Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, évoquera "l'expérience de l'Algérie le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, visant à valoriser les activités en relation avec le domaine maritime, l'économie bleue durable et les opportunités d'investissement dans ce domaine", lors des travaux de la Conférence mondiale sur l'économie bleue (SBEC) qui débutera aujourd'hui au Kenya. En effet, la Conférence mondiale sur l'économie bleue (SBEC) qui s'étalera jusqu'au 28 du mois en cours est organisée sous le thème "L'économie bleue et l'agenda 2030 du développement durable". La Chambre Algérienne de Commerce et d'Industrie a informé au mois d'octobre dernier les opérateurs économiques algériens sur la tenue de cette Conférence sur l'Economie Bleue Durable (SBEC) où elle a indiqué que " Le programme de cet évènement prévoit la tenue d'une exposition tout au long de la conférence et l'organisation d'un Forum d'homme d'affaires le 27 Novembre 2018. ". De plus, la Chambre de commerce algérienne précise bien qu' "Il convient de signaler que les organisateurs mettent à la disposition des participants 300 stands de 9m2 à titre gracieux "avant d'inviter les entreprises intéressées à consulter le site officiel de cette conférence. Ainsi donc il y aurait certainement des entreprises algériennes qui exposeront durant cette manifestation économique et commerciale internationale qui verra la participation de 6.000 personnes dont des chefs d'Etat et de gouvernement outre des ministres représentant plusieurs secteurs. Outre l'encouragement des débats mondiaux autour du développement durable de l'économie bleue, les travaux de cet évènement porteront, également, sur les nouvelles innovations et technologies des océans, des mers et des rivières ainsi que les défis découlant de ces ressources et leurs grandes opportunités en faveur de l'humanité". De plus, les intervenants auront également à examiner les moyens permettant à l'Homme de titrer profit des océans, des mers et des lacs. Il est important de rappeler que cette conférence ministérielle informelle fait suite à la déclaration ministérielle sur l'économie bleue approuvée par l'Union pour la Méditerranée en novembre 2015. Elle constitue le cadre de validation des modalités de gouvernance devant permettre la mise en œuvre de l'initiative de développement durable de l'économie bleue en Méditerranée occidentale, à travers la mise en place d'un comité directeur qui a été présidé par l'Algérie et la France en 2016. Il y a donc importance de rechercher la synergie requise pour mieux exploiter, entre autres, les richesses marines et se protéger des fléaux qui empêchent l'apport optimal de ces richesses au développement des pays respectifs. L'approche collective doit viser à sécuriser les systèmes de transports, lutter contre les actes criminels et illégaux, améliorer la gestion intégrée des zones côtières, protéger le droit d'accès à la mer et la liberté de transit pour les pays insulaires et harmoniser les législations de la sécurité et de la sûreté maritimes. Il est utile de rappeler qu'avec une façade maritime de 1.622km, l'Algérie accorde au domaine maritime une importance de premier ordre. Elle compter doubler les effectifs de sa flotte marchande d'ici 2020 et étudie actuellement, la réalisation d'un grand port de transbordement qui s'ajoutera à ses 11 ports de commerce certifiés. De plus, l'Algérie demeure engagée en faveur du renforcement de la coopération africaine en vue de faciliter l'application des actions identifiées et consignées aussi bien dans la stratégie africaine intégrée 2050, que dans la charte de l'Union africaine pour la sûreté maritime et le développement en Afrique.