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Nucléaire, missiles, écologie… La liste des traités dénoncés par les USA n'en finit pas
Publié dans Le Maghreb le 06 - 05 - 2019

Donald Trump a promis de revenir sur la signature du Traité sur le commerce des armes (TCA) par les États-Unis. Cet traité est loin d'être le premier que Washington a récemment jugé désavantageux. Sputnik rappelle quels autres accords internationaux, parfois négociés de longue date, ont été révoqués par l'administration américaine.
Les États-Unis ne ratifieront pas le Traité sur le commerce des armes (TCA) de l'Onu qu'ils ont signé en 2013, a déclaré le 26 avril Donald Trump. Cette décision s'inscrit dans la politique américaine de quitter les organisations internationale et de dénoncer les traités devenus "incommodes". La liste de ces sorties unilatérales, dénoncées par ses alliés comme par l'ensemble de la communauté internationale, s'allonge.

Traité sur le commerce des armes (TCA)
"L'Amérique rejette ce traité. Nous ne laisserons jamais des bureaucrates étrangers piétiner les libertés garanties par le deuxième amendement" de la Constitution américaine, a lancé le 26 avril le Président Trump, lors d'un discours à Indianapolis devant la National Rifle Association (NRA), puissant lobby des armes à feu. Adopté en 2013 par l'Onu, le traité TCA (ATT) est le premier texte majeur sur le désarmement depuis le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, d'après les médias. Les pays signataires s'engagent à arrêter la circulation d'armes à destination de pays où l'on sait qu'elles serviraient à commettre ou à faciliter un génocide, des crimes contre l'humanité, ou d'autres atteintes graves aux droits de l'Homme. Les États-Unis, de loin le premier producteur et exportateur d'armes au monde, ont signé ce document dès 2013, mais le Congrès ne l'a jamais ratifié.

Traité FNI
Le 1er février, Donald Trump a annoncé que les États-Unis cesseraient dès le lendemain de respecter le Traité sur les armes nucléaires à portée intermédiaire (FNI), signé en 1987 par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev. Aux termes de l'accord, la Russie et les États-Unis s'étaient engagé à détruire tous leurs missiles de moyenne portée (entre 1.000 et 5.500 km) et de courte portée (500-1.000 km), et à ne plus en avoir à l'avenir. À la mi-mars, une porte-parole du Pentagone, Michelle Baldanza, a annoncé à Sputnik qu'après le retrait du traité, les États-Unis avaient commencé la production de pièces destinées à des tests de prototypes non nucléaires de missiles basés au sol et interdits par ce document.

UNESCO
Le 31 décembre 2018, les États-Unis se sont officiellement retirés de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) l'accusant de "partialité anti-israélienne", d'après les médias. Washington avait cessé de financer l'UNESCO en 2011, en signe de protestation contre sa décision d'accepter l'adhésion de la Palestine, qui ne fait pas partie de l'Onu.
En 1984, l'administration de Ronald Reagan avait déjà abandonné l'organisation l'accusant d'antiaméricanisme et de gestion controversée, mais en 2003, les États-Unis avaient réintégré l'organisation.

Convention de Vienne sur les relations diplomatiques
Le 3 octobre 2018, le conseiller à la sécurité nationale du Président Trump, John Bolton, a proclamé le retrait de son pays du protocole additionnel à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961. Ce texte reconnaît la "juridiction obligatoire de la Cour internationale de justice (CIJ) pour la solution de tous les différends" relatifs à la violation ou l'application de la Convention.
Selon M. Bolton, cette décision a été prise en raison de la plainte déposée "par le soi-disant État de Palestine" auprès de la CIJ "pour contester le transfert de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem".
Le retrait américain du protocole a aussi coïncidé avec la décision de la CIJ concernant la plainte de l'Iran contre les sanctions américaines. Le 3 octobre, la CIJ a ordonné aux États-Unis de s'assurer que leurs sanctions n'affectent pas la situation humanitaire en Iran et ne mettent pas en péril l'aviation civile iranienne.

OMC
Fin août, Donald Trump a menacé de retirer les États-Unis de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Il a noté que, depuis de nombreuses années, les États-Unis étaient "très mal" traités par l'OMC.
En février 2018, Donald Trump avait qualifié l'OMC de "catastrophe" qui empêchait son pays "de faire de bonnes affaires". Ensuite il n'a cessé de critiquer cette organisation.

Conseil des droits de l'Homme de l'Onu
Le 19 juin 2018, les États-Unis ont annoncé leur retrait du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu (CDH) établi à Genève, qui "sape leurs intérêts nationaux".
Selon la représentante permanente des États-Unis à l'Onu, Nikki Haley, Washington poursuivrait la lutte pour les droits de l'Homme en dehors du Conseil.
En janvier, le journal britannique The Guardian a annoncé que les 13 dernières requêtes envoyées par des rapporteurs spéciaux de l'Onu, et portant sur des violations des droits de l'Homme aux États-Unis, avaient été ignorées par le département d'État américain.

Accord nucléaire avec l'Iran
Le 8 mai 2018, les États-Unis se sont retirés de l'accord sur le nucléaire iranien endossé par les Nations unies. Malgré les déclarations de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur le respect par l'Iran de ses engagements, l'administration de Donald Trump estime que ce document permet à l'Iran de se doter d'une bombe nucléaire en contournant les restrictions.

Accord sur le climat
Le 1er juin 2017, les États-Unis, deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète, ont annoncé leur retrait de l'accord de lutte contre le réchauffement climatique scellé à la COP21 à Paris en 2015.
Selon Donald Trump, cet accord, qui oblige les États-Unis à limiter leurs émissions de carbone, nuit aux entreprises américaines et affaiblit la souveraineté des États-Unis. En septembre 2017, le Président a déclaré qu'il avait laissé la porte ouverte à une éventuelle réintégration, mais qu'il n'allait pas laisser l'accord priver les États-Unis d'un avantage concurrentiel. Au cours de sa campagne électorale de 2016, M.Trump avait déjà qualifié le changement climatique de "canular" et s'était engagé à "cesser de verser des dollars américains aux programmes de lutte contre le réchauffement de la planète de l'Onu".
Traité TPP
Le 23 janvier 2017, Donald Trump a donné l'ordre de retirer les États-Unis du Partenariat Trans pacifique (TPP) "désastreux", promu par Barack Obama. M. Trump a expliqué que l'accord, conclu avec une douzaine de pays, notamment les États-Unis, le Japon, la Malaisie, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada et le Mexique, nuirait à l'économie et aux travailleurs américains. En avril 2018, les médias ont annoncé que les États-Unis étudiaient la possibilité de signer un autre accord TPP qu'ils jugeraient plus avantageux.

Traité ALENA
Le 23 janvier 2017, l'actuel Président américain a aussi ordonné de lancer des négociations avec le Mexique et le Canada sur le changement des modalités du Traité de libre-échange nord-américain (ALENA ou NAFTA en anglais). Selon lui, ce traité de 1994, le "pire accord jamais conclu", a entraîné la réduction des emplois et la chute des salaires aux États-Unis, en raison de l'arrivée d'une main-d'œuvre bon marché en provenance du Mexique ainsi que du transfert de sites de production sur le territoire mexicain. Après un an de négociations intenses qui ont notamment donné lieu à des menaces américaines de séparer les accords bilatéraux et de modifier les tarifs, le Traité ALENA a été remplacé le 30 novembre 2018 par un autre accord tripartite, Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), qui n'a pas encore été ratifié.

Financement de l'Onu
En septembre 2017, les États-Unis ont coupé plusieurs financements à des organes de l'Onu pour 2018-2019. Ils ont, en outre, réduit la somme versée aux opérations de maintien de la paix de l'Onu, de même que leurs dépenses pour le fonctionnement de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). En 2018, les États-Unis ont versé à l'UNRWA près de 60 millions de dollars (52 millions d'euros) au lieu des quelque 350 millions de dollars annuels (soit près de la moitié du budget de l'agence). Après cette réduction drastique de la contribution américaine, l'UNRWA a dû sacrifier certaines missions et licencier du personnel dans la bande de Gaza.


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