Une fois de plus, le programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika est mis en exergue à la fois par le gouvernement, la majorité parlementaire et la société civile. L'adoption du plan d'action par la majorité absolue de l'APN, fut un rendez-vous solennel et un moment privilégié de réaffirmation de la communauté de destin de la Nation, l'attachement collectif aux valeurs et vertus de la République, de paix, de sécurité, d'unité et de solidarité. Ce font en effet ces qualités intrinsèques qui font la marque distinctive de la Réconciliation nationale, du renouveau national, mais aussi de tant d'autres acquis politiques, économiques et sociaux. Le plan d'action du gouvernement adopté par les députés montre les valeurs fondatrices et primordiales de l'union, la démocratie, le travail et la justice sociale. Prenant ces valeurs comme les fondements de la République, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a, devant les représentants du peuple à l'APN, mis l'accent fort de consacrer toutes les énergies positives, chacun à sa place respective, à son niveau de responsabilité, à son acte politique et démocratique dépourvu de faux préjugés, à forger le présent et encore plus l'avenir de la collectivité nationale, dans une volonté et une nécessité de vie partagée. La notion de transition économique introduite dans le plan d'action du gouvernement, laisse entrevoir déjà, de la bouche même d'Ouyahia, un succès probant ; elle aura à rénover beaucoup de choses, aboutissant à une évolution de la société algérienne ; l'idée de transition économique représente un autre " fantasme " de modernisation qui n'a d'autre but que la refonte au sens le plus large du mot et dans les secteurs et domaines. Voilà qu'Ouyahia parle de réformes, ce qui implique de nouvelles pistes de développement économique et social. Une refondation qui n'a d'autre but aussi que la " fusion " au sein du renouveau national de tous les Algériens, de toute la classe politique qui auront à apporter une forte contribution au développement du pays surtout en cette phase passagère de crise financière. Une fois tous " refondus " dans les grands axes du renouveau national, du nouveau modèle de croissance économique. L'Algérie sera repartie pour des années sans heurt socio-économique car il n'y aura tout simplement que l'intérêt suprême de la nation qui primera. C'est à cet exercice noble, exaltant et passionnant que le Président Abdelaziz Bouteflika consacre quotidiennement et inlassablement ses forces, depuis que, la volonté du peuple, l'a porté à la tête de l'Etat. C'est aujourd'hui, le sens et la portée, de la démarche de la concertation systématique et d'association de toutes les forces vives de la Nation et leurs représentants sur laquelle a insisté le Premier ministre, Ahmed Ouyahia lors de son passage à l'APN jeudi dernier. C'est-à-dire qu'il s'agit d'examiner les questions majeures qui non seulement interpellent tout un chacun et tous, mais ont des incidences soit immédiates, soit ultérieures sur la vie nationale, sur chaque composante du corps social sur chaque citoyen, sur chaque acteur du développement national. A travers ses réponses aux députés, Ouyahia a confirmé que son équipe gouvernementale s'inscrit dans cette optique de responsabilité, de mission, d'écoute, de concertation, de consensus sans cesse recherché, nécessaire à l'avancée économique et sociale du pays ainsi qu'à la préservation de la paix sociale dont tout le monde en est l'acteur essentiel. Pour cela, il a été intransigeant dans sa volonté de préservation de la légalité constitutionnelle qui s'impose à tous dans un Etat de droit et dans le même temps résister et faire échec aux tentations de déchirement de la société algérienne, aux voix de la division et de la fitna et continuer sous le chapiteau de la Réconciliation nationale dans l'unité de bâtir un pays prospère pour tous. En ce sens, le premier magistrat du pays, M. Abdelaziz Bouteflika n'a-t-il pas souvent rappelé en plusieurs occasions que les Algériens ont besoin de s'entendre, s'accepter dans leurs diversités, s'écouter lorsqu'il s'agit de l'intérêt général. C'est pourquoi, le Chef de l'Etat a insisté auprès du gouvernement à s'appuyer sur une stratégie " élaborée ", des plans et des projets concrets et précis, qui mobilisent les élites nationales afin de mettre en œuvre des solutions nouvelles, des réformes nouvelles, porteuses d'espoirs prometteurs pour l'Algérie et pour chaque algérienne, chaque algérien. Dans ce cadre, le Président Abdelaziz Bouteflika a instruit le gouvernement de faire dans un certain nombre de réformes qui auront pour objectif de renforcer la bonne gouvernance et l'Etat de droit. Ces réformes selon les directives du Chef de l'Etat sont nécessaires à la " vitalité " économique et sociale, à celle de la démocratie, pour un meilleur fonctionnement de l'administration publique et pour offrir un environnement plus accueillant aux investisseurs qui s'engagent aux côtés du gouvernement pour développer davantage l'Algérie. C'est aussi une garantie assumée par le gouvernement aux investisseurs et autres partenaires qui croient en ce développement durable de l'Algérie. Ces réformes sont les fondements indispensables pour bâtir une croissance solide et durable, devrait-on comprendre. Elles introduisent mieux le pays sur la voie du progrès et répondent à l'attente des citoyens. Et cela, au bout du compte, en dit très long sur les possibilités de réformes réelles attendues. L e gouvernement veut en faire plus. En fait, il refuse de faire dans l'improvisation et va donc d'initiatives en initiatives, semant l'assurance et l'ordre pour mieux asseoir ses actions futures et développer le pays en utilisant ces réformes à son profit et au bénéfice de la population. Il s'agit-là non seulement d'une détermination, de puissance et succès éventuels de la part du gouvernement, mais aussi d'un véritable appel à la performance. Ce que l'on doit lire et entendre, dans ce type de détermination et de volonté politique du gouvernement, c'est l'idée et l'attitude basse et totalement dérisoire que se fait l'opposition du plan d'action du gouvernement. Les apprentis-opposants n'ont aucune ambition autre que de continuer à polluer et à piller le champ socio-politique Au lieu d'appeler le peuple au travail et à la réforme, ils appellent les Algériens à justifier tous leurs dérapes politiques et politiciens, tous les " crimes " commis par l'arène politique prétextant le fait que le pays est à l'agonie. Les Algériens dans leur écrasante majorité ne veulent plus de la loi de la médiocrité politique et démocratique " excusable ". Cette manie de toujours de l'opposition, de la mouvance islamiste en particulier de voir les choses à l'envers, et jamais dans leur réalité, fait de ces acteurs une classe politique sans principes, une classe politique sans honneur. Cela conforte par ailleurs les Algériens dans leur idée que le paysage politique doit nécessairement se reconfigurer à travers de nouveaux comportements et des programmes accessibles et acceptables par les citoyens et que d'aucuns épargnent au pays ce type de gesticulations entendues à l'intérieur de l'hémicycle. Ces gesticulations ne servent qu'à renforcer les Algériens dans leur conviction que l'époque de l'anarchie politique est révolue, celle de la démocratie aussi et que le temps du changement par les moyens démocratiques possibles est venu. La vérité est que cette opposition se taise, car le peuple ne lui laissera jamais la possibilité de continuer à bafouer ses acquis, la République et ses institutions et à les insulter comme l'ont fait certains à l'APN.