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Plus de 50 millions d'Iraniens élisent vendredi leur nouveau président
Iran
Publié dans Le Temps d'Algérie le 14 - 06 - 2013

Plus de 50 millions d'Iraniens élisent vendredi leur nouveau président parmi six candidats en lice après deux semaines de campagne électorale intense qui a pris fin jeudi. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a appelé à une participation massive, alors que les derniers sondages donnent favori le candidat du camp communément qualifié par les Occidentaux de réformateur et modéré.
Représenté par un seul candidat, Hassan Rohani, un religieux de 64 ans, le camp dit des modérés aura pour principaux adversaires, nombre de conservateurs tels que Saïd Jalili, Ali Akbar Velayati et Mohammad Bagher Ghalibaf, ainsi que deux autres "petits" candidats, le conservateur Mohsan Rezaïe et le modéré Mohammad Gharazi qui sont très distancés, disent les derniers sondages.
C'est par un communiqué officiel, que le Conseil consultatif (regroupant modérés et réformateurs) avait annoncé que "désormais Hassan Rohani est le candidat du camp réformateur", après le retrait de l'autre candidat Mohammad Reza Aref.
Les observateurs affirment que M. Rohani, autrefois secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, responsable des négociations en nucléaire avec Paris, Londres et Berlin, entre 2003 et 2005, prône une politique de souplesse dans les négociations avec les grandes puissances pour régler la crise du nucléaire iranien.
A l'époque, l'Iran avait accepté la suspension de son programme d'enrichissement d'uranium et l'application du protocole additionnel au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), qui permet des inspections surprises des installations nucléaires du pays.
Et, en 2005, après l'élection du Mahmoud Ahmadinejad, il avait quitté son poste et l'Iran avait repris ses activités d'enrichissement et suspendu l'application du protocole additionnel.
Les partisans du conservateur Saïd Jalili, actuel chef des négociateurs sur le nucléaire iranien, avaient critiqué la politique de M. Rohani en affirmant qu'il avait "tout cédé sans rien obtenir".
Quant à l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani, ayant accompli deux mandats présidentiels entre 1989 et 1997, exclu de la course à la présidentielle de vendredi, il a apporté officiellement son soutien au candidat Rohani.
L'autre soutien d'importance a été annoncé par l'ancien président Mohammad Khatami, chef du mouvement réformateur, qui a appelé les Iraniens à voter pour M. Rohani qui, désormais, est l'unique candidat des camps réformateur et modéré.
Il fait néanmoins face à une forte concurrence du camp conservateur avec les candidats Saïd Jalili, Ali Akbar Velayati et Mohammad Bagher Ghalibaf.
La crise économique est le handicap majeur pour le camp conservateur
Les spécialistes affirment que le volet économique et son bilan demeure le boulet qui handicape le camp des conservateurs dans cette course à la présidentielle. D'autant plus que les chances du poulain des modérés, Hassan Rohani ont été renforcées après les appuis inattendus deux ex-présidents outre le retrait de la course de l'autre candidat réformateur Mohammad Reza Aref.
En rangs dispersés, "handicapé" par le bilan du président sortant Ahmadinedjad, le camp des conservateurs est désavantagé, selon les derniers sondages.
La "mauvaise gestion" des dossiers par l'exécutif outre les sanctions internationales sont les principaux griefs des candidats en lice contre le président sortant. Il est accusé d'avoir "dilapidé" en huit ans la manne pétrolière dans des mesures et projets inefficaces.
"Les sanctions sont seulement responsables de 30% de l'inflation, pour les 70% restants c'est la mauvaise gestion du pays qui est en cause", a déclaré Mohsen Rezaï, l'un des cinq candidats conservateurs au scrutin du 14 juin.
L'actuel maire conservateur de Téhéran, Mohammad Bagher Ghalibaf, abonde dans le même sens en faisant référence à différents projets du gouvernement notamment la priorité donnée aux petites entreprises, les logements sociaux construits un peu partout dans le pays ou encore la manière dont la loi sur la suppression des subventions a été appliquée.
"Je ne dis pas que les sanctions n'ont pas créé de problème (...). Mais elles ne sont pas la cause de la situation actuelle, due à la mauvaise gestion du gouvernement qui ne permet pas d'utiliser les capacités énormes du pays", a-t-il déclaré.
A chaque débat télévisé, la plupart des candidats ont tiré à boulets rouges sur le gouvernement. Seuls Saïd Jalili, chef des négociateurs nucléaires, et le conservateur Gholam-Ali Hadad-Adel, qui s'est depuis retiré de la bataille, ont imputé "les erreurs" autant à Ahmadinedjad (conservateur) qu'à ses prédécesseurs Mohammad Khatami (réformateur) et Akbar Hachemi Rafsandjani (modéré).
Le candidat réformateur désisté Mohammad Reza Aref, avait rappelé une réalité disant que "l'Iran a eu 630 milliards de dollars de rentrées pétrolières sous la présidence de M. Ahmadinejad (2005-2013) contre seulement 173 milliards sous la présidence de Mohammad Khatami (1997-2005)".
En réaction aux accusations des uns et des autres, le gouvernement par la voix du ministre de l'économie, Shamseddine Hosseini a affirmé que les sanctions actuelles sont bien plus graves que celles connues par le passé. "Ceux qui disent que les sanctions ne sont pas chose nouvelle depuis 30 ans se trompent.
Quand, depuis 1979, avons-nous fait face à de telles sanctions ? Même durant la guerre Iran-Irak (1980-88) elles n'étaient pas aussi dures", a-t-il déclaré.
Citant les sanctions contre les exportations pétrolières, de produits pétrochimiques et raffinés, les sanctions contre la Banque centrale, les assurances ou encore le transport maritime, il a indiqué que l'Iran avait perdu "50% de ses revenus pétroliers" l'année dernière par rapport à l'année précédente.
Pour sa part, le président Ahmadinejad a défendu son bilan en soulignant que durant ses mandats, "30 projets stratégiques, notamment l'envoi dans l'espace d'un satellite ou les progrès dans le programme nucléaire, ont été réalisés". De fait, la situation économique n'a cessé de se dégrader sous la pression des sanctions occidentales depuis début 2012.
L'inflation dépasse officiellement les 30% et la valeur de la monnaie nationale s'est dépréciée de près de 80% en un an et demi.
Tout en accusant le gouvernement de "mauvaise gestion", la plupart des candidats sont restés, tout au long de leur campagne électorale, prudents sur une amélioration rapide de la situation.


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