L'annonce, samedi, de la mort cruelle de Ayache Mahdjoubi, 26 ans, tombé pour des raisons encore inexpliquées dans une canalisation verticale d'une centaine de mètres de profondeur et de 35 cm de diamètre, a ému de nombreux algériens qui attendent de savoir pourquoi les tentatives entreprises, cinq jours durant, pour le sauver, ont toutes échoué. S'exprimant, dimanche, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le directeur de l'information et des statistiques de la Protection civile indique que l'alerte donnée par des enfants sur cet incident est parvenue à la Protection civile, le mardi 18 décembre, en début d'après-midi. Des origines de ce drame, survenu au village d'Oum Echemel, dans la commune de Houamed, le colonel Farouk Achour déclare que seule une enquête des services de sécurité permettra de les éclaircir, signalant que les efforts se poursuivaient actuellement pour extraire le corps de la victime bloqué à une trentaine de mètres dans cet ancien puits artésien. Refusant de dire si l'opération de sauvetage a échoué cet officier signale que celle-ci a nécessité de gros moyens et une approche " très technique ", ajoutant que s'il n'a pas été possible de sauver Ayache, c'est en raison, dit-il, de l'espace restreint du tube dans lequel il se trouvait coincé, contraignant à engager des travaux d'excavation dans un terrain difficile pour mettre à jour cette structure métallique. " Ce qui nous a beaucoup retardé ", déclare l'intervenant, ce sont les fortes remontées d'eau, obligeant à entreprendre des opérations de pompage et à continuer sans cesse à creuser, " pour tenter d'atteindre le niveau où a été localisée la victime ". Sans s'aventurer à annoncer avec exactitude le moment où la dépouille d'Ayache sera retirée de l'espace où elle se trouve présentement, le colonel Achour estime néanmoins qu'il devait intervenir, hier sous peu.