Le FLN tient à discuter avec tous les acteurs économiques et sociaux des moyens de développer le pays. Si, à la manière du SG du FLN, Djamel Ould Abbes de convoquer l'UGTA, le Forum des chefs d'entreprises (FCE) et du patronat ayant signé le 23 décembre dernier la Charte sur le partenariat sociétaire prévoyant l'ouverture du capital des entreprises publiques à l'investissement, c'est tout le débat économique qui est mis en surface par la première force politique du pays ; en ce début d'année, 2O18 serait certainement pour le FLN celle des grandes initiatives politiques et économiques. Avec l'avènement de la Charte sur le partenariat sociétaire , cette fois encore, c'est le FLN qui mène la bataille en invitant tous les acteurs économiques et sociaux à un vaste débat sur les moyens de développer le pays et pouvoir faire face à la crise financière actuelle difficile que traverse le pays en raison de la baisse de ses recettes tirées des hydrocarbures. A travers cette première rencontre FLN-partenaires économiques et sociaux, M. Ould Abbes a réitéré la position et les principes de son parti soutenant sans équivoque la préservation des secteurs économiques stratégiques du pays. Le patron du FLN s'est entièrement exprimé dans la pugnacité légendaire du FLN pour défendre le secteur public national, mieux encore l'entreprise algérienne quelle soit du secteur public ou privé et y voit dans tout cela un signe vivant qui produira le succès et qui vaudra beaucoup pour l'économie nationale et qu'il y a lieu de pouvoir fonder sur l'entreprise algérienne de plus grands espoirs. A cet effet, il a estimé que le secteur privé est complémentaire au secteur public ajoutant qu'au sein du FLN on "préfère le partenariat avec le secteur privé national qu'avec les investisseurs étrangers ". Conjoncture actuelle oblige, le FLN semble vouloir dire qu'en tant que parti majoritaire, l'heure est venue d'aller au fond des choses et d'ouvrir le débat autour des questions économiques les plus sensibles du moment et que les partenaires économiques et sociaux se mettent en rang serré et au côté des pouvoirs publics pour faire face ensemble à la crise financière et économique que subit l'Algérie depuis 2O14. Pour sauver le pays de cette crise il faut se parler. Se parler d'abord, c'est ce premier pas que vient de franchir le FLN. Certes. Et même des voix proches de ce parti ont rechigné à cette rencontre et suivies par les sirènes de l'opposition. Ils ne croient pas à la neutralité politique d'un tel débat économique. Réponse de M. Djamel Ould Abbes : " Cette réunion, initiée par le FLN vient clarifier la position du parti concernant les décisions de la Tripartite " et non pour " renverser " le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ajoutant que l'objectif de ceux qui affirment le contraire est " la vente de leurs journaux sans plus ". Face à la persistance de la dégringolade des prix du baril de pétrole sur le marché mondial et ses retombées néfastes sur le développement national, le FLN, présidé par le Président Abdelaziz Bouteflika, en prenant une attache de proximité avec les partenaires économiques et sociaux semble s'orienter vers une analyse socio-économique en terme générique pour les théories qui se marient de facteurs économiques ayant un impact sur la croissance, un apport à conduire l'amélioration sociale. Pour les observateurs ayant suivi l'initiative du FLN, la question économique ne se pose plus aujourd'hui en termes abstraits pour l'ex-parti unique ni celle du partenariat public-privé. Ce n'est plus un discours unilatéral. C'est une question qui concerne tout le monde, toute la société. D'où l'engagement du SG du FLN, Ould Abbes, à mettre à profit la position de son parti en tant que première force politique du pays, à travers l'ensemble de ses structures pyramidales, pour rendre cette ambitieuse entreprise qui vise à rassembler toutes les parties autour des questions économiques d'intérêt national. D'aucuns continuent à tirer à boulets rouges sur l'initiative du FLN. Mais l'UGTA et le FCE se sont imprégnés totalement de l'engagement de ce parti et de ses bonnes idées tout en affirmant leur attachement au secteur public stratégique, acquis indéniable de la nation. Dans cet esprit, le message adressé par le FLN, l'UGTA et le FCE au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika pour sa politique judicieuse ,réitérant leur soutien absolu à ses orientations et leur engagement constant à œuvrer pour la réussite de son programme, notamment la préservation du secteur public stratégique, est un signe fort destiné à dissiper tous les malentendus et à ne suivre que les orientations du Président Abdelaziz Bouteflika. Un engagement commun qui fait dire à M. Ould Abbes : " A partir d'aujourd'hui, le gouvernement va coordonner avec nous ".