éviter les pratiques byzantines, les conflits marginaux et la division qui ont été la source principale d'une certaine crise interne. Le nouveau secrétaire général du FLN a réaffirmé sa volonté d'honorer à la fois le programme présidentiel et la nouvelle Constitution. Cette mise au point de M. Ould Abbès était nécessaire et attendue. Cela étant fait, il s'agit maintenant d'entrer dans le jeu de la nouvelle Constitution et de contribuer à une saine application de ses prescriptions, notamment en ce qui concerne la mise en place d'instruments viables et fiables d'une vie démocratique conçue pour concilier les efforts des Algériens dans la réalisation d'une société de justice, d'équité et de liberté. Et comme souvent souligné par le chef de l'Etat, c'est le peuple, en dernier ressort, qui décidera, de ses choix. Cela est un principe de base sur lequel le FLN doit s'appuyer sans lequel l'anachronisme des subversions politiciennes risque de reprendre le dessus. C'est la tâche principale du nouveau SG du FLN de mettre donc au point rapidement une nouvelle plate-forme qui rassemble les frères adversaires à l'intérieur du parti. La signification de cette plate-forme de réunification des rangs voulue au plus vite par M. Ould Abbès tient tout d'abord à instaurer un esprit politique et organique collectif et une consonance extraordinaire dans les structures pyramidales du parti. Sa finalité semble vouloir viser de "blanchir " le FLN des souillures qui lui ont été faites par l'ex-secrétaire général, Amar Saâdani et d'effacer toutes les accusations à tort répandues par l'opposition. La réplique de M. Ould Abbès à tous ces maux qui ont influé sur l'histoire et le prestige de ce parti est un message fort qu'il a fait passer et qui de fait a abattu les cartes en réaffirmant clairement sa ligne de conduite. Mais le FLN auquel croit son nouveau SG est un parti de la démocratie et du progrès, celui-ci doit collectionner les conquêtes et les succès sur le terrain de l'action, celui qui tire sa crédibilité et sa force de l'existence d'une opposition crédible et forte, celui qui travaille à la concrétisation des seules aspirations populaires prescrites dans le programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Donc exit le FLN des appareils, des apparatchiks, des clans, des divisions et de l'anarchie organique. Au-delà des espérances nées de cette nouvelle phase de la vie du FLN, M. Ould Abbès se présente déjà avec un discours où la clarté et la confiance font bon ménage pour réoccuper l'existence politique du parti et qui vont lui impulser une dynamique nouvelle qui va ressouder ses rangs sur des bases optionnelles plus claires et un abandon sans rémission des pratiques et mentalités imposées par le démissionnaire Saâdani. Le président du FLN, président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika en cautionnant la démission d'Amar Saâdani du poste de SG du FLN, a tout simplement satisfait au message de la base militante. L'élection de M. Djamal Ould Abbès à la tête de la direction du FLN et qui a été avalisée par son président, traduit la pensée du président Abdelaziz Bouteflika comment il imagine le Grand FLN; à la base, en retour, de démontrer que le FLN et ses militants savent faire front. Il est temps comme l'a souligné M. Ould Abbès d'aller à l'essentiel, de se débarrasser des divisions, des rapports antagonistes à plusieurs étages et de dépasser la vision manichéenne.