Dans la perspective de relance de son économie, l'Algérie a également réussi à diversifier ses partenaires a indiqué, hier, le directeur général de l'Agence nationale du développement des investissements, Abdelkrim Mansouri, révélant que durant les 9 premiers mois de l'année en cours, des investisseurs de 25 nationalités avaient déclaré des projets. M. Mansouri a rappelé, lors de son passage sur les ondes de la chaîne 3 algérienne, que les mesures attractives mises en branle à l'intention de ces derniers pour développer la production nationale, lesquelles, a-t-il dit, ont prouvé leur efficacité. "Les étrangers, insiste-t-il, ont compris que l'Algérie est un pays d'investissement". Il en veut pour preuve les nombreux investissements réalisés dans la production. "Entre 2002 à 2016, souligne-t-il, nous avons enregistré la création de 476 000 emplois, dont 55 000 créés par des étrangers. Le taux de réalisation des projets, durant cette période, a été de 67%, dont 60% au seul bénéfice de l'industrie". Interrogé sur l'impact de la "crise financière, que traverse le pays, sur les investissements, l'invité de la chaîne 3 affirme que cette conjoncture n'a pas affecté le processus de mutation de l'économie nationale. " La crise a été annoncée depuis 2014, et jusqu'ici nous n'avons pas décelé d'impact négatif". Bien au contraire, estime-t-il, l'économie a connu une transformation positive se traduisant par "un changement radical dans l'attitude des promoteurs algériens qui, de l'acte d'importer sont passés à celui de produire localement".