Une rencontre est prévue à la fin de ce mois entre les représentants de la Centrale syndicale, le patronat et le ministère du Travail. Il s'agit d'examiner le projet du nouveau code du travail qui entrera en vigueur probablement à la fin de cette année. A cette occasion, la tutelle et les partenaires sociaux pourront évaluer le travail de la commission composée des représentants du gouvernement, de l'UGTA ainsi que du patronat et sortir avec une mouture portant projet du code du travail. Ce projet du code du travail sur lequel travaille ladite commission, devrait renforcer les règles de promotion des conditions de travail et d'amélioration de son environnement, ainsi que les conditions d'hygiène et de sécurité, au sein de l'entreprise et des lieux de travail. Dans une précédente déclaration à la presse, M. Louh avait indiqué que le dispositif législatif du travail devra comporter des dispositions garantissant l'équilibre entre les exigences d'une relance économique à travers une flexibilité des règles de travail, l'encouragement de l'esprit d'initiative, la simplification des procédures de soutien à l'investissement, d'une part, et la garantie d'une protection suffisante du travailleur par la création de conditions favorables à un travail décent tel que recommandé par l'Organisation internationale du travail, d'autre part. Il prévoit également une révision des contrats de travail. Il est à noter que ce nouveau code comprend plus de 700 articles, dont de nouveaux articles et autres amendés, conformément aux évolutions socio-économiques. Il sera question aussi de la révision de certains de ses articles dont ceux ayant trait à la question de licenciement des travailleurs et leur indemnisation.Par ailleurs, des questions sensibles comme le harcèlement sexuel dans les lieux de travail ou la lutte contre le travail des enfants sont également parmi les nouveautés dans ce projet. En outre, le projet d'une nouvelle stratégie globale de la lutte contre le chômage et de promotion de l'emploi sera examiné au niveau d'un conseil interministérielle la semaine prochaine, d'autant que le projet prévoit la création de structures de coordination entre les ministères et les différents secteurs concernés par l'emploi de jeunes aux niveaux local et national, selon les déclarations de M. Tayeb Louh, en marge de la cérémonie d'ouverture de la session de printemps de l'Assemblée nationale. Une stratégie qui s'articule sur le secteur économique créateur de richesses et d'emplois ainsi que sur le soutien à la formation des jeunes, en vue de leur intégration dans le monde du travail, et également la mise en place de nouvelles propositions à l'effet de simplifier les procédures relatives à l'Agence nationale de l'emploi et au financement des projets de jeunes.