Le nouveau plan marketing pour l'environnement mis en place par les pouvoirs publics, consiste en une action en matière d'environnement fournissant les moyens de réflexion nécessaires pour les stratégies à adopter en fonction des priorités et des besoins ainsi que des objectifs fixés pour faire face aux problèmes environnementaux. Il s'agit d'assurer un meilleur cadre de vie ; ce plan d'action permettra d'arriver à une gestion intégrée, à travers un partenariat avec tous les acteurs et usagers des ressources et dont l'impact serait l'adoption à tous les niveaux de décision de la notion de développement durable. Madame Dalila Boudjemaâ, directrice générale de l'environnement au ministère de tutelle, estime à cet effet qu'une bonne gestion de l'environnement nécessite non seulement des investissements mais également une politique d'éducation, de formation et de sensibilisation des parties prenantes. "Il s'agit maintenant de rendre au mieux la démarche environnementale en expliquant les avantages de cette démarche et qui sont nombreux pour l'Algérie", affirme-t-elle. L'amélioration du cadre de vie qui figure en bonne place dans le programme du président de la République, "nécessite d'agir à tous les niveaux pour que chacun dans la cité devienne un éco-citoyen. Pour cela, l'amélioration de l'environnement ne relève pas uniquement d'une action centrale, elle doit être développée avec concertation sur le terrain. C'est à cet égard là, que la mobilisation du plus grand nombre d'acteurs sur le terrain tout au long de l'année est un des éléments déterminant, car sans un engagement constitué des décideurs, sans une motivation des responsables locaux, sans une motivation des responsables locaux et sans une participation active des populations concernées, tous les objectifs qui sont assignés à la stratégie risquent d'être contrariés", dit-elle. Elle souligne que dans ce cadre, la démarche a été améliorée en s'appuyant sur des modèles qui ont fait leur preuve ailleurs, pour justement promouvoir le développement durable et l'éco-citoyenneté. La formation de cette stratégie d'action pour 2008 repose en premier lieu sur six villes pilotes (Tlemcen, Staouéli, Djelfa, Ghardaïa, Constantine et Annaba) en attendant que d'autres villes soient touchées à leur tour. "Nous allons travailler à une mise à niveau entre les cités grâce à des actions de formation en associant des partenaires clé comme les élus locaux, les scouts, les imams, le mouvement associatif, la police urbaine et les médias", explique-t-elle encore. En matière d'amélioration du cadre de vie, la question qui se pose en générale concerne surtout la gestion des déchets, ce qui fait dire à Mme Boudjemaâ qu'au niveau de ces villes pilotes, la gestion des déchets sera améliorée. Il s'agit surtout de leur collecte et suivi. Elle indique que le programme national de gestion des déchets intégrés repose sur quatre actions. "Ce que nous avons fait, c'est l'élaboration du schéma directeur des déchets ménagers. Le centre d'enfouissement technique (CET), n'est plus la décharge du passé. On est passé à la réalisation de CET avec l'acquisition de moyens modernes". Elle souligne le renforcement de 1 100 communes en moyens de collecte et de transport des déchets ménagers.