Certainement que les réformes sont sérieusement pensées et que les objectifs poursuivis sont des plus nobles. Il ne peut pas et il ne doit pas en être autrement. La même chose peut être dite des objectifs que sous-tendent les privatisations. Il en est de même pour la nouvelle stratégie industrielle et pour la nouvelle politique centrée sur le développement du tourisme. Et pourtant, il y a matière à dire pour ce qui concerne les résultats atteints par la mise en œuvre des politiques d'action articulées autour des grands axes directeurs portés par toutes les stratégies sectorielles.Le président du Forum des chefs d'entreprise estime quant à lui que le rythme des réformes est lent. Si le constat est ainsi fait par ceux qui sont censés être des acteurs majeurs du développement que ce qui était prévu n'a pas été réalisé, pour ce qui concerne la mise en œuvre des réformes, pour ce qui concerne également les mutations de l'environnement économique de l'entreprise, il n'en demeure pas moins qu'il apparaît que les causes n'en seraient pas bien cernées. Ce n'est pas la première fois que de telles observations sont émises et que des recommandations pour y remédier sont formulées. Sous peine de "tourner en rond " et que soient encore placés les mêmes obstacles devant la mise en œuvre de la nouvelle stratégie industrielle, par exemple, ou le développement du tourisme, il faudrait encore une fois relancer un vrai débat entre les opérateurs et les pouvoirs publics, un débat public avec l'engagement de mettre en œuvre en urgence les recommandations qui en sortiront. Dépénaliser l'acte de gestion des gestionnaires bancaires impliquerait-il l'occultation de l'évaluation des risques ? Serait-ce la pénalisation qui constituerait l'obstacle à l'octroi des crédits.