Une vingtaine d'agriculteurs sinistrés de la wilaya de Bouira ont été indemnisés lors d'une rencontre organisée par la Caisse régionale de mutualité agricole (CRMA), a indiqué le directeur de cet organisme, Mohamed Bechour. Ces agriculteurs sont assurés au niveau de la Caisse régionale de mutualité agricole de Bouira. Une vingtaine d'entre eux, des céréaliculteurs et éleveurs de bovins, a été indemnisée suite aux sinistres qu'ont connus leurs productions ces derniers temps à travers la wilaya de Bouira, a expliqué à l'APS M. Bechour en marge de cette rencontre. Un montant global de quatre (04) millions de dinars a été offert à titre d'indemnisation aux agriculteurs concernés qui ont été invités à cette rencontre. "Les agriculteurs assurés auprès de notre Caisse et dont les productions et les récoltes ont été touchées par la grêle, les feux ou tout autre sinistre, seront indemnisés", a souligné le même responsable. Ce dernier a saisi cette occasion pour appeler d'autres agriculteurs à assurer leurs biens et récoltes afin qu'ils puissent bénéficier de l'indemnisation en cas de perte ou de sinistres. La CRMA de Bouira enregistre un engouement acceptable d'agriculteurs notamment les céréaliculteurs et les éleveurs. Pour la céréaliculture, la Caisse régionale de mutualité agricole de Bouira assure la couverture d'une superficie agricole allant de 23 000 à 25000 hectares, soit 40 % de la superficie globale au niveau de toute la wilaya de Bouira, a relevé M. Bechour. Le système d'assurance du cheptel et de tout bien agricole à la CRMA attire également les éleveurs ovins et bovins dont le nombre ne cesse de s'accroître d'année en année, et ce, en raison des récentes maladies qui ont décimé des dizaines de têtes notamment à Bouira. "Cette situation inquiète beaucoup les éleveurs qui préfèrent donc de se mettre à l'abri, au lieu de laisser leur cheptel disparaître son aucune indemnisation", a ajouté le directeur de la CRMA, déplorant le fait que l'arboriculture, une filière de plus en plus menacée notamment par les incendies en période estivale, "ne connaît pas le même engouement". M. Bechour en veut pour preuve un bilan récent des services de la protection civile qui fait état de plus de 1000 arbres fruitiers dévorés par les flammes durant la période allant du 1er juin au 12 juillet.