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Il n'y pas de fatalité à la crise
Publié dans Le Maghreb le 21 - 06 - 2017

Maintenant que le Plan d'action du Gouvernement est en débat à l'APN, il importe aux législateurs d'être réaliste, la solution des problèmes les plus importants auxquels est confrontée l'Algérie doit être trouvée. Mais tout le monde doit prendre l'engagement de faire plus d'efforts pour y parvenir. Dans cet esprit une réelle confiance est à façonner et surtout en s'appuyant sur des actes et pas seulement sur des mots ou des discours creux. L'opinion publique nationale qui connaît les questions est en droit d'attendre des réponses immédiates car le pays traverse une phase préoccupante de son histoire. Chacun des acteurs politiques, sociaux et économiques doit pouvoir prendre conscience des difficultés économiques et sociales que traverse le pays et des défis à relever ; nul doute à ce sujet que le Premier ministre, M. Abdelmadjid Tebboune a fait montre devant les députés, d'une franchise totale et d'une volonté politique, tout décidé à mettre en relief toutes les opportunités, les occasions possibles pour continuer à construire et à édifier un développement national plus sûr dans la paix, la liberté et la démocratie exhortant au passage les députés et toute la collectivité nationale de s'associer à cet engagement qui constitue déjà un autre processus, un outil tangible pour la suite du renouveau national initié par le prédisent de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Rien sur la conjoncture actuelle difficile que traverse le pays sur le plan financier en raison de la baisse de ses revenus pétroliers ne se fera concrètement sans cet engagement préalable. L'Algérie a besoin de nouvelles espérances pour lutter et contrecarrer cette crise, contre la mondialisation. Il n'y a pas de fatalité à la crise économique mondiale, au sous-développement, au chômage, au logement, à la santé, à l'éducation et en somme au bien-être, ce sont des luttes que les Algériens doivent mener au quotidien. C'est pourquoi, relève-t-on dans le Plan d'action du Gouvernement d'ancrer le concept de l'Etat de droit et d'approfondir la prise de conscience de sa mission et du rôle de ses institutions au service de la société. Ainsi, si le plan d'action du gouvernement se définit, avant tout, par sa finalité sociale et son contenu politico-démocratique, ce contenu et cette finalité sont aujourd'hui à même de se traduire à travers les grandes transformations sociales et économiques que réalisera la nouvelle équipe gouvernementale dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
Au regard de son contenu diversifié et touchant à tous les domaines de la vie nationale, le Plan d'action du gouvernement, se veut l'instrument par excellence de continuité de la politique de renouveau national initié par le Chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika visant la concrétisation des aspirations populaires et veillant singulièrement à ce que les fruits du développement économique soient garantis à chaque citoyen mais aussi son droit à un revenu selon son travail. La maîtrise de l'économie nationale est de fait largement abordée par le nouveau gouvernement visant à la transformation des rapports de production, la diversification de l'activité économique, c'est-à-dire la croissance maximale des énergies productives, considérées dès lors comme base matérielle du développement national en dehors du secteur des hydrocarbures. Cela signifie que le gouvernement est décidé à œuvrer à accroître la production des richesses matérielles, garantissant le progrès social et culturel, une veille à l'amélioration constante du bien-être de la population. Ainsi, le gouvernement à travers son action future se dit mettre l'accent fort sur la bonne gouvernance, la poursuite de l'investissement pour le développement humain et l'amélioration du cadre de vie des citoyens, la consolidation de la sphère financière et économique, la politique étrangère et la défense nationale. A cet effet, l'architecture générale de ce plan d'action gouvernemental a été établie sur des bases qui garantissent la réalisation d'objectifs assignés avec le maximum d'efficacité.
Une détermination à adopter la bonne gouvernance au service du développement économique et social En effet, l'engagement du nouveau gouvernement a été renforcé devant le Chef de l'Etat lors du Conseil des ministres qui s'est tenu mercredi 14 juin, c'est-à-dire que l'Algérie doit avancer plus vite et de manière juste. Ce genre d'engagement se résume à deux grandes réponses : premièrement, le choix du meilleur et rapide impact de nouvelles réformes au bénéfice des secteurs les plus sensibles. Et deuxièmement, comment transformer l'immense richesse nationale en une formidable énergie de progrès et de prospérité ? Cet engagement entre aussi dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau modèle de croissance économique, c'est-à-dire mettre plus de cohérence entre le discours économique et les actions réelles de gouvernance, et les risques à éviter, déjà fréquents dans certains secteurs. Le gouvernement veut donc aller au plus vite à trouver de meilleurs moyens et de nouvelles façons d'améliorer l'impact de son action de développement socio-économique du pays. Cet engagement traduit la volonté du Premier ministre, M. Tebboune d'impliquer les partenaires sociaux et économiques à être des acteurs, des responsables de premier plan dans les enjeux et les défis de la gouvernance du développement national dans son ensemble.
Les suggestions, propositions des députés à cette gouvernance apporteront sûrement les meilleures réponses pour une gouvernance économique adaptée au contexte national, régional et international, capitale pour le redressement socio-économique de l'Algérie. C'est en ce sens qu'il est impératif pour l'Exécutif gouvernemental d'œuvrer, dans le cadre du nouveau modèle de croissance, au renforcement de l'économie nationale dans les domaines agricole, industriel, minier, touristique, culturel qui constituent les secteurs fondamentaux menant à l'émergence économique à l'horizon 2019 mais aussi l'alternative sûre au secteur des hydrocarbures et aux importations.
Ces secteurs à promouvoir d'ici 2019 sont un grand défi pour le développement du pays. C'est dire combien de nouvelles réformes sont attendues dans cette direction et qui seraient susceptibles et porteuses de beaucoup d'indicateurs et d'effets favorables devant participer à l'efficacité du développement et à rehausser la croissance mais aussi à faire progresser l'efficacité des services publics. Avec le recul, il apparaît que les obstacles posés par l'économie politique ont été sous-estimés tandis que les possibilités d'amélioration de cette dernière ont été surestimées.


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