Les dépenses de consommation sont fortes, les entreprises continuent à prospérer, et maintenant le taux de chômage a reculé à 4,7%, fin janvier, atteignant son niveau le plus bas depuis 1975. La preuve est dans le pudding, comme disent les Anglais: les scénarios apocalyptiques des économistes suite au vote pour le Brexit étaient "un peu" exagérés… Le chômage est tombé à son niveau plus bas au Royaume-Uni depuis 1975, les entreprises continuant à embaucher pendant ces trois mois depuis janvier, annonce le Telegraph. Neuf mois après le référendum historique sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, l'économie britannique ressort extrêmement florissante en dépit de la couverture des médias européens qui annonçaient un scénario d'apocalypse économique au Royaume. Selon les données de l'Office national des statistiques britannique (ONS) publiées mercredi, le taux de chômage est tombé à 4,7 % tandis que le taux d'emploi a atteint 74,6 % (soit 31,85 millions de Britanniques), son niveau le plus élevé depuis 1971. La dernière fois que le taux de chômage a eu un score aussi faible, c'était lors de la période de forte croissance économique de 2004-2005, et le chômage n'a jamais été aussi bas depuis le milieu des années 1970. Quant aux revenus moyens, ils ont augmenté de 2,2 % entre novembre et janvier. La qualité des emplois s'améliore également, car un plus grand nombre de travailleurs acquièrent un travail à plein temps. " Nous pensons que l'inflexibilité actuelle du marché du travail se traduira par une hausse de la croissance nominale des salaires moyens au cours des prochains mois ", a estimé un expert économique. Selon les prévisions du Bureau de responsabilité budgétaire de fin mars, le Royaume-Uni devrait enregistrer une croissance de 2 % cette année, contre 1,4 % prévu précédemment. Lors d'un référendum qui s'est tenu au Royaume-Uni en juin 2016, la plupart des Britanniques se sont prononcés pour la sortie de l'UE. La Chambre des Communes a ensuite approuvé un projet de loi sur le Brexit. La première ministre britannique Theresa May veut mettre en action l'article 50 du Traité de Lisbonne d'ici fin mars.
Le Brexit n'empêche pas la croissance économique Malgré toutes les attentes négatives, l'économie britannique connaîtra une embellie dans les prochains mois. Selon les dernières prévisions du Bureau de responsabilité budgétaire, le Royaume-Uni devrait enregistrer une croissance de 2% cette année, contre 1,4% prévu précédemment. Récemment, le chancelier de l'Echiquier du gouvernement Theresa May, Philip Hammond, a présenté devant la Chambre des communes (chambre basse du parlement du Royaume-Uni) le premier budget élaboré depuis le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. " L'économie britannique a augmenté plus rapidement que celle des Etats-Unis ou de la France. L'économie britannique occupe le deuxième rang après l'Allemagne pour ce qui est du niveau de croissance ", a-t-il indiqué. En novembre, le Bureau de responsabilité budgétaire (Office for Budget Responsibility ou OBR), organisme chargé de publier des prévisions de croissance, de recettes fiscales et d'endettement du gouvernement, a baissé la croissance de 2,2 % à 1,4 % en raison du Brexit. Cependant, l'économie du Royaume-Unis a commencé à croître, et même plus rapidement que prévu. La croissance devrait néanmoins s'essouffler l'an prochain, à 1,6 % (contre +1,7 % annoncé en novembre) avant d'atteindre 1,7 % en 2019 (contre +2,1 % prévu auparavant). Le taux d'inflation en Grande-Bretagne en 2017 est projeté à 2,4 %, à 2,3 % en 2018 et à 2,0 % en 2019. En outre, le déficit budgétaire devrait atteindre 51,7 milliards de livres sterling, contre les 68,2 milliards anticipés il y a trois mois. Selon le chancelier, le taux de chômage baisse graduellement et présente les meilleurs indices depuis les 10 dernières années. Lors d'un référendum qui s'est tenu au Royaume-Uni en juin 2016, la plupart des Britanniques se sont prononcés pour la sortie de l'UE. La Chambre des Communes a ensuite approuvé un projet de loi sur le Brexit. La première ministre britannique Theresa May veut mettre en action l'article 50 du Traité de Lisbonne d'ici fin mars.
Plus forte baisse des ventes au détail depuis 2010 Les ventes au détail en Grande-Bretagne sur les trois mois à février ont enregistré leur plus fort repli en sept ans, la hausse des prix de l'essence ayant pesé sur les budgets des ménages, selon des données officielles publiées jeudi par l'ONS, l'institut national de la statistique. L'inflation en Grande-Bretagne progresse rapidement dans le sillage de la dépréciation de la livre sterling suite au vote en faveur du Brexit en juin dernier. Les économistes s'attendent à ce qu'elle pénalise la demande des ménages, actuellement le principal moteur de l'économie britannique. Sur le seul mois de février, les ventes au détail ont augmenté de 1,4% par rapport à janvier, une progression supérieure à toutes les estimations, mais elle ne parvient pas à compenser la faiblesse de la demande des mois précédents, ajoute l'ONS. Les analystes anticipaient une hausse de 0,4% en février. Sur les trois derniers mois à février, les ventes en volumes ont reculé de 1,4% après un repli de 0,5% sur les trois mois à fin janvier, leur plus forte baisse depuis mars 2010. Cela suggère une baisse de la croissance économique au premier trimestre, à moins d'un fort sursaut des ventes au mois de mars. Par rapport à février 2016, les ventes en volumes ont progressé de 3,7%, contre une hausse de 2,6% anticipée par les analystes.