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Prix du brut : Le pétrole termine en baisse, hésitations avant l'Opep
Publié dans Le Maghreb le 23 - 07 - 2017

Les cours du pétrole ont terminé en baisse jeudi, marquant le pas au lendemain d'une bonne séance et sur un marché cherchant à se positionner avant des réunions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires.
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a reculé de 33 cents à 46,79 dollars sur le contrat pour livraison en août au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Je n'ai pas vu d'information susceptible de faire bouger les prix dans un sens ou dans l'autre", a commenté James Williams de WTRG.
Selon lui, il n'était pas étonnant de voir le baril concéder une partie de ses gains en l'absence d'élément nouveau et après la nette progression qu'il avait connu la veille.
Le brut new-yorkais est remonté mercredi à son plus haut niveau en six semaines après l'annonce d'un repli hebdomadaire des stocks pétroliers aux Etats-Unis. De leur côté, l'Opep et ses partenaires, dont la Russie, se réuniront samedi 22 et lundi 24 juillet pour discuter de l'accord de limitation de la production qui les lie depuis le début de l'année. "Le but initial est de compter les points et de voir à quel point les membres (de l'Opep) respectent l'accord", a rappelé James Williams, n'excluant toutefois pas des tractations plus larges en marge de ces réunions. Les spéculations vont bon train à ce sujet. "Certains investisseurs appellent l'Opep à approfondir leurs baisses de production pour soutenir les prix", a noté Abishek Deshpande, analyste chez Natixis. "Mais il est peu probable que l'Opep le fasse, car un rebond des prix à court terme soutiendrait la hausse de la production des producteurs de pétrole non conventionnel aux Etats-Unis", a-t-il ajouté. "L'Opep va être prudente parce qu'elle a compris que lors de sa dernière réunion elle avait déçu le marché. Espérons qu'elle a retenu la leçon", a pour sa part estimé Phil Flynn de Price Futures. "S'ils n'arrivent pas au moins à une réduction des exportations saoudiennes et un quota pour la Libye et le Nigeria, le marché sera de nouveau déçu", a-t-il détaillé.

Les cours inchangés en Asie
Les cours du pétrole demeuraient inchangés jeudi après la hausse des prix de la veille liée à un recul hebdomadaire des stocks pétroliers aux Etats-Unis.
Vers 04H30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en août, baissait de 2 cents à 47,10 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en septembre, reculait de 2 cents à 49,68 dollars. Lors de la semaine achevée le 14 juillet, les réserves commerciales américaines de brut ont reculé de 4,7 millions de barils, pour revenir à 490,6 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse de seulement 3,5 millions de barils. "La question de l'évolution de la production américaine continue de dominer le marché", a déclaré Jenna Delaney, de Platts Analytics. "Si la croissance des importations et de la production continue d'être un frein, la demande demeure forte et les réserves ont continué de décliner", a-t-elle ajouté. Ces signes encourageants pour le rééquilibrage du marché du pétrole, qui souffre d'un excès d'offre, interviennent au moment où les analystes s'inquiètent de l'accord qui lie l'Opep à d'autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leur production. Ces préoccupations sont notamment liées au fait que certains membres de l'Opep comme la Libye et le Nigeria, dispensés d'efforts, ont en fait augmenté leur production.

La Libye vise 1,25 million b/j fin 2017
Le président de la Compagnie nationale libyenne de Pétrole (NOC) Moustafa Sanalla a annoncé mercredi que la production de pétrole atteindrait 1,25 million de barils par jour (b/j) fin 2017. Cependant, la production pétrolière "demeure oscillante malgré un bond jusqu'à plus d'un million b/j en l'absence d'une loi budgétaire (...), ce qui se répercute sur le fonctionnement du secteur pétrolier et d'autres secteurs en Libye", a indiqué mercredi le patron de la NOC.
M. Sanalla était mercredi à Benghazi (est) pour examiner avec les directeurs des compagnies pétrolières qui dépendent de la NOC dont le siège est à Tripoli (ouest), la réunification du secteur pétrolier qui, comme d'autres institutions, a été impacté par l'état de division politique en Libye. Fin 2014, des combats et des protestations avaient bloqué la majorité des champs et des terminaux pétroliers, des zones au coeur de luttes de pouvoir dans un pays qui dispose des plus grosses réserves pétrolières d'Afrique et où les exportations de brut représentent la principale ressource économique. Aucune goutte de pétrole n'avait pu sortir des principaux ports libyens jusqu'en septembre 2016 avec la réouverture du terminal de Ras Lanouf. La fermeture des ports pétroliers a coûté plus de 130 milliards de dollars à la Libye.
La reprise de la production et des exportations pétrolières est nécessaire pour remettre en l'état une économie moribonde et rasséréner une population éprouvée par l'instabilité politique et sécuritaire depuis le renversement du régime de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.
"Nous visons 1,25 million de barils par jour avant fin 2017 et 1,5 million fin 2018", a déclaré M. Sanalla qui espère que la production de cette ressource vitale pour la Libye puisse dépasser 2 millions b/j d'ici quatre ans.
M. Sanalla, qui conduira la délégation de son pays à Saint- Petersbourg le 22 juillet, veut que son pays se présente uni et parle d'une seule voix "pour montrer que nous travaillons ensemble pour l'intérêt national".

Baisse plus marquée que prévu des stocks de brut US
Les stocks de pétrole brut ont reculé un peu plus fortement que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE). Lors de la semaine achevée le 16 juin, les réserves commerciales de brut se sont repliées de 2,5 millions de barils pour revenir à 509,1 millions alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse de seulement 1,2 million. A ce niveau, les réserves commerciales de brut sont en hausse de 1,8% par rapport à la même époque de 2016 et restent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne pour cette période. En tenant compte d'un nouvel abaissement des réserves stratégiques, les stocks totaux de pétrole brut ont reculé de 3,2 millions de barils.
Du côté des réserves d'essence, le DoE a annoncé une baisse de 600.000 barils, tandis que les estimations des économistes compilées par Bloomberg prévoyaient une hausse de 500.000 barils. Elles affichent toutefois une hausse de 1,8% par rapport à la même période de l'année précédente et restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque.
Ce chiffre était particulièrement attendu après une hausse surprise annoncée la semaine précédente et au moment où la demande est censée repartir avec le début de la saison durant laquelle les Américains utilisent plus leur véhicule.

Production en hausse
Les stocks de produits distillés (fioul de chauffage, etc.) ont augmenté de 1,1 million de barils, soit plus que la progression de 500.000 barils anticipée par les analystes de Bloomberg. Ils sont en progression de 0,1% par rapport à la même époque de 2016 tout en restant proche de la limite supérieure de la fourchette moyenne pour cette période.
Très surveillée par les analystes dans un contexte d'accélération persistante de l'activité des compagnies aux Etats-Unis depuis l'automne, la production américaine a augmenté de 20.000 barils par jour (b/j), à 9,350 millions de barils par jour (mbj). Egalement scrutés, puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud) ont de nouveau reculé, de 1,1 million de barils à 61,1 millions. Toutes catégories confondues, mais sans prendre en compte la diminution des réserves stratégiques, les stocks américains de produits pétroliers ont baissé de 1,9 million de barils. Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 94,0% de leurs capacités contre 94,4% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 20,2 mbj de produits pétroliers, soit une baisse de 0,4% par rapport à la même époque de 2016. Pendant la même période, la demande d'essence a baissé de 1,6% et celle de produits distillés a progressé de 4,0%, dans les deux cas sur un an. Le marché hésitait après la publication de ces chiffres.


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