Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni a procédé jeudi à Alger à l'installation de Azzedine Adjeb au poste de chef de Projet de l'Institut de Recherches du Gaz (GRI), en présence du P-DG du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour. Ingénieur d'Etat diplômé de l'Ecole nationale polytechnique d'Alger, M. Adjeb a débuté sa carrière professionnelle au groupe Sonatrach, il y a plus de 25 ans, et ce, au sein du Centre de Recherche et Développement (CRD) de Boumerdès, où il a développé une expérience sur les matériaux et les phénomènes de corrosion affectant les installations pétrolières. Lors de la cérémonie d'installation, M. Adjeb s'est dit "très conscient du rôle important" qui lui est assigné affirmant qu'"il ne ménagera aucun effort pour la mise en œuvre de cet institut". Pour sa part, le P-DG de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour a saisi cette occasion pour mette en exergue l'importance de cet institut. "Se doter d'un outil de travail d'une telle envergure est important pour l'Algérie laquelle dispose de nombreux champs gaziers", a-t-il indiqué, ajoutant qu'"il permettra ainsi au pays de préserver ses intérêts dans ce domaine (..), c'est une grande victoire pour l'Algérie". Le ministre de l'Energie a, quant à lui, rappelé que la décision de créer en Algérie de l'Institut de Recherche du Gaz du GECF, avait été prise lors de la 19eme réunion du GECF tenue le 04 octobre 2017 à Moscou (Russie). Selon lui, la mise en œuvre de cet institut permettra ainsi de renforcer davantage la coopération entre les pays exportateurs de gaz. M. Guitouni a, à ce titre, tenu à souligner que le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) avait décidé de créer le GRI en Algérie, et ce, vu la politique rationnelle menée par le président de la République lequel entretient d'excellentes relations avec les chefs d'Etat producteurs de gaz. Pour rappel, l'idée de créer un institut de recherche du GECF en Algérie remonte à juillet 2010. Toutefois, malgré les multiples présentations et discussions menées au sein des organes du GECF, il n'a, toutefois pas pu avancer. Il a fallu ainsi attendre le 3éme Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement du GECF, tenu le 23 novembre 2015 à Téhéran pour que, dans la Déclaration Finale, mention soit faite à la création de l'Institut de Recherches gazières (GRI) du GECF, conditionnée par un résultat satisfaisant de l'étude de faisabilité, en rappelant que sa localisation doit être en Algérie. En vertu de cette résolution, il a été demandé au Secrétariat du GECF de réaliser, une étude de faisabilité portant sur les conditions de la mise en œuvre de cet institut de recherche. Et en octobre 2016, le Conseil exécutif (CE) du GECF a approuvé, entre autres, un budget pour son financement. L'objectif principal de cette étude de faisabilité est de définir et d'évaluer tous les éléments nécessaires à la création du GRI en Algérie, ainsi que son mode de fonctionnement à court et à moyen termes.