Un président de la République qui remporte un 4ème mandat à la tête de son pays surtout et c'est d'importance dans un " choix " avec le score le plus élevé depuis son arrivée au pouvoir, réussissant à replacer au premier rang sur la scène internationale, au prix de tensions croissantes avec les Occidentaux et qui, sur le plan des relations extérieures, il participe au règlement de la plupart des problèmes internationaux, ne peut qu'être choisi " homme de l'année 2018 ". Même sur le plan sportif, Vladimir Poutine est un ancien champion de sambo et de judo, il aime aussi le tennis, le ski alpin, l'équitation et la natation. Et c'est certainement ce qui explique pourquoi il n'avait pas hésité à ne ménager aucun effort pour réussir un certain Mondial de football 2018 dans son pays qui fut une véritable réussite. Ça aussi c'est un fait rare chez un président de la République. Et quand il s'agit d'une des première puissances du monde, cela suffit à comprendre pourquoi cette personnalité ne laisse personne indifférent et surtout ses propres ennemis !
La leçon des élections présidentielles de mai 2018 Vladimir Poutine a été réinvesti le 7 mai dernier à la présidence de la Russie pour un quatrième mandat courant jusqu'en 2024, après avoir déjà été aux commandes du pays depuis 18 ans en tant que chef d'Etat ou de gouvernement. Réélu en mars de cette même année avec 76,7% des voix, soit le score le plus élevé depuis son arrivée au pouvoir, M. Poutine s'est imposé plus que jamais comme l'homme fort d'une Russie qu'il a replacée au premier rang sur la scène internationale, au prix de tensions croissantes avec les Occidentaux. Arrivé très loin devant ses adversaires avec une participation supérieure à la présidentielle de 2012, il a remercié les Russes, le soir de sa réélection, et a dit voir dans cette large victoire "la confiance et l'espoir de notre peuple". Lors de la cérémonie de son investiture au Grand palais du Kremlin, il assure que son devoir était d'assurer un "avenir prospère et paisible à la Russie". "A ces moments, en assumant le poste de Président de la Russie, je réalise encore davantage ma responsabilité colossale envers chacun d'entre vous, envers tout notre peuple multinational, envers la Russie, pays de victoires et de réalisations grandioses, envers l'histoire millénaire de l'Etat russe et envers nos ancêtres… ", a encore déclaré Vladimir Poutine. Et là, il est très important, de noter que des observateurs étrangers venus superviser le déroulement de la présidentielle-2018 en Russie, ont souligné à Moscou, le "haut niveau d'organisation" du scrutin, ne relevant "ni violation ni irrégularités" dans le processus de vote. Quand on a la " reconnaissance de son propre peuple et des étrangers, forcement cela suscite de l'admiration pour être reconnu " homme de l'Etat-homme de l'année ".
Sur le plan international Les élections présidentielles se sont tenues sur fond de crise diplomatique entre Moscou et Londres, provoquée par l'affaire de l''empoisonnement, le 4 mars dernier au Royaume-Uni, de l'ex-agent double russe Skripal et de sa fille, la Russie avait alors dénoncé une " campagne contre la Russie, déclenchée par Londres à quelques jours de l'élection présidentielle et à moins de trois mois de la coupe du monde de football. S'exprimant pour la première fois sur cette affaire, " Que quelqu'un puisse penser qu'en Russie quelqu'un se permettrait de faire de telles choses juste avant l'élection et la Coupe du monde de football, c'est absurde, du grand n'importe quoi, cela n'a pas de sens ", a déclaré M. Poutine devant la presse après sa victoire à la présidentielle. D'ailleurs juste avant les élections, le " sage " Poutine a appelé à arrêter d'infliger un préjudice aux relations internationales, ajoutant qu'il s'attendait à ce que "le bon sens l'emporte" dans l'affaire Skripal. D'autre part, la Russie qui a aidé Bachar el-Assad à gagner la guerre est en voie de l'aider à gagner la paix. Moscou pèse de tout son poids pour arracher un accord qui signerait " l'apothéose " de sa diplomatie et un ancrage fort au sein d'une région où se dessinent de nouveaux équilibres géopolitiques. Le président russe, Vladimir Poutine, a fait savoir que si les forces armées russes restaient en Syrie, les installations militaires n'avaient pas vocation à être permanentes, indiquant que les militaires russes se trouvent en Syrie "pour assurer les intérêts vitaux de la Russie", ont rapporté des médias. M. Poutine a précisé que si les forces armées russes restaient en Syrie, les installations militaires n'avaient pas vocation à être permanentes. Pour le président russe, la Russie n'a pas vocation à maintenir une présence, à terme, en Syrie. "Nous ne construisons pas des installations à long terme", a toutefois précisé le président russe, affirmant que "la Syrie n'est pas un terrain d'entraînement militaire". Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine ont exprimé lundi leur satisfaction après leur première rencontre en face à face à Helsinki, tout en reconnaissant que des problèmes subsistaient. Et le sommet a été décrit par M. Trump comme "une journée très constructive" alors que M. Poutine a estimé que c'est " un premier pas important". Et justement, au sujet de la crise syrienne, ils sont convenus que les deux pays devaient coopérer davantage, mais ne sont pas parvenus à des mesures concrètes. Il y a huit jours, le président Poutine a déclaré que "Le fait que les Etats-Unis ont décidé de retirer leurs troupes est juste", a-t-il affirmé, ajoutant cependant que Moscou ne voyait pas encore les "signes" de ce retrait annoncé mercredi par Washington. "Nous ne voyons pas encore les signes du retrait des troupes américains, mais j'admets que ce soit possible", a estimé M. Poutine. Le président russe a également réagi à l'annonce mercredi du président américain d'une "victoire" contre le groupe Etat islamique (EI). Donald a raison. Je suis d'accord avec lui", a déclaré M. Poutine. "Nous avons porté des coups sérieux à l'EI en Syrie", a-t-il poursuivi. En dosant et en combinant actions militaires, soutien humanitaire et diplomatie, Moscou a imposé sa ligne dans la gestion de la crise syrienne. Et le 21 décembre dernier, matérialisant la décision de Donald Trump, les États-Unis retirent leurs militaires de Syrie, a annoncé l'agence turque Anadolu, précisant qu'une cinquantaine de soldats américains étaient partis vers l'Irak. Les États-Unis ont entamé le retrait de leurs troupes de Syrie, a annoncé l'agence d'information turque Anadolu. Quelque 50 soldats américains ont évacué un entrepôt militaire dans le gouvernorat d'Hassaké et se sont dirigés dans la direction de l'Irak à bord de véhicules blindés, a indiqué l'agence, précisant que le bâtiment, d'environ 400 m2, abritait des armes et des munitions destinées aux Unités de protection du peuple kurde (YPG) en Syrie.
Nucléaire iranien Sur le problème nucléaire iranien, le président russe Vladimir Poutine et son homologue français Emmanuel Macron se sont prononcés le 30 avril dernier en faveur du maintien et de la "stricte application" de l'accord sur le nucléaire iranien. "Les présidents russe et français se sont prononcés en faveur du maintien et de la stricte application" de l'accord de 2015, a indiqué le Kremlin dans un communiqué, diffusé après qu'Emmanuel Macron a appelé Vladimir Poutine pour l'informer de ses entretiens la semaine dernière aux Etats-Unis avec Donald Trump. Le président américain, menaçant à plusieurs reprises de "déchirer" l'accord nucléaire signé par l'Iran et six grandes puissances, le qualifiant d'un "désastre", a convenu avec le président français de renégocier un nouvel accord avec Téhéran "plus global" tenant compte de "la situation au Proche Orient et devant limiter les activités nucléaires et balistiques de l'Iran". La Russie, l'Union européenne et Téhéran ont rejeté cette proposition et déclarent qu'il n'y a pas d'autre alternative à l'accord actuel. Le président iranien Hassan Rohani a souligné que son pays n'accepterait "aucune restriction au-delà de ses engagements" prévus par l'accord de juillet 2015.
La Défense russe Cette année 2018 a été riche en nouvelles armes russes: du laser stratégique Peresvet aux ogives hypersoniques manœuvrables des missiles balistiques en passant par des chars et des systèmes antiaériens modernisés. La Russie a annoncé en 2018 qu'elle disposait d'armes de types principalement nouveaux: de lasers de combat, de plusieurs missiles hypersoniques ou d'un sous-marin stratégique sans-pilote à propulsion nucléaire. Ainsi, le bloc de combat hypersonique manœuvrable Avangard, destiné aux missiles balistiques intercontinentaux, remettrait en question l'existence de l'ABM américain. Le missile aérien hypersonique Kinjal a un objectif différent: détruire des navires de grande taille, notamment des porte-avions. On n'a pas beaucoup d'informations sur le laser de combat Peresvet et le drone sous-marin Poséidon. Quant au Poséidon, on a annoncé des essais réussis de ses équipements nucléaires et le lancement de tests en mer. On a constaté beaucoup de nouveautés chez les armes plus traditionnelles. Ainsi, Ouralvagonzavod, producteur principal de chars russes, a dévoilé les secrets de la nouvelle modification du T-72 qui avait été muni d'un nouveau canon de 125 mm, du système de protection dynamique Relikt et d'écrans grillés protégeant le char contre des charges creuses. Les militaires russes reçoivent également les chars modernisés T-80BVM suscitant des réactions très positives.
De l'économie russe 2018 Selon le classement des économies émergentes de Bloomberg la Russie est en deuxième place. L'agence Bloomberg a publié son classement annuel des économies émergentes. La Russie gagne cinq points par rapport à l'année dernière et arrive en deuxième position. La Russie est montée sur le podium des économies émergentes, selon le classement de Bloomberg. Elle y est entourée des pays de la région Asie-Pacifique, traditionnellement en tête de la croissance économique parmi les marchés émergents. La Malaisie reste en première position, la suivent la Russie et la Chine. À la dernière et 20e place se situe la Turquie, qui était 5e en 2017 - deux places au-dessus de la Russie. C'est la croissance du PIB qui a joué un rôle majeur pour la Russie, alors même que les sanctions européennes sont maintenues et que celles des États-Unis se durcissent. L'amélioration du climat d'affaires en Russie est également reconnue par les experts de la Banque mondiale. Cette année, le pays est passé de la 35e à la 31e position au classement Doing Business, alors qu'il y a seulement six ans la Russie était encore 120e. La croissance économique actuelle dans le pays serait un phénomène à long terme. "En dépit des tentatives de pression extérieure et des difficultés intérieures connues, les entreprises russes dressent des plans à long terme et accroissent les investissements dans le développement. Le montant des investissements dans le capital de base a augmenté de 4,1% en neuf mois. Cet optimisme des investisseurs est un indicateur important de la confiance du monde des affaires, et l'apprécions grandement. Nous allons soutenir de telles dispositions", a fait savoir Vladimir Poutine récemment.
La dédollarisation commence à porter ses fruits en Russie La Russie est en pleine dédollarisation. Les Russes liquident leurs obligations US et les convertissent en or. Ils veulent donner plus d'assise au rouble. En effet, voici plusieurs mois, les autorités de Moscou ont commencé à vendre massivement les obligations américaines qu'elles possédaient. Nos confrères des Échos écrivaient ainsi en juillet dernier: "En trois mois, Moscou a vendu presque 85% des emprunts d'État américains qu'elle détenait. Son portefeuille a fondu de 96,1 milliards de dollars en mars, à 48,7 milliards en avril puis 14,9 milliards en mai. En passant sous la barre des 30 milliards de dollars, la Russie n'est plus considérée comme un "détenteur majeur" par les États-Unis." Ainsi, le vice-premier ministre russe Iouri Borissov a annoncé que le contrat tant attendu pour la vente de systèmes S-400 à l'Inde avait été signé en roubles, et que la part total des paiements dans la devise russe était de 20% sur les exportations et de 21% sur les importations. Début octobre, le patron de Vnechekonombank Igor Chouvalov a annoncé qu'un accord sur les paiements en monnaies nationales pourrait être signé entre Moscou et Pékin "d'ici la fin de l'année". Enfin, à noter que la dette extérieure de la Russie est relativement basse. D'après les informations du ministère des Finances datant de novembre 2018, elle s'élève à seulement 47,2 milliards de dollars, soit une baisse de 6,5 milliards de dollars en quatre ans. Sachant que les réserves d'or du pays dépassent pratiquement 10 fois ce montant.
La Coupe du monde de football 2018 D'aucuns, sportifs en général et férus du football reconnaissent que le Mondial de cette année 2018 a été une véritable réussite russe. D'ailleurs, la FIFA, instance internationale de cette discipline a écrit sur son site internet, juste après la fin du Mondial et la consécration de la France championne du monde, que La Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018 a dépassé toutes les attentes. À ce titre, la Russie peut légitimement s'enorgueillir d'avoir organisé l'une des plus belles éditions de tous les temps. Au moment d'accueillir l'épreuve suprême, le pays s'était fixé pour objectif de laisser un héritage durable aux générations futures. Les effets de Russie 2018 continueront certainement à se faire sentir pendant de nombreuses années. Six mois seulement après la fin du tournoi, le premier bilan est déjà largement positif.