Plusieurs procédures ont été prises en charge, en faveur des jeunes entrepreneurs, à savoir le rééchelonnement des dettes des entreprises de jeunes qui ont bénéficié, dans les années précédentes, de crédits bancaires au titre des dispositifs de soutien à l'emploi et qui n'ont pas pu les rembourser, en plus de l'octroi aux jeunes entrepreneurs d'un quota de 20 pour cent des marchés publics au titre de cette nouvelle procédure. En effet, la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs a lancé un programme en vue d'encourager des jeunes promoteurs au niveau national, a annoncé, le président de cette organisation. En marge de la cérémonie d'installation du bureau de wilaya de Tissemsilt de cette fédération, Hamel Kheiredine a souligné que ce programme lancé en collaboration avec des ministères, les dispositifs de soutien à l'emploi de jeunes et les banques, porte sur l'octroi d'assiettes foncières pour des projets d'investissement au niveau des petites zones d'activité que le gouvernement envisage de créer à travers le pays. M. Hamel Kheiredine a déclaré aussi que la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs a reçu une invitation officielle du gouvernement pour participer, pour la première fois, à la réunion de la tripartite qui se tiendra au printemps prochain et "qui constituera une occasion pour proposer des solutions aux problèmes que rencontrent les gérants de micro-entreprises concrétisées au titre des dispositifs d'emploi. Il a ajouté que la fédération se fixe comme objectifs de contribuer efficacement à l'économie nationale, d'encourager les initiatives créatrices d'investissement dans toutes les wilayas du pays et de soulever les préoccupations de jeunes entrepreneurs au gouvernement. Hamel Kheireddine a présidé, lors de cette cérémonie à laquelle a assisté le directeur de l'emploi et les directeurs des dispositifs de soutien à l'emploi de la wilaya, le conseiller du directeur général de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes, l'installation officielle de Chaber Sid Ahmed, comme chef du bureau de wilaya de la fédération nationale des jeunes entrepreneurs. Pour rappel, la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs est née, le 17 décembre 2016, dans les locaux de l'Ecole supérieure de la sécurité sociale, à Alger, lors d'une rencontre intitulée, "De l'idée à la création de l'entreprise". La fédération affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), a pour mission de défendre les intérêts des jeunes entrepreneurs, de travailler davantage pour la réalisation de leurs projets dans les meilleures conditions pour inscrire leurs entreprises dans la durée. Cette rencontre à laquelle ont assisté, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, le ministre de la Jeunesse, El Hadi Ould Ali, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, et le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens, Abdelmadjid Sidi Saïd, a été sanctionnée par la remise de l'agrément à cette fédération affiliée à l'Ugta afin de lui permettre d'exercer son rôle en conformité avec la loi. Le patron de l'Ugta a donné sa caution aux jeunes entrepreneurs pour entrer dans le monde de l'entreprise, tout en affirmant le soutien de son organisation au profit des producteurs nationaux. "Nous sommes engagés à encourager les jeunes porteurs de projets à la réalisation de leur rêve et les traduire sur le terrain. C'est la seule manière de promouvoir le produit "made in Algeria", une démarche qui s'inscrit dans le cadre du programme du gouvernement visant à la diversification de l'économie nationale pour la réduction des importations, la création de la richesse et de l'emploi", a-t-il déclaré. Le gouvernement a donc engagé une batterie de mesures et de programmes incitatifs pour développer cette frange d'entreprises, dans le cadre d'une politique globale de promotion de la PME comme levier de la croissance économique. Le soutien aux jeunes investisseurs est conçu donc comme une solution pour la lutte contre le chômage, à travers la création de l'emploi et comme une nouvelle source pour le financement du budget de l'Etat.