Donald Trump a admis que l'impeachment était une "possibilité réelle", mais est certain que les choses "n'iront pas jusque-là". C'est ce qu'a rapporté la chaîne CNN se référant à une source proche du dirigeant américain. Selon une source de la chaîne CNN, Donald Trump a exprimé des inquiétudes quant à la possibilité d'un impeachment contre lui lors de conversations avec ses conseillers, écrit le site d'information Gazeta.ru. Le Président américain pense que cela pourrait se produire après le passage de la Chambre des représentants du Congrès sous le contrôle des démocrates, ses opposants politiques. Selon une autre source, les conseillers du leader américain supposent qu'une procédure de destitution pourrait être lancée à cause des infractions financières commises pendant la campagne électorale en lien avec les paiements versés par l'ex-avocat du président Michael Cohen aux "maîtresses du Président". La Maison-Blanche semble pourtant persuadée que l'enquête sur le lien supposé entre Donald Trump et le Kremlin ne conduirait pas à un impeachment. De son côté, le locataire de la Maison-Blanche a balayé toutes les accusations le visant concernant les versements à l'actrice pornographique Stormy Daniels et au mannequin Karen McDougal. Il a également nié les contacts des membres de son QG de campagne avec les autorités russes. CNN a également annoncé que près de 16 personnes de l'entourage de Donald Trump auraient pu entretenir des contacts avec des Russes. Selon la chaîne, de tels contacts auraient eu lieu pendant les élections présidentielles aux USA, en personne et par téléphone. Sur cette liste figurent notamment le gendre et conseiller du président Jared Kushner, l'ex-ministre de la Justice Jeff Sessions et l'ex-conseiller de Trump à la sécurité nationale Michael Flynn. Le chef de l'État américain nie toutes les accusations en bloc. Fin novembre, il avait comparé sur Twitter les méthodes du procureur spécial Robert Mueller aux persécutions politiques contre les communistes à l'époque du maccarthysme. "Pendant que les fake news révoltantes font tout pour ne pas le rapporter, au moins trois acteurs principaux rapportent que la bande de démocrates du méchant Mueller force les témoins à mentir sur les faits pour obtenir une réduction de peine. C'est notre ère de Joseph McCarthy!", a écrit Donald Trump. Les accusations de la Russie d'"ingérence" dans la campagne électorale aux USA ont commencé immédiatement après l'annonce des résultats de la présidentielle en 2016. Le procureur spécial Robert Mueller enquête sur les prétendues tentatives d'influence sur le processus politique américain depuis 2017. En été 2018, le Président américain a comparé le travail de la commission Mueller à une "chasse aux sorcières" et l'a qualifié de "honte pour le pays".