Les cours du pétrole continuaient de baisser mardi en Asie en l'absence d'informations sur une réunion en cours de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) consacrée au respect des quotas de production. Vers 04h00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en septembre, perdait 17 cents à 49,22 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en octobre, cédait 21 cents à 52,16 dollars. L'Opep et d'autres pays partenaires ont décidé fin 2016 de réduire leurs extractions jusqu'en mars 2018 pour limiter l'offre sur le marché mondial et tenter de redresser les prix du baril. Plusieurs de ces pays se retrouvaient lundi et mardi à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, pour évoquer le respect de ces quotas de production et la façon de les évaluer. La production de certains pays a en effet dépassé les objectifs fixés au cours des derniers mois, faisant douter de la capacité de l'Opep à parvenir à ses fins. En l'absence d'informations notables sur la réunion d'Abou Dhabi, les investisseurs préfèrent vendre par précaution. En outre, "des informations sur le fait que le plus grand champ pétrolier libyen est de nouveau opérationnel ne fait qu'aller à l'encontre de la remontée récente du brut", a déclaré Jingyi Pan, analyste chez IG market. "Les valeurs énergétiques ont logiquement reculé aux Etats-Unis, ce qui pourrait peser sur les Bourses asiatiques, avant les conclusions de la réunion Opep". Lundi à la clôture, le WTI a terminé à 49,39 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex), perdant 19 cents. Le Brent a lâché 5 cents pour clôturer à 52,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
Gardant un œil sur l'Opep Les cours du pétrole se sont légèrement repliés lundi, le baril new-yorkais peinant à se rapprocher du seuil des 50 dollars en attendant l'issue d'une réunion de membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur le respect de quotas de production. Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a terminé à 49,39 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex), perdant 19 cents par rapport à vendredi. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a lâché 5 cents pour clôturer à 52,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Pour la première fois depuis mai, le baril de WTI a fait une incursion la semaine dernière au-dessus de la barre symbolique des 50 dollars. Mais il se heurte depuis à de la résistance. "A chaque fois qu'on se rapproche d'un baril à 50 dollars, on voit des prises des positions destinées à se protéger", a commenté Mark Waggoner d'Excel Futures. "On ne devrait pas monter beaucoup au-dessus de 51 dollars dans l'immédiat mais plutôt vendre un peu avant de rester autour de ce niveau", a-t-il anticipé. "Le marché a l'air d'avoir atteint un plafond, au moins temporairement", a aussi estimé Gene Mc Gillian de Tradition Energy. Pour une progression plus franche, "il faudrait qu'on voit plusieurs signaux montrant que les réductions de production décidées par l'Opep et la Russie ont vraiment un impact sur les réserves mondiales de brut", a-t-il indiqué. Respect des quotas L'Opep et d'autres pays partenaires ont décidé fin 2016 de réduire leurs extractions jusqu'en mars 2018 pour limiter l'offre sur le marché mondial et tenter de redresser les prix du baril. Plusieurs de ces pays se retrouvaient lundi et mardi à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, pour évoquer le respect de ces quotas de production et la façon de les évaluer. La production de certains pays a en effet dépassé les objectifs fixés au cours des derniers mois, laissant émerger des doutes sur la capacité de l'Opep à parvenir à ses fins. "Les investisseurs préfèrent attendre de voir ce qui va se passer à la réunion de l'Opep. Les grands producteurs vont vouloir imposer le respect des objectifs", a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets. Toutefois, "s'ils doivent bien discuter du respect des quotas, rien de fondamentalement nouveau ne devrait sortir de cette rencontre", a estimé Matt Smith de Clipper Data. Le marché a pu être influencé selon lui par une note d'analystes de la banque JPMorgan, qui considèrent que leur estimation d'un baril de WTI à 42 dollars en moyenne en 2018 pourrait être "trop optimiste". Le décompte des puits actifs aux Etats-Unis diffusé par l'entreprise Baker Hughes vendredi après la clôture européenne a par ailleurs montré que "la progression des forages aux Etats-Unis s'est arrêtée, suggérant que la production américaine de brut se stabilise", ont relevé les analystes de Commerzbank. "Sur les quatre dernières semaines, le nombre de puits actifs a augmenté de seulement deux puits, contre une augmentation de 22 puits les quatre semaines précédentes." "Le rebond récent des prix pourrait cependant faire repartir la production", ont-ils prévenu.