Toutes les conventions de branches seront bientôt finalisées. C'est, du moins, ce qu'indique l'Union générale des travailleurs algériens. En effet, la Centrale syndicale se veut rassurante en affirmant que les conventions de branches des trois entreprises économiques restées en suspens depuis le début des négociations avec les Sociétés de gestion des participations (SGP) devront être signées "au plus tard début janvier 2007". C'est dans ce contexte que secrétaire général de l'UGTA, M. Sidi Saïd, a indiqué que les conventions de branches des trois entreprises économiques restées en suspens, à savoir celles d'Air Algérie, des ports d'Algérie (Sogeports) et du groupe bois, "seront signées avant la fin de décembre ou début janvier". L'essentiel, a estimé M. Sidi Saïd, est que les négociations entre les représentants des travailleurs et ceux des Sociétés de gestion des participations (SGP) "vont bon train". Il a indiqué que les trois entreprises en question sont actuellement en négociation, affichant, par la même occasion, sa satisfaction de constater l'inexistence de "blocages" entre les deux parties qui négocient. Et d'ajouter que "même si les conventions ne seront pas signées d'ici fin décembre, l'essentiel est qu'aucun blocage n'a été relevé lors des discussions". Le SG de la Centrale syndicale précisera, par ailleurs, que les négociations avec les entreprises des Ports d'Algérie seront finalisées, probablement lundi, alors que celles d'Air Algérie et du Groupe Bois sont en voie d'achèvement. 52 entreprises économiques sont concernées par les 32 conventions de branches qui, pour certaines d'entre elles, regroupent plusieurs entreprises, à l'exemple de la convention du secteur de l'agroalimentaire qui a été signée par six entités économiques. Pour rappel, 23 conventions de branches ont été signées au mois d'octobre dernier et ce, dans différents secteurs économiques, conclues après négociations entre les syndicalistes et les représentants des Sociétés de gestion des participations (SGP) et qui se sont soldées globalement par des augmentations oscillant entre 10 et 20%. Ces augmentations profiteront à près de 4 millions de travailleurs du secteur économique, en fonction des capacités financières de chaque entreprise. Le secteur du textile, qui connaît de sérieuses difficultés, ne bénéficiera toutefois que d'une petite augmentation de l'ordre de 3%. Celui de la mécanique, métallurgie et électronique, pour lequel il y a eu de profondes divergences entre la tutelle et les travailleurs sur la question salariale, connaîtra une augmentation de 13 à 18%.