Développer l'entreprise signifie le développement de l'économie ainsi que le développement du marché de l'emploi. Pour cela une série de mesures qu'on doit suivre strictement, est nécessaire. L'Algérie est-elle dans un climat favorable pour réaliser ce développement, est-elle capable de faire cela ?, invité de la rédaction, l'ex-ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, met les point sur les I. C'est par l'affirmative que répond l'ex-ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, dimanche, sur les ondes de la Radio chaîne 3. Tous les ingrédients, analyse-t-il, sont réunis pour l'essor des entreprises en Algérie. Enumérant les nombreux atouts dont dispose le pays, M. Benkhalfa affirme que celui-ci se trouve dans une phase idéale, avec une macro-économie solide bâtie à partir d'un stock infrastructurel solide et d'investissements importants ". Cette conjoncture prometteuse, souligne-t-il, est confortée par des incitations fiscales et financières attractives et surtout par l'encadrement du commerce extérieur avec l'instauration des licences d'importation. "L'encadrement des flux des importations, constitue, d'après cet expert, un environnement idéal pour le développement d'une micro-économie permettant à l'entreprise de conquérir des parts de marché". " C'est la demande qui crée des dynamiques microéconomiques", insiste-t-il, se montrant optimiste quant au développement de l'entreprise algérienne, à condition, recommande-t-il, que celle-ci opte pour "une transition générationnelle", une "diversification des sources de financements", une "rénovation managériale" et une "alliance entre les capitaux et les compétences". Interrogé sur la disposition des 51/49, Benkhalfa estime qu'elle n'est en aucun cas un frein pour les IDE (Investissement direct étrangers). "Les IDE, explique-t-il, cherchent le retour sur investissement et en Algérie il est de 30% ". Avant de regarder la répartition de l'actionnariat, dit-il, " les investisseurs s'intéressent à la profitabilité des affaires ". A propos du lancement des crédits à marge, "dits-islamiques", l'invité de la chaîne 3, considère que l'Algérie est "l'un des pays qui sont prêts pour une belle synergie entre la banque conventionnelle et les produits dits-islamiques".