Au stade actuel, en terme de durée, depuis que les pouvoirs publics ont commencé à travailler pour rendre l'environnement national économique interne favorable à l'adaptation de nos entreprises à entrer dans l'ère du libéralisme, la question devrait se poser de savoir si les populations et les travailleurs du secteur public économique et même du secteur privé ont fini par admettre progressivement que les réformes engagées sont nécessaires. Certainement que les compressions des personnels, compris comme charriés par les réformes, ne doivent pas susciter l'adhésion aux réformes dans la mesure où ceux qui ont été mis au chômage n'ont pas été aidés à se recycler, à la fois en terme d'emplois ou en terme de formation d'adaptation à d'autres emplois, alors qu'il est déjà difficile de satisfaire tous les demandeurs d'un premier emploi, dans un contexte où il n'existe pas une indemnisation pour impossibilité à trouver un emploi, quelle que soit la nature de celui-ci. Il n'y a ni allocation versée en fonction du dernier salaire pour les travailleurs mis au chômage jusqu'au bénéfice d'un autre emploi, ni allocation d'intégration sociale pour ceux qui n'ont jamais trouvé un emploi. Il peut apparaître ainsi qu'il s'agirait d'un luxe de revendiquer l'augmentation des salaires par rapport à ceux qui n'ont pas trouvé un emploi. Quelle est la durée moyenne de recherche d'un emploi ? On ne dispose pas de statistiques en la matière, ce qui revient à admettre qu'il est extrêmement difficile d'expliquer la portée des réformes et surtout leur efficacité. Indifférence par rapport aux réformes ou résignation sachant que de toute façon, elles seront appliquées compte tenu qu'il est répété à maintes fois qu'elles sont imposées comme unique modèle économique dans le monde comme nous est imposée également la mondialisation. On dit bien pour les pays même développés qu'il n'existe plus d'Etat providence, mais une réflexion devrait quand même s'engager pour contrer le problème du chômage, car la citoyenneté s'exprime par également et surtout l'intégration sociale.