La détermination du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika exprimée dans son récent message adressé à la nation à l'occasion de la commémoration du 62e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale marque l'acceptation d'une meilleure aération du champ politique, du dialogue et la concertation ; il trace une ligne de démarcation entre l'Etat et les partis politiques et d'autres mouvements sociaux, notamment qu'il affirme que tout le monde a un rôle à jouer dans l'avenir du pays sur le plan politique, économique et social. Ce message très important, a aussi défini clairement les termes d'une analyse concrète, des mots positifs sur la démocratie et sur l'importance du droit du peuple à choisir librement ses représentants. Ce message était plein de signes politiques, économiques et sécuritaires qui doivent être compris dans le contexte de l'unité nationale. Par ailleurs, c'est le souci de l'intensification et le développement socio-économique qui permettent aujourd'hui de comprendre cette détermination politique du chef de l'Etat surtout que l'Algérie doit à l'instar de tous les pays producteurs de pétrole faire face à une menace financière très grave en raison de la baisse de ses revenus tirés des hydrocarbures. Et, pour défendre les intérêts du pays, de son développement socio-économique face à l'accentuation de cette crise, l'essentiel, est de répondre avec intelligence et prudence, par la mobilisation à tous les niveaux et de consacrer au sens propre du mot une bataille accrue pour gagner l'adhésion, les cœurs et les esprits des citoyens, destinée à les mettre devant les réalités économiques et financières du moment. Cette option ou cette démarche qui semble avoir été choisie, exprimée très clairement dans la philosophie du gouvernement, une " stratégie totale " convaincante de mobiliser les ressources économiques, politiques, psychologiques et idéologiques en réponse à cette offensive générale menée contre la crise actuelle. C'est aussi l'option retenue pour l'intensification des investissements en alternative au pétrole et au gaz et visant à accroître le développement national par la voie de ses propres ressources. Il est clair que l'intention est de diversifier de façon évidente l'économie nationale et son orientation vers d'autres perspectives et en termes plus vitaux sur le plan de la performance et de l'émergence. Comme toujours, donc, cette exigence fondamentale a été constamment au centre du débat économique : la diversification de l'économie nationale, la promotion de la productivité et de la production en dehors du secteur des hydrocarbures. Il est notamment, en ce sens que le nouveau modèle de croissance économique offre un large partage des rôles entre d'une part, l'Etat et le secteur public et privé d'autre part. Deux secteurs qui sont appelés à faire valoir leur autorité économique et se verront octroyer certains " pouvoirs " économiques et qui résident et visent les moyens et les buts à atteindre, qui restent à concrétiser dans un cadre d'élimination des conséquences de la crise actuelle et un accompagnement du gouvernement pour la satisfaction des besoins économiques et sociaux du pays. Plus fondamentalement, le secteur public et privé est voulu dans la démarche présente comme une signification qui va au-delà de la crise actuelle. Fondamentalement, il est considéré comme le moteur, comme une réaction efficace à tous les défis et pour accompagner la stratégie économique du gouvernement. L'entrée en vigueur du nouveau modèle de croissance économique à l'horizon 2019 donne aux opérateurs économiques nationaux leur " mot " à dire dans la formulation de son contenu et des moyens de sa mise en œuvre. Cette tendance vers les deux secteurs plus autoritaire, plus rentable en matière de création de richesses et d'emplois est avouée dans les termes de la détermination du chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika, engagée dans un prononcé pour assurer leur forte présence en tant que partenaires incontournables dans le développement national.