Au regard de l'actualité en cours, le pays se trouve malheureusement face à des contraintes nées de cette anarchie pluraliste et à l'existence de tendances négatives au sein du paysage politique national. Constat clairement relevé et sans complaisance par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune lors de son passage à l'APN pour la présentation du plan d'action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika : " Il s'agit de passer d'une société encore engoncée dans des stratifications rigides qu'entretiennent la passivité et la bureaucratie, à une société dont les marques essentielles sont la simplicité démocratique et une égalité vraie. Il s'agit aussi, par une pratique renouvelée de la concertation entre tous les secteurs de la vie économique et sociale et, dans le domaine politique, par des rapports différents entre la majorité et l'opposition, de faire de la société algérienne un modèle exemplaire de démocratie participative ", a-t-il expliqué devant les parlementaires. M. Tebboune semble tout décidé à renforcer la saine pratique de la démocratie en Algérie. Il prend comme base de référence l'œuvre du Président Bouteflika dans ce domaine, à savoir, le renforcement de la pratique politique dans une société pluraliste. A ce propos, le chef de l'Etat dans le message qu'il a adressé à la nation au mois d'avril 2011 avait rappelé : " Il est tout à fait naturel que des courants se préoccupent des vents des changements qui soufflent sur la région. Il est évident que nous penchions vers les positions de forces politiques imprégnées du sens nationaliste qui bannissent toute ingérence dans les affaires des autres et rejettent, en contrepartie, toute ingérence étrangère dans les leurs. C'est la position de la majorité écrasante de notre peuple qui suit avec intérêt les différentes initiatives et qui est en droit de s'exprimer quand la stabilité du pays est menacée ". Au regard de l'actualité en cours, le pays se trouve, malheureusement face à des contraintes nées de cette anarchie pluraliste et à l'existence de tendances négatives au sein du paysage politique national. Cela conduit, comme toujours, à des attitudes exagérées dépassant les limites de la bienséance politique. Les caractéristiques de cette démocratie participative voulue par la majorité, renforcée par les réformes politiques induites dans cet arsenal et consolidée par la nouvelle Constitution amendée, sont l'expression d'une volonté répondant à l'attente d'une société nouvelle et en pleine mutation dont il fallait tout naturellement renforcer l'évolution socio-politique. Ces caractéristiques ne sont pas respectées par certains. Devenus incapables de se " renouveler " et de s'ouvrir sur de nouvelles perspectives politiques, le discours et la pratique politico-démocratique partisane s'enlisent chaque jour dans un activisme inapproprié faisant dans des contradictions. Discours et pratiques politiciennes se sont, dès lors, transformés en antagonisme, et d'aucuns continuent sans la moindre pause encore de jouer contre les efforts tendant à favoriser l'émergence d'une idéologie proprement démocratique et d'un champ politique " débroussaillé ", strictement efficace et " sentinelle " quand il s'agit des intérêts du pays et du peuple sur le plan politique, économique, social et sécuritaire. A ce sujet, M. Tebboune mesurant l'insigne honneur qui lui a fait le Chef de l'Etat en lui confiant la fonction de Premier ministre dit : "Grand patriote et homme d'Etat de premier plan, le Président de la République a tenu son engagement de mener à son terme le processus de réformes politiques dont la révision constitutionnelle fût le point d'orgue. C'est justement conformément à la lettre et à l'esprit de ces nouvelles dispositions que s'est opérée l'installation de cette huitième législature ainsi que la nomination d'un Gouvernement dont j'ai l'honneur de coordonner l'action ". Poursuivant dans la même logique, M. Tebboune souligne : " Je mesure l'insigne honneur que nous fait le Chef de l'Etat et la gravité de la mission qu'il nous confie. Il nous donne l'opportunité de contribuer à ses côtés à la formidable œuvre de renouveau engagée depuis le début du millénaire, dont les Algériens peuvent être fiers, et dont nous lui sommes redevables pour une part importante. Au-delà des subjectivités et des lectures personnelles, l'histoire du pays retiendra que cette période fut celle où l'Algérie, sortant des souffrances et du désarroi, a retrouvé la paix, l'enthousiasme et la foi en l'avenir ". Il est à se demander : la classe politique présente sur cette arène peut-elle se contenter de ce rôle complètement contradictoire par rapport aux exigences et défis du moment sur le plan national, régional et international ? Peut-elle rester à l'écart de cet élan national contenu dans le plan d'action du nouveau gouvernement, mieux encore, à faire face aux ennemis qui guettent le moindre relâchement de la cohésion nationale pour déstabiliser le pays et de continuer ainsi à ne défendre que son registre partisan ? Tout indique et au regard du comportement de certains politiciens frivoles " divertissants ", multipliant les contradictions, les pétards mouillés et véhiculant un langage au verbe négatif et destructeur qui relève encore d'une dépolitisation avérée, que c'est bien dans cette case à risque que se réfugient ces politiques. Mais il faut se garder de généralisations hâtives. La majorité évoquée par le Président Abdelaziz Bouteflika au mois d'avril 2011 demeure saine et, par conséquent, disponible quant à l'intérêt qu'elle marque à l'égard de la dynamique nouvelle qui vit le pays dans la stabilité et le développement harmonieux. Ce champ politique, du reste majoritaire et ayant ses propres racines au cœur même de la société, émerge aussi depuis la naissance et la concrétisation de la Réconciliation nationale en tant que force pure jouant un rôle de premier plan dans l'œuvre du renouveau national. En direction de tout le monde et sans aucune exclusive, le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune a lancé le message suivant : "Dans un esprit d'ouverture et de respect, le Gouvernement apportera les réponses nécessaires à tous les problèmes car notre foi dans les vertus du dialogue et de la concertation est totale et notre conviction est qu'il nous faut travailler avec tous les enfants de l'Algérie, sans exclusive ni préjugés, pour le bien de notre pays et son essor ".