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Dans le sprint final vers la Maison Blanche : L'écart se resserre entre Hillary Clinton et Donald Trump
Publié dans Le Maghreb le 05 - 11 - 2016

L'avance d'Hillary Clinton devant son rival Donald Trump s'est évaporée, passant de 9 à 3 points de pourcentage, selon un sondage réalisé pour le New York Times et la chaîne CBS publié jeudi. Mais 92% des électeurs affirment avoir fait leur choix.

La démocrate obtient 45% des intentions de vote des électeurs qui iront voter, contre 42% pour le républicain. La marge d'erreur de ce sondage est de 3 points. Le précédent sondage New York Times/CBS publié le 19 octobre donnait 9 points d'avance à Clinton (47%) devant Trump (38%). Les deux candidats indépendants dans la course à la Maison Blanche Gary Johnson (libertarien) et Jill Stein (écologiste) recueillent pour leur part respectivement 5% et 4% des intentions de vote, selon ce sondage réalisé par téléphone entre le 28 octobre et le 1er novembre auprès de 1.561 Américains. La plupart des électeurs (92%) affirment avoir fait leur choix et que les récentes révélations ne les feront pas changer d'avis, selon cette étude. Néanmoins, les révélations qui ont émaillé cette campagne jusqu'au bout, pourraient encore faire leur effet.

Annonce du FBI fatale?
Environ 62% des électeurs, qui n'ont pas encore voté à l'avance comme le permet la législation dans de nombreux Etats, affirment que l'annonce par le FBI de la découverte de nouveaux emails liés à l'affaire du serveur privé de Mme Clinton quand elle dirigeait la diplomatie ne changerait pas leur vote. Quelque 32% affirmant cependant que cette révélation pourrait les amener à ne pas voter pour Clinton. Ce sondage confirme le resserrement de l'écart entre les deux candidats. Le milliardaire était même donné gagnant dans un autre sondage réalisé pour le Washington Post et la chaîne ABC et publié mardi. Donald Trump y devance Hillary Clinton de 1 point avec 46% des intentions de vote, son avance restant elle aussi dans une marge d'erreur de 3 points. Les modèles du New York Times et du site FiveThirtyEight prédisent toujours une victoire de la démocrate avec respectivement 86% et 67% de probabilité. Mais la moyenne des sondages montre un écart réduit à moins de deux points, certains plaçant les deux candidats à égalité.

Clinton et Obama réunis
Le couple Obama et la famille Clinton feront campagne ensemble lors d'une dernière réunion publique de soutien à la candidate démocrate lundi soir, soit la veille d'Election Day, a annoncé jeudi l'équipe de campagne de Mme Clinton. Par cette image puissante réunissant le président sortant et la candidate qui veut lui succéder, ils exhorteront les Américains à aller voter le 8 novembre, quand les derniers sondages font état d'un déclin de l'enthousiasme des électeurs à l'issue d'une campagne inédite marquée par des attaques personnelles particulièrement violentes. Cette démonstration de force aura lieu à Philadelphie, un haut lieu symbolique puisque c'est dans cette ville que la Déclaration d'indépendance et la Constitution américaine ont été ratifiées. Philadelphie se trouve aussi en Pennsylvanie, qui fait partie des Etats-clés dans la course à la Maison Blanche, qui peuvent basculer dans un camp ou un autre. Ils souligneront ensemble combien les points de vue dangereux et clivants de Donald Trump dans sa campagne l'ont rendu incapable, inapte et indigne de la fonction présidentielle, indique l'équipe de Hillary Clinton dans un communiqué. Barack Obama devrait souligner à nouveau que voter pour Hillary Clinton c'est voter pour les progrès accomplis sous sa présidence. A son dernier meeting avant le jour de l'élection, Hilary Clinton fera campagne à Philadelphie, rejointe par le président Barack Obama, Michelle Obama, (l'ex) président Bill Clinton et Chelsea Clinton, a écrit l'équipe de la démocrate dans un communiqué. A cinq jours de l'élection, la démocrate reste en tête des intentions de vote, mais son avance face au républicain populiste Donald Trump a fondu.

Lutte sans merci
Dans le sprint final d'une élection toujours indécise, la lutte est sans merci entre Hillary Clinton et Donald Trump. Elle se durcissait encore mercredi sur fond d'attaques personnelles d'une rare violence et d'incessants procès en incompétence.
De nouveau affaiblie par l'affaire de ses emails, la candidate démocrate est repassée à l'offensive contre son rival républicain. Elle l'accuse d'avoir "passé sa vie à dénigrer, dégrader, insulter et agresser les femmes". "Il a fait la preuve qu'il n'a pas le tempérament et les qualifications pour être président", a-t-elle lâché.
Donald Trump clame, de son côté, que son adversaire incarne un "passé sordide" de l'Amérique. "Nous sommes l'avenir brillant et propre", a dit le milliardaire dont la campagne a retrouvé vie après avoir été plombée par des scandales à répétition. Son équipe de campagne a encore accusé mercredi Mme Clinton d'avoir "constamment placé les intérêts de son portefeuille (...) avant ceux des Américains". Et dans ses innombrables meetings, M. Trump appelle à mettre sa rivale "derrière les barreaux". Cette rhétorique a fini par faire sortir Mme Clinton de ses gonds. "J'en ai plus qu'assez des comportements négatifs, sombres, diviseurs et dangereux des gens qui soutiennent Donald Trump", a-t-elle lancé mardi lors d'un meeting en Floride. Un des manifestants avait exhibé une pancarte accusant son mari Bill Clinton d'être un violeur.

Rôle trouble du FBI
Ce climat délétère est sans précédent dans une campagne aux Etats-Unis. Il est encore électrisé par le rôle trouble joué par le FBI et par les cascades de révélations de la presse ou du site Wikileaks. Le patron du FBI, James Comey, est aujourd'hui accusé par le camp démocrate de passer sous silence les "connexions" supposées de Donald Trump avec la Russie. Il était déjà sur le grill pour avoir décidé de relancer l'enquête sur le serveur privé de Mme Clinton quand elle était à la tête du Département d'Etat (2009-2013).
Mercredi, Yahoo News a, de son côté, exhumé une vidéo de 1988 semblant révéler une certaine proximité entre Donald Trump et une figure réputée de la mafia, Robert LiButti. Le New York Times a, lui, révélé que le magnat de l'immobilier avait utilisé, pendant les années 1990, de méthodes flirtant avec l'illégalité pour réduire sa facture fiscale.

Poursuite des meetings
Hillary Clinton a de nouveau attaqué le milliardaire sur ses tactiques d'évitement fiscal, au cours de son déplacement mercredi sur des terres républicaines du sud-ouest (Nevada, Arizona). Elle tentera aussi de rallier la communauté latino-américaine, cruciale dans l'élection du 8 novembre. La candidate pourra de nouveau compter sur le soutien du président Barack Obama. Ce dernier sera mercredi à Raleigh (Caroline du Nord) pour apporter son soutien à son ancienne secrétaire d'Etat. Donald Trump consacrera, lui, sa journée à une série de meetings en Floride (sud-est), un des principaux Etats-clé de l'élection avec ses 29 grands électeurs. Pour l'emporter, un des deux candidats devra réunir au moins 270 grands électeurs répartis entre les 50 Etats américains. Les enquêtes d'opinion publique donnent toujours l'avantage à la démocrate. Mais leur moyenne établie par le site Real Clear Politics ne place plus Mme Clinton qu'à 2,2 points devant son adversaire (45,3% contre 43,1%) au niveau national.

Obama: le sort de la république est entre vos mains
Le président des Etats-Unis Barack Obama a appelé les Américains à se mobiliser pour élire la démocrate Hillary Clinton et faire barrage à son rival républicain Donald Trump, jugeant que le sort de la république était en jeu. Vous avez six jours pour décider de l'avenir de ce pays que nous aimons tant, a lancé le président américain lors d'un rassemblement électoral à Chapel Hill, en Caroline du Nord. Vous pouvez élire la première femme présidente (...) vous avez l'occasion d'écrire l'histoire. Si Hillary gagne la Caroline du Nord, elle gagne, a-t-il lancé, dans une allusion à cet Etat-clé qu'il avait emporté de justesse en 2008 et qu'il avait perdu quatre ans plus tard. Et quand j'ai dit que le sort de la république était entre vos mains, je ne plaisantais pas, a-t-il ajouté. Evoquant les scrutins de 2008 et 2012, il a insisté sur le fait que l'élection de cette année était d'une nature différente en raison de la personnalité même de Donald Trump. J'ai été candidat contre John McCain, j'ai été candidat contre Mitt Romney (...) je n'ai jamais pensé que la république était en danger s'ils étaient élus, a-t-il martelé, jugeant que l'Amérique ne pouvait se permettre d'élire un président qui propose de pratiquer la torture ou de donner les codes nucléaires à quelqu'un d'aussi imprévisible. Rejetez la peur ! Choisissez l'espoir ! Votez !, a-t-il lancé.

Aucun enthousiasme dans le monde arabe
Près de la moitié des citoyens du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord s'abstiendraient de voter à l'élection présidentielle américaine s'ils étaient sollicités, bien que Hillary Clinton ait les faveurs du monde arabe, selon un sondage publié jeudi. 47% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles ne voteraient ni pour Hillary Clinton ni pour Donald Trump si on leur donnait la possibilité de participer au scrutin du 8 novembre, selon cette enquête réalisée par le quotidien saoudien Arab News et l'institut de recherche YouGov, basé en Grande-Bretagne. 44% donneraient leurs voix à la démocrate et seulement 9% au républicain, ajoute l'étude réalisée en ligne du 14 au 21 octobre, auprès de 3.017 personnes dans 17 pays arabes et les Territoires palestiniens. Cependant, lorsqu'elles ont été interrogées sur les positions-clés de M. Trump comme la sécurité, les contrôles frontaliers et l'avortement --et bien que le candidat n'ait pas été nommé--, les personnes sondées s'y sont montrées largement favorables. 90% d'entre indiquent qu'elles ne verraient pas d'un mauvais oeil un renforcement des contrôles aux frontières si elles jugeaient la sécurité de leur pays menacée. Et 89% des sondés estiment que l'avortement ne peut jamais être accepté, sauf dans des cas comme le viol ou une menace directe pour la santé de la mère. Bien que ni Mme Clinton ni M. Trump ne suscitent de l'enthousiasme au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, 78% des participants au sondage jugent que la candidate démocrate serait meilleure pour le monde arabe que l'homme d'affaires républicain (22%). Un autre sondage, publié mardi et réalisé par l'institut de recherche Arab Center Washington DC (ACW) du 21 au 31 octobre auprès de 3.600 personnes dans huit pays arabes et les Territoires palestiniens, fait aussi apparaître que Mme Clinton a une meilleure image que M. Trump. 66% des personnes interrogées déclarent préférer que la candidate démocrate devienne la prochaine présidente des Etats-Unis (11% préfèreraient M. Trump). Mme Clinton recueille le plus d'opinions positives parmi les Tunisiens (65%) et négatives parmi les Palestiniens (54%). Les Koweïtiens (69%) ont les vues les plus négatives de M. Trump et les Irakiens (34%) les plus positives. 66% des personnes interrogées estiment, toujours selon le sondage téléphonique d'ACW, que la candidate démocrate aurait l'impact le plus positif sur la politique américaine à l'égard du monde arabe (contre 14% pour M. Trump).
La méfiance du monde arabe vis-à-vis de la politique américaine persiste, souligne cette étude: 66% des sondés disent avoir une perception négative ou plutôt négative de la politique américaine dans le monde arabe, alors que, dans le même temps, elles expriment à 73% des opinions positives sur le peuple américain. Les plus négatifs à l'égard de la politique américaine sont les Algériens et les Palestiniens (78% selon chaque échantillon), précise le sondage d'ACW. La question syrienne continue de diviser la région, note l'enquête d'Arab News et de YouGov: 46% des personnes interrogées estiment que les Américains devaient envoyer des troupes au sol pour combattre le groupe Etat islamique, tandis que 54% s'y déclarent opposées. L'Iran suscite des avis partagés, toujours selon ce sondage. 44% des sondés jugent que le prochain président américain devrait annuler l'accord nucléaire avec Téhéran, alors qu'elles sont 56% à estimer que cet accord devrait être conservé avec l'introduction de nouvelles sanctions.


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