«La jeunesse et ses préoccupations en matière d'économie» est le thème retenu des travaux sur le Colloque international entre authenticité et modernité organisé par le Haut conseil islamique (HCI), hier, à Alger.Les participants à ce Colloque se sont donc penchés sur cette problématique en présence de scientifiques de diverses disciplines, des experts et de chercheurs nationaux et internationaux. Dans ce contexte, le dispositif Ansej a été évoqué. A vrai dire, en dépit de ses résultats positifs, 25% des projets inscrits n'ont pas vu le jour. En effet, les jeunes dans le monde de l'économie sont un maillon fort à promouvoir selon des chiffres avancés par les experts et chercheurs. En 32 ans, c'est-à-dire entre les années 1966 et 1998, le nombre de personnes en âge de travailler, entre 20 ans et 39 ans, est passé de 36 à 45 %, et en parallèle le marché du travail n'arrive pas toujours à absorber le taux de chômage, ce qui rend d'ailleurs la tâche beaucoup plus difficile à l'économie nationale. Néanmoins, les différentes formules proposées pour prendre en charge les jeunes en quête d'emplois à l'instar de toutes les formules proposées, à titre d'exemple l'Anseg (Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes) a pu d'ailleurs créer des dizaines voire des milliers de postes d'emploi, selon Oueld Zmerli Madani représentant de l'Ansej qui indique, à ce propos, que «beaucoup d'entraves ont été tout de même rencontrées par les jeunes promoteurs telles que la bureaucratie ce qui a engendré un taux d'échec estimé à 25%». Cependant, ces dispositifs sont, en quelque sorte, des formules à encourager les jeunes promoteurs, mais selon les experts, beaucoup reste à faire et ceci devrait être complété par une politique de l'emploi basée notamment sur le management. Il convient de noter que les travaux se poursuivront en conférences-débats et les trois ateliers (santé et fléau social, éducation et emploi, éducation et culture) finaliseront les approches et les moyens pouvant compléter ceux des institutions de l'Etat, de la société civile. Il est utile de rappeler que ce Colloque contribue à aider à trouver une réponse aux attentes des jeunes dans le monde. Le président du Haut conseil islamique (HCI), M. Cheikh Bouamrane, a appelé, à cet égard, la conjugaison des efforts de tous pour la prise en charge des préoccupations de la jeunesse qui représente les deux tiers de la population algérienne. Dans une déclaration à la presse en marge des travaux du Colloque international sur “La jeunesse, entre authenticité et modernité”, M. Bouamrane a souligné la nécessité d'œuvrer à trouver des solutions aux problèmes des jeunes, notamment le travail et le logement. Il a tenu à faire remarquer qu'en leur assurant l'emploi, les jeunes renonceront à l'émigration clandestine et resteront dans leur pays pour contribuer à son développement.