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Elections présidentielles iraniennes : Il faut s'attendre à une surprise
Publié dans Le Maghreb le 24 - 04 - 2017

A moins d'un mois de la présidentielle iranienne, les chances du président sortant Hassan Rohani d'obtenir un second mandat sont grandes, mais les précédents scrutins ont apporté leurs surprises de dernière minute.
"Lorsque je regarde les câbles de notre ambassade quelques semaines avant l'élection de 2013, personne n'avait prédit la victoire de (Hassan) Rohani", raconte une diplomate occidentale. M. Rohani, un religieux modéré, a remporté l'élection dès le premier tour après le retrait du candidat réformateur Mohammad Reza Aref et la mobilisation des partis modérés et réformateurs en sa faveur.
Durant son premier mandat, il a assoupli dans une certaine mesure les restrictions sociales et culturelles et tenté de normaliser les relations avec l'Occident avec l'accord sur le dossier nucléaire en 2015. Il semble être aujourd'hui en bonne place pour remporter un second mandat.
Mais il fait face à deux candidats conservateurs de poids, le religieux Ebrahim Raissi et le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf et les Iraniens se demandent si l'élection ne se conclura pas de nouveau par un résultat inattendu.

Nombreuses surprises
Les précédents scrutins ont en effet apporté leur lot de surprises. Le pouvoir conservateur a ainsi été surpris en 1997 par la large victoire du réformateur Mohammad Khatami face au candidat conservateur Ali Akbar Nategh Nouri. "Les politiciens iraniens n'évaluent pas toujours l'opinion publique et sont quelque fois pris au dépourvu", affirme l'historien Michael Axworthy, auteur de plusieurs livres sur l'Iran. En 2005, il y a eu le choc de l'élection de l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, dont la victoire n'avait pas été prévue face à Akbar Hachemi Rafsandjani, aujourd'hui décédé, mais qui avait toujours eu un rôle de premier plan depuis la révolution islamique de 1979. Le choc a été encore plus grand en 2009 avec la réélection de M. Ahmadinejad alors que l'électorat réformateur urbain s'était largement mobilisé contre lui. Ce qui a provoqué un mouvement de protestation et des accusations de fraudes. "Peu de choses ont été écrites sur l'Iran, on parle beaucoup des Gardiens de la révolution (armée d'élite iranienne) et des relations avec les Etats-Unis, mais nous savons peu de chose sur ce qui se passe dans les petites villes et l'attrait que peut avoir quelqu'un comme Ahmadinejad pour les gens ordinaires", affirme Djavad Salehi Esfehani, professeur iranien qui enseigne à l'université Virginia Tech aux Etats-Unis. Malgré le regard méfiant et cynique de beaucoup d'Iraniens à propos de la politique, ces surprises ont en fait changé la trajectoire du pays. Hassan Rohani a été élu avec une majorité de près de 51% et, sans sa victoire, l'accord nucléaire n'aurait peut-être jamais été conclu. "Tout se déroule de manière presque prévisible au sein du système mais tous les quatre ans il y a une sorte d'explosion de la démocratie" qui surprend tout le monde, affirme M. Axworthy. L'absence de sondages publics rends difficile les prévisions. "Les observateurs étrangers se basent en général sur ce qu'ils entendent dans les quartiers (riches et occidentalisés, ndlr) du nord de Téhéran et ne voient guère ce qui se passe dans le reste du pays", ajoute-t-il.

Montrer la stabilité
Cette fois encore, les spéculations vont bon train dans les médias et sur les réseaux sociaux. Certains affirment que M. Raissi est en bonne position pour succéder un jour au guide suprême Ali Khamenei et tout sera fait pour lui éviter une situation embarrassante. D'autres affirment qu'il abandonnera la course à la dernière minute au profit du maire de Téhéran. D'autres encore affirment que l'objectif du pouvoir est d'avoir une forte mobilisation électorale pour éviter une mauvaise image du pays. Au-delà même des spéculations, M. Rohani est en bonne position car tous les présidents iraniens ont eu deux mandats depuis le début des années 1980. "Pour le pouvoir, les élections sont un moyen de montrer le soutien (des électeurs, ndlr) à la République islamique et à la stabilité" du pays, ajoute M. Axworthy.


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