L'utilisation de la rumeur est le seul moyen pour certains de se voir déléguer par les ennemis de la nation le rôle de fossoyeurs de la cohésion nationale et la pollution du climat socio-politique. Une des tentatives sur laquelle les individus politiques mènent leur campagne de dénigrement résidant dans leur volonté de semer les troubles et la confusion en vue d'exercer une pression permanente sur l'Etat, ses institutions à " absorber " la déstabilisation du pays. A ce sujet, le président du Conseil de la nation, Mr. Abdelkader Bensalah dans son allocution d'ouverture de la session parlementaire ordinaire 2017-2018 a rejeté, les " plaidoyers " répétés des campagnes de dénigrements contre l'Algérie menées de l'extérieur et relayées de l'intérieur par certains cercles connus pour leur hostilité au pays. " L'Algérie, à la fois consciente de son rôle et constante dans ses positions consacrées dans ses lois fondamentales, n'accorde pas une grande importance pour ces ouï-dire incompatibles avec la réalité du pays qui s'apprête à vivre le scrutin des locales succédant à celui des législatives couronné de succès, est un Etat fondé sur les institutions qui tirent leur légitimité de la volonté du peuple ". Dans ce contexte, Mr. Bensalah rappellera que : s'agissant de la Présidence, haute institution dans la pyramide de l'Etat, celle-ci a été bel et bien tranchée définitivement lors de la présidentielle de 2014 ". Les propos du président du Conseil de la nation sont un message assez clair adressé à tous ceux qui se font les avocats des ennemis du pays et qui se font des illusions quant à l'application de l'article 102 de la Constitution visant à placer l'Algérie dans un "terrorisme politique " sacré et en ouvrant le chemin à l'instabilité déjà vécue par le pays durant les années 90. On trouve les mêmes propos et dénonciations de ces sirènes dans l'autre allocution de circonstance du président de l'APN, Mr. Saïd Bouhadja lorsqu'il martèle et met à l'index: " certaines voix, portant de faux jugements qui tentent de semer le doute sur les institutions de l'Etat et sur sa crédibilité, ignorent sciemment et pour des raisons obscures, la logique constitutionnelle car leur objectif apparent n'est rien d'autre que d'affaiblir les institutions constitutionnelles de l'Etat et de faire reculer le pays avec tous les risques que comporte cette aventure dans l'inconnu ". Parfaitement expliqué par le président du Conseil de la nation : " C'est de faire front autour de la défense de la légitimité constitutionnelle, consolider l'unité nationale et réaffirmer l'ancrage institutionnel ainsi que d'œuvrer à la résolution des véritables problèmes auxquels le pays est confronté, s'articulant autour du développement économique, des défis sécuritaires à relever et de prise en charge de préoccupation sociale exprimées par la base citoyenne. Nous sommes tous tenus de nous armer de vigilance à même de mettre en échec toutes manœuvres contre l'Algérie, et ce, en œuvrant à l'unification des rangs et à la consolidation de l'unité nationale, par-delà toute appartenance politique ". Bensalah et Bouhadja tout en s'indignant sur ce qui se trame autour de la République, ses institutions en particulier et autour du pays en général réaffirment une fois encore que le Président Abdelaziz Bouteflika est toujours le garant de la Constitution et dirige le pays selon celle-ci. Les présidents de la Chambre haute et de la Chambre basse du parlement ont dénoncé avec la plus grande rigueur les composants politiciens de la campagne de dénigrement et de désespoir en cours et qui semble tirer son essence destructive de parties étrangères qui ont des sous-traitants en Algérie ; une campagne de dénigrement qui n'aboutira à aucun rêve de ses acteurs car l'Etat, ses institutions continueront à fonctionner sous le sceau de la Constitution et du respect de la souveraineté du peuple seul maître à décider de son destin et de ses gouvernants. L'outrage et la haine, l'amertume et le désir de revanche de cette minorité de politiciens fortement mis à l'index par le président du Conseil et de la nation et celui de l'APN apparaissent comme un avertissement au peuple à être vigilant face à ces tentatives de complots, face à cette nouvelle exigence d'une élection " présidentielle anticipée ". Il est également facile d'imaginer à quels moyens il faut avoir recours pour réprimer cette propagande à dessein surtout qu'elle soulève de plus en plus des vagues de haine à l'égard de la stabilité du pays. Ce qui a été réussi depuis 1999 et qui constitue selon Bensalah et Bouhadja un non-retour en arrière, c'est-à-dire en plus clair : notre force est dans les faits et les acquis accomplis ". Ainsi faire dans l'exigence de certains hommes politiques, dans les voix venant de l'extérieur et alimentées par les ennemis de l'Algérie revient à ouvrir les frontières du pays à l'intervention étrangère, au terrorisme et à toutes les convoitises extérieures sur les richesses nationales et une infiltration illimitée et à une pénétration accentuée du trafic des armes, de la drogue et de la contrebande. Ce qui a été réussi grâce à la réconciliation nationale ne peut être remis en cause, bien que d'aucuns continuent à le souhaiter. Aujourd'hui, la classe politique, les hommes politiques excités doivent accepter les limites de la Loi fondamentale du pays, essayer d'avoir une détente afin de préparer le terrain à l'apaisement de la démocratie, de l'acte politique et renforcer un consensus national aidant le pays à sortir sans accrocs de la crise économique et financière actuelle suite à la dégringolade des prix du baril de pétrole sur les marchés mondiaux depuis la mi-mai 2014. C'est dire que ceux qui mettent en évidence le retour de l'Algérie vers un statu quo continuent à constituer le même danger plus grand encore du fait de la connexion avec des parties étrangères qui n'ont jamais manqué de susciter un plan d'atrocités politique, économique et social devant être commis par leurs relais en Algérie ; La réponse de Bensalah et de Bouhadja était emplie d'indignation et de colère contre ceux qui rêvent d'un " embêtement " de l'unité nationale et de la déstabilisation de l'Algérie. En aucun cas, les Algériens ne viendront à soutenir ladite campagne de dénigrement et de désespoir répandue par certains dans le but honteux de rediviser la société algérienne à l'image de ce qui s'est passé lors de la tragédie nationale. Dans cet esprit, Bensalah et Bouhadja ont été assez clairs pour souligner que la force de l'Algérie réside dans l'unité de ses rangs. La vigilance sur laquelle ont insisté Bensalah et Bouhadja est susceptible de faire prendre des rides à ces voix antinomiques qui poussent au pourrissement. Cela fait dire au président du Conseil de la nation : "Le consensus et l'unification de toutes les énergies nationales constituent la quintessence de la démarche de Monsieur le Président de la République, partant de la Concorde civile jusqu'à la Réconciliation nationale dont nous célébrons, dans les jours à venir le 12e anniversaire du référendum sur la Charte pour la paix et la réconciliation qui a été plébiscité le 29 septembre 2005 par l'écrasante majorité de la société".