La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et l'entreprise russe de transport du pétrole Transneft ont signé, mercredi à Alger, deux contrats portant sur l'intégrité et la sécurité des installations de transport et de stockage des hydrocarbures liquides de l'Activité Transport par Canalisations de Sonatrach. Le premier contrat signé a été signé avec Transneft Diascan et porte sur l'inspection par racleurs instrumentés, respectivement, d'un oléoduc de Ohanet à Haoud El Hamra (Hassi Messaoud) pour le transport de condensat, et d'une section de Rhoud Nouss à Gassi Touil (Hassi Messaoud) et de l'Oléoduc GPL d'Alrar (Hassi R'mel). Ce contrat est d'un montant de près de 1,16 million d'euros et d'une durée de 18 mois. Quant au second contrat, il a été signé avec Transneft R&D, et concerne le diagnostic de l'état du système de protection contre la foudre du parc de stockage d'hydrocarbures du Terminal arrivée de la Région transport centre/Bejaia et l'étude d'ingénierie pour sa mise à niveau. D'une durée de six (6) mois, ce contrat est d'une valeur de 331.709 euros.
Revoir l'organisation des ressources humaines en 2019 Le Groupe Sonatrach compte parmi ses priorités les "plus importantes" à réaliser en 2019, la révision de l'organisation de ses ressources humaines, avec une possible augmentation des salaires des employés, a indiqué mardi à Timimoune le P-DG de cette compagnie, M. Abdelmoumen Ould Kaddour. Lors d'un point de presse tenu à l'issue d'une visite de travail dans les régions de Tamanrasset, In Salah, Adrar et Timimoune, le P-DG de Sonatrach a indiqué que parmi les priorités du groupe pour l'année 2019, figure la révision de toute l'organisation des ressources humaines, qui débouchera probablement sur une hausse des salaires des employés de la compagnie. Et d'ajouter, qu'en comparaison à d'autres compagnies du monde qui ont la même organisation que Sonatrach, cette dernière est placée dernière en termes de salaires versés aux employés. "Nous ne pouvons pas continuer comme cela, durant les dernières années, nous avons perdu 16.000 employés et si cela continue nous perdrons les cadres de qualité que nous avons", a souligné M. Ould Kaddour. Aussi, le Groupe compte revoir en 2019 ses capacités de production et inaugurer la raffinerie d'Alger, chose qui "aurait dû se faire il y a longtemps", a précisé son P-DG. Sur un autre registre, il a évoqué la forte fluctuation du prix du baril de brut sur le marché international, faisant que pour l'instant le groupe ne peut s'en tenir qu'aux engagements qu'il a déjà faits, notamment en termes de raffinerie. "Avec un baril de brut à 50 ou 60 dollars sur le marché mondial de pétrole, il serait difficile de projeter des investissements pour l'année prochaine, Nous espérons que le baril atteindra les 70 ou 80 dollars pour que nous puissions voir quels investissements engager", a-t-il poursuivi. En réponse aux journalistes concernant la commercialisation des produits de la raffinerie d'Augusta (Italie), M. Ould Kaddour a souligné que ces derniers disposent "d'une valeur ajoutée supérieure en Europe en comparaison à celle qu'ils ont en Algérie, vu que les contraintes spécifiques de l'analyse dans le pays sont moins contraignantes qu'en Europe". Ainsi, selon ses propos, ces produits sont "plus intéressants à vendre en Europe qu'en Algérie", notant qu'il y aura quand même une partie de cette production qui sera destinée à la consommation nationale. Cette usine, rappelle-t-il, produit 10 millions de tonnes annuellement, soit 3 fois plus que celle d'Alger et 2 fois plus que celle de Hassi Messaoud. En outre, a-t-il dit, "nous sommes en train de monter un simulateur pour pouvoir optimiser toutes les raffineries vu que chacune d'entre elles génère des produits avec des spécificités données cela permettra de savoir quels sont les produits à produire et où les vendre". Et d'ajouter que l'Algérie pourra probablement cesser d'importer des produits raffinés pour subvenir aux besoins nationaux en 2019 grâce aux productions des différentes raffineries de la Sonatrach, notamment celle d'Augusta. Ceci permettra alors au pays de se passer de ces importations coûteuses en produits raffinés, rappelant que durant les 10 dernières années, elles ont représenté environ 25 milliards de dollars.
Don de quatre scanners aux populations du Sud Par ailleurs, lors de cette visite de travail, le P-DG de sonatrach a fait don de 4 scanners médicaux et 4 ambulances à 4 établissements de santé sis dans la région du sud du pays. C'est ainsi que lors de chacune de ses visites successives sur les lieux, M. Ould Kaddour a supervisé l'octroi d'un scanner médical et d'une ambulance, dernière génération, au niveau de l'EPSP de Tamanrasset, l'EPH de In Salah, l'EPH en phase de réalisation d'Adrar ainsi que de l'EPH de Timimoune. En outre, les deux EPH de In Sallah et Timimoune ont bénéficié de 2 couveuses. Sonatrach compte également faire don de 3 autres scanners et 3 autres ambulances aux établissements de santé de Djanet, Hassi Messaoud et Illizi prochainement. In Salah, le P-DG a également visité le chantier de réalisation d'un centre de formation aux métiers du gaz et du pétrole de la Sonatrach, ceci pour former puis recruter la main-d'œuvre locale, et ce, après s'être enquis de l'état de réhabilitation et de réalisation, à la charge de la compagnie, de 4 Zaouyas au niveau de la même région. Concernant l'école à In Salah, le P-DG l'a jugée "très importante" vu que le groupe tient à créer des emplois, "chose qui n'est pas évidente vu que les populations locales (Sud) demandent à être recrutées en tant que chauffeur ou gardien, alors que ce qui nous intéresse c'est de les former à des métiers qui servent le pays et l'entreprise". Selon lui, l'ensemble de ces actions destinées aux populations du Sud sont l'entame d'un programme social qui a débuté il y a de cela 6 mois. "Ces actions ont été réalisées par des entreprises appartenant au Groupe Sonatrach, et chacune faisait ce qu'il lui semblait bon et ce, sans coordination globale malheureusement. Maintenant, nous avons pris la décision de rassembler tout ceci et l'homogénéiser en une seule action sociale globale", a-t-il ajouté.
Cessation des importations des produits raffinés en 2019 L'Algérie pourra cesser d'importer des produits raffinés pour subvenir aux besoins nationaux en 2019, a indiqué le P-DG de la compagnie pétro-gazière nationale Sonatrach, M. Abdelmoumen Ould Kaddour mardi à Timimoun (Adrar). Ould Kaddour a souligné que cette démarche pourrait être "réalisable" grâce aux productions des différentes raffineries de la Sonatrach, notamment celle d'Augusta (Italie) acquise récemment par le groupe et dont la capacité de production annuelle est de 10 millions de tonnes. Ces nouvelles raffineries, a-t-il poursuivi, permettront au pays de cesser ses importations coûteuses en produits raffinés, rappelant que durant les 10 dernières années, elles ont représenté environ 25 milliards de dollars. Le P-DG s'exprimait lors d'un point de presse tenu en marge d'une visite de travail à Timimoun, Adrar (chef-lieu), In Salah et Tamanrasset où il a assisté à une opération d'octroi à des structures de santé locales distinctes de scanners médicaux et d'ambulances fournis par le Groupe Sonatrach.