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L'économiste Ferhat AÎT Ali : " Une grève générale constituerait un danger pour le pays "
Publié dans Le Maghreb le 26 - 03 - 2019

Le naufrage politique actuel, le rejet de la prolongation du mandat présidentiel est en train de tourner à la crise économique qui viendrait s'ajouter à celle dont souffre l'Algérie depuis la chute du cours du brut sur le marché mondial depuis 2014 ;les conséquences seraient désastreuses si l'appel anonyme lancé ces derniers jours parviendrait à se concrétiser surtout dans certains secteurs sensibles à l'image des hydrocarbures, les transports et les inspections des impôts.
A ce propos, notre confrère El-Watan dans son édition d'hier s'interroge : le recours à une grève générale pourrait-il constituer un moyen de pression efficace sur le régime en place ?
Ce genre d'action ne peut être le fait de parties anonymes et suivi par la population pour les conséquences que cela entraînera sur le devenir du pays, et les couches les plus fragiles de la société dans une première phase, ensuite sur toutes les classes dans une deuxième phase plus proche que l'on ne le pense. L'auteur de l'article poursuit que le recours à une grève générale pourrait être une pression sur d'autres parties du système qui, entre l'entêtement d'une clique à s'imposer par la force et les démarches radicales et suicidaires de la société, choisiront certainement la société et seront forcées de signifier la fin du jeu à ceux dont l'Algérie peut se passer, mais qui ne semblent pas de cet avis. Il y a lieu de jauger les intentions des uns et des autres à travers ces appels et actions que personne ne veut parrainer, sachant leur caractère gravissime, et la population ne doit pas s'inscrire dans le suivisme de toute partie qui n'est pas identifiée et de toute action ayant des relents insurrectionnels et des projections de chaos à récupérer après.
Quel serait l'impact d'une telle action de protestation sur l'économie nationale ? La réponse a été donnée hier sur les colonnes d'El-Watan par l'économiste Ferhat Aït Ali. D'après lui et pour le secteur des hydrocarbures, un arrêt des pompages et des installations de raffinage et de liquéfaction pour le GNL, aura des résultats irréversibles sur les gisements, les installations et la bonne marche de la vie quotidienne à moyen et long termes. Il rappelle à ce sujet que certains ont tendance à oublier que nos centrales électriques fonctionnent au gaz, ce que les initiateurs de l'appel savent bien sûr, et que faute d'électricité en distribution régulière, ce sera la paralysie totale de beaucoup d'infrastructures, dont les hôpitaux et les services de sécurité et ceci est un acte de guerre, pas une contestation. Pour les transports, M Aït Ali note qu'il ne faut pas leur demander de faire la grève si Naftal est de la partie, elle sera faite de facto et malgré eux , mais il se trouve que le transport en Algérie n'est pas public, en dehors de l'aérien, et de ce fait, ce sont juste les privés qui sont invités à paralyser le pays, en matière d'approvisionnement, avec le rush que personne n'appréhende en matière de pénuries, de passe-droits et autres troubles dus au manque de produits vitaux pour le citoyen
Quand à la grève des impôts, cet économiste souligne que si c'est une grève des fonctionnaires, elle n'aura aucun impact pour quelques jours, mais si elle est illimitée, c'est un acte de rébellion , selon les lois du pays, par contre, le refus de verser l'impôt organisé et concerté est un acte de guerre contre n'importe quel Etat et il faudra, à partir de là, quitter la logique de la contestation pour celle de l'insurrection généralisée pour que la démocratie soit logique M. Aït Ali rappelle que même le FLN, qui était en guerre contre le colonialisme, n'a jamais ordonné un refus de verser l'impôt au système colonial, sachant que les indigènes fortunés seraient mis en faillite ou emprisonnés, le privant de sa seule source de financement sérieuse. Plus loin il dit qu'une grève générale n'a aucun sens si elle est d'un seul jour, et des trajectoires dangereuses si elle s'installe dans la durée, sauf si l'éventualité de voir cette menace se concrétiser opère des décantations dans le pouvoir avant sa mise en branle ; mais au-delà de la menace, c'est extrêmement dangereux pour tous.


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