D'nnombrables analyses tangibles pré-plan d'action du nouveau gouvernement ont jugé, à plus forte raison, qu'au vu du degré d'urgence et d'action, il y a nécessité, surtout dans le contexte actuel caractérisé par la persistance de la dégringolade des prix du baril de pétrole sur les marchés mondiaux et leur grande influence négative sur l'évolution socio-économique du pays, que la nature de cette nouvelle étape exige que les décisions et les orientations relatives à l'action future de l'Exécutif gouvernemental correspondent efficacement à la période à venir et s'inscrivent dans la continuité des options et choix fondamentaux et l'élargissement des acquis prennent appui sur une analyse rigoureuse et une évaluation objective des acquis de développement jusqu'ici réalisés. Cette option semble absolument nécessaire afin de cadrer avec la plus grande acuité technique les problèmes les plus criants de l'heure, y mettre un volontarisme, et avec priorité et rigueur de préférence, de capter et emprunter de nouveaux ponts fortifiés, notamment dans le secteur de l'agriculture, l'industrie, les mines, le tourisme et les TIC qui recèlent dans leur immense potentiel des richesses encore non exploitées. A ce sujet, le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune semble sur le point d'amorcer avec plus de rigueur la réactivation économique de ces secteurs sensibles en vue de réaffirmer ainsi la bonne voie au redressement économique. Première ligne de départ du nouveau gouvernement d'une action authentique délibérément orientée vers un schéma adapté à la réalité des problèmes vécus et destinée à répondre aux besoins les plus urgents du développement économique. Le retour à cette voie royale implique évidemment un accroissement sensible et permanent de la production nationale à travers une large et profonde diversification pouvant augmenter au fur et à mesure de la rentabilité les recettes du pays hors du secteur des hydrocarbures. Ainsi, l'addition de ces recettes peut être attribuée à la poursuite du développement économique du pays, la création d'emplois dans tous les secteurs et du même coup alléger la Fonction publique en matière de recrutement ou de création de nouveaux postes de travail. Une profonde démarche qui devrait aboutir à la mise en œuvre d'une série de " volumes " économiques et sociaux passant en revue les aspects de chaque difficulté et obstacle à résoudre dans le cadre d'une politique sociale et économique qui permettrait d'améliorer davantage le niveau et la qualité de vie des populations pour les années à venir. Tout indique que l'approche déjà affichée par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune consiste à investir dans la capital humain et dans l'économie à travers un plan ambitieux visant à réaliser des investissements colossaux et porteurs qui se traduiront par la création de richesse, d'emplois, de préservation du climat social et davantage de possibilités visant de favoriser une croissance durable. Selon les premiers éléments de ce qui devrait être le plan d'action du nouveau gouvernement, l'essor renouvelé du redressement économique qui préoccupe, M. Tebboune, c'est avant tout de prendre appui sur de nouveaux investissements pouvant être un instrument majeur et efficace pour soutenir une croissance forte et durable et une sphère macro-économique robuste. Soutenir une croissance inclusive, faire dans un bon esprit d'innovation est logiquement susceptible de favoriser l'apparition d'une nouvelle vision socio-économique créant dans son sillage la performance. Bâtir une croissance forte, place déjà l'action du nouvel Exécutif gouvernemental à l'avant-garde de l'économie de marché, de l'économie de demain, celle de l'après-pétrole, grâce à des investissements stratégiques à travers lesquels le secteur privé aura son mot à dire, et pour mettre en évidence la façon dont les secteurs de l'agriculture, de l'industrie et du tourisme peuvent contribuer largement à faire croître et à renforcer l'innovation de l'économie nationale. L'essentiel du moment est de mettre en relief la grave crise économique et financière qui frappe le pays à travers une analyse sans complaisance de ses causes, et les mesures prises jusqu'à présent pour y faire face et d'insister sur la nécessité de procéder à un changement radical dans le processus de production et d'investissement. La réactualisation et la modernisation des structures de l'économie nationale devraient faciliter un tel changement et permettre le développement des exportations hors hydrocarbures. A ces conditions strictement socio-économiques, les analystes intéressés par le futur plan d'action du gouvernement de M. Tebboune, ajoutent l'argument ou l'impératif selon lequel la réduction, même relative des importations contribuerait à faire valoir le produit local en perte de vitesse devant les produits importés à grosse masse en devises. M. Abdelmadjid Tebboune avait déjà anticipé sur cette question épineuse au mois d'avril dernier alors qu'il occupait la fonction de ministre du Commerce par intérim en annonçant que l'Algérie ne veut plus des factures des importations allant au-delà des 50 millions de dollars. " L'Algérie envisage de réduire la facture de ses importations de 10 à 15 milliards de dollars en 2017, pour qu'elle passe sous la barre des 30 milliards de dollars ", avait indiqué M. Tebboune. Cette annonce anticipée après la nomination de M. Tebboune comme Premier ministre, se veut aujourd'hui l'une des préoccupations du gouvernement et qui aura à la développer afin de réduire substantiellement le lourd fardeau de la facture des importations. Il y a lieu de rappeler que les importations ont atteint 58,33 milliards de dollars en 2014. C'est dire que l'action du gouvernement dans ce domaine est bien tracée et vise tout d'abord à promouvoir la production locale et la consommation locale, surtout en ce qui concerne les produits alimentaires qui, selon M. Tebboune alors ministre du Commerce par intérim, dont les importations, atteignant 8,22 milliards de dollars en 2016, représentent à elles seules environ 18 % de la facture globale des importations algériennes. Evénement de première importance la promotion de la production et de la consommation locales, cette priorité intervient comme un suivi du processus de redressement économique et sur ses implications sociales. Ce facteur constitue à cet égard, la préoccupation essentielle des Algériens qui n'aspirent qu'à la paix sociale et au développement social et économique. A tel point que la situation économique du pays, durement frappée par la crise du baril de pétrole depuis mai 2014, est l'une des priorités majeures du nouveau gouvernement.