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Libye : La feuille de route de l'ONU approuvée par le Conseil de sécurité
Publié dans Le Maghreb le 12 - 10 - 2017

Le Conseil de sécurité a adopté mardi une déclaration présidentielle pour entériner la feuille de route de l'ONU pour la Libye visant à donner un nouvel essor au processus politique libyen.
La feuille de route, présentée le 20 septembre dernier par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, comprend un plan de sortie de crise en Libye qui prévoit un amendement de l'accord politique libyen (LPL) et l'organisation d'une conférence nationale en vue de rassembler les différentes parties libyennes autour d'un cadre institutionnel pour aboutir à des élections en 2018. Bien que les membres du Conseil de sécurité aient appuyé ce plan d'action, des divergences sur le contenu de cette déclaration présidentielle ont émergé lors des discussions qui ont précédé l'adoption. Deux membres du Conseil de sécurité ont soutenu qu'il était important d'alléger cette déclaration en incluant moins de détails sur la mise en œuvre de ce plan d'action qui risque d'entraver la marge de manœuvre de l'émissaire onusien Ghassan Salamé. L'objectif étant de lui donner plus de flexibilité pour mener à bien sa mission de médiation. Le Conseil s'est contenté à la fin des discussions de souligner l'importance de la mise en œuvre de cette feuille de route sans fournir des détails sur les étapes de sa mise en œuvre.
La déclaration souligne, par ailleurs, la primauté de la médiation de l'ONU en Libye et réitère à, ce propos, la position du Conseil de sécurité, réaffirmée dans sa dernière résolution 2367, sur la nécessité de regrouper toutes les initiatives de médiation sous la houlette de l'ONU. Réaffirmant leur appui au LPL qui demeure le seul cadre viable pour mettre fin à la crise politique libyenne, les membres du Conseil ont indiqué que toute tentative des partis libyennes de porter atteinte au processus politique, facilité par les Nations Unies est inacceptable.

Appel à la mise en œuvre de l'accord politique
Le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé mardi à la mise en œuvre de l'Accord politique libyen (APL) et mis en garde contre les actes qui pourraient nuire au processus facilité par l'ONU dans ce pays déchiré par la guerre. "Le Conseil de sécurité réaffirme que l'APL reste le seul cadre viable pour mettre fin à la crise politique libyenne et que sa mise en œuvre est cruciale pour la tenue d'élections et la finalisation de la transition politique", a déclaré le Conseil de sécurité dans un communiqué. Le Conseil a réaffirmé que toute tentative des parties libyennes de saper le processus politique dirigé par les Libyens et facilité par l'ONU est inacceptable. Le Conseil a souligné qu'il ne peut y avoir de solution militaire à la crise et a réaffirmé la nécessité pour toutes les parties en Libye de faire preuve de retenue et de s'abstenir de toute violence ou actions qui pourraient nuire au processus facilité par l'ONU en Libye. Le Conseil de sécurité a appelé tous les Libyens à respecter le cessez-le-feu et à travailler ensemble dans un esprit de compromis et à s'engager de manière constructive dans le processus politique inclusif défini dans un plan d'action de l'ONU. Le Conseil de sécurité s'est félicité des efforts récents pour renforcer le dialogue politique inclusif entre tous les Libyens, dont des efforts importants déployés par les pays voisins de la Libye, les partenaires internationaux et les organisations régionales, soulignant que toutes ces initiatives devraient être consolidées sous la direction des Nations Unies, selon le même communiqué. Le Conseil s'est déclaré préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire, économique et humanitaire en Libye et a appelé à une présence plus importante de l'ONU en Libye ainsi qu'à davantage de fonds. Le Conseil de sécurité s'est déclaré préoccupé par la menace du terrorisme, la traite des personnes et le trafic des marchandises illicites qui risquent de compromettre la transition démocratique de la Libye.

Salamé veut des élections d'ici juillet 2018
Le Conseil de sécurité des Nations unies a formellement endossé le plan de l'envoyé spécial des Nations unies en Libye. Ghassan Salamé, nommé en juin dernier, espère mettre un terme à la crise politique qui secoue le pays depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011 et promet des élections en 2018. Le pari est ambitieux. L'envoyé spécial des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, espère ni plus ni moins organiser des élections législatives et présidentielles au plus tard en juillet 2018. Dans moins de sept mois. Autant dire une mission quasi impossible dans un pays où deux gouvernements rivaux se disputent toujours le pouvoir. Une nouvelle Constitution doit aussi être rédigée et approuvée par référendum, avant la tenue d'un quelconque scrutin. Mais le Conseil de sécurité, à la peine sur toutes les autres crises, notamment syrienne, espère bien aboutir à un règlement de la crise libyenne et a formellement endossé à l'unanimité le plan de son envoyé spécial. Concrètement, l'accord politique de Skhirat conclu en 2015 doit être amendé pour le rendre plus inclusif. Les " groupes marginalisés " doivent pouvoir faire entendre leurs voix, estime le nouvel envoyé spécial, ce qui implique les ex-fidèles de Kadhafi et le maréchal Haftar, l'homme fort de l'Est libyen. Mais pour le Conseil de sécurité, cela ne sera possible que si tous les Libyens s'engagent dans un esprit constructif et de compromis dans ce nouveau processus politique. Dans un pays totalement morcelé. C'est encore le plus grand des défis.


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