La réunion du bureau national de l'Association générale des entrepreneurs algériens. (AGEA) autour de la situation critique que vivent les entreprises algériennes est sans appel. En effet, l'AGEA estime que la situation où se trouve les PME-PMI en Algérie est très inquiétante. Dans un communiqué transmis samedi à notre rédaction, l'association note que ces entreprises souffrent d'une exclusion dans l'élaboration et la distribution des projets. Cette exclusion constitue un handicap réel pour leurs capacités de réalisation. Le communiqué précise que ces projets sont à leur portée et, malheureusement, ils ne sont confiés qu'aux entreprises étrangères. Toutefois, les entrepreneurs rappellent que les beaux jours des puissances industrielles actuelles est le résultat d'une conjugaison des efforts avec leurs petites entreprises, artisans, PME-PMI. D'autre part, l'AGEA estime que les conditions d'existence de la PME - PMI n'a jamais bénéficié de la considération réelle dans le cadre de la politique de développement national, bien qu'elle a participé activement et seule durant les années de braise. A cet égard, le communiqué de presse souligne que les entreprises algériennes ne sont pas traitées au même pied d'égalité avec les entreprises étrangères Pourtant, nombre d'entre elles réalisent des merveilles, souvent avec des mains nues dans la construction. Par ailleurs, la question posée par cette association c'est : pourquoi les réelles capacités de ces entreprises ne sont pas associées aux programmes de construction ? Selon l'AGEA , l'entreprise algérienne de taille PME-PMI est en mesure de construire sans l'aide d'aucune technologie étrangère, pour peu que les pouvoirs publics ouvrent les marchés en sa direction et en révisant le code des marchés publics 02/250. A cet effet, l'Association des entrepreneurs algériens, appelle les pouvoirs publics à donner plus de considération à la PME-PMI, car elle incarne la santé d'un pays. Le secteur privé du BTPH s'impose de plus en plus par son travail, ses performances et sa créativité, malgré sa marginalisation. Cependant, ces derniers se sont montrés optimistes et favorables à la décision de la mise à niveau au profit des entreprises nationales tout en souhaitant qu'elle concernera aussi son environnement, à savoir l'administration, pour éradiquer les hostilités et éliminer les obstacles " bureaucratiques " qui empêchent le secteur du bâtiment, en particulier et toutes les entreprises nationales, en général, de se développer.