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Pour une sortie de crise constitutionnelle : L'engagement républicain du MDN
Publié dans Le Maghreb le 03 - 07 - 2019

Les conséquences de la crise politique que subit l'Algérie depuis plus de quatre mois s'entassent chaque jour comme si un malheur s'est abattu sur le pays, au peuple splendide, pacifique, doux politiquement et possédant une élite intellectuelle la plus subtile de l'Afrique et du Monde arabe.

Malheureusement, il y a des esprits au sein de la société qui opposent à l'analyse de la présente crise politique des mystères opaques. Pourtant, le rappel des faits, de la réalité par le Haut commandement de l'ANP est là pour éclairer l'atroce imbroglio vécu par l'Algérie durant tout un quart de siècle d'un régime prédateur. Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah dévoile à chaque occasion des dossiers qui donnent la véritable version des faits, la véritable prédation de l'Algérie. Des scandales lourds et frappants avec détails et arguments d'une arbitraire gouvernance du pays, des preuves étonnantes, criminelles et où la main corruptrice des consciences générant la grande corruption à tous les niveaux a été maîtresse. Un régime qui a déstabilisé, miné le sens de la responsabilité devant les problèmes de la société algérienne et au profit d'une bande. Un régime qui ressemble à une monarchie réactionnaire, ennemie de tout progrès économique, social, politique et démocratique.
Face à ces réalités, il est regrettable qu'un certain discours conscient ou inconscient ne fait que dépolitiser les citoyens de les induire en erreur sur l'engagement républicain de l'ANP à insister sur une sortie de crise constitutionnelle. Si les tribunes se multiplient sous divers chapiteaux, c'est que l'arène politique dans son errance opte pour un comportement " brutal ", au point que des observateurs évoquent même l'œil omniprésente de " malfaiteurs " politiques et sociaux. Avec dépit, on admet que certaines formations politiques soient passablement fortes mais le citoyen ne les respecte pas car elles ne se comportent pas intelligemment avec la voie de sortie de crise. Elles restent jusqu'à preuve du contraire des espaces où on ne peut se passer des ambitions personnelles et pour démontrer à tous que rien n'est fait en direction d'une pratique politique saine, génératrice de quiétude à la population. Les uns se cachent derrière une période de transition. Mais pilotée par qui ? les autres pour l'urgence de l'organisation de l'élection présidentielle mais sans pour autant suivre ses mécanismes sur le terrain, particulièrement le respect de la Constitution. La solution à la crise est devenue un slogan standard qui ne dépasse pas les sièges centraux des partis comme il y a une autre partie qui se couvre de sa propre idéologie fanatique où ses disciples ont tendance à se muer en autocrates-religieux défendant leur position à la manière d'un négus. C'est le scénario que souhaitent certains et leurs alliés à l'extérieur du pays. Ils idolâtrent les épisodes de la décennie noire pour se faire valoir sur la scène et au-devant de l'actualité sans doute non dénuée d'arrière-pensées manœuvrières à faire perdurer la crise politique. De fait, ces maux représentent aujourd'hui, de très graves menaces pour le pays, également des menaces sérieuses pour la cohésion de la société, et pour la stabilité des institutions de l'Etat, sur le développement économique et social du pays et sur le prestige international de l'Algérie, mais assurément réelles à la sécurité de la patrie.
Face à ce flou entretenu ici et là, ce qui est sûr, c'est qu'il faudra mieux se poser des questions sur l'avenir de la nation car d'aucuns s'attèlent sans aucune retenue à faire basculer les choses vers des périls dangereux et ce, au moment où l'Algérie connaît d'énormes difficultés économiques, sociales et politiques, pouvant être fatales aux aspirations fondamentales de liberté et de développement général du pays. Ces difficultés semblent bien intéresser les ennemis de la patrie et leurs commanditaires.
Les Algériens sont fatigués de cette pollution de leur quotidien par des politiques. Ces derniers cherchent quoi ? s'interrogent-t-on. Cela ne peut être l'affaire d'une classe politique de plus en plus frappée d'ostracisme et qui se traduit au fur et à mesure par ses difficultés à s'ancrer dans la société pour le pire des choses. Donc ?la solution à la crise, l'apaisement de cette tension ne peuvent être l'affaire de ces politiques, d'un seul homme, d'un seul parti, et c'est le peuple, lui seul, qui est en mesure de s'approprier cet " assainissement " et faire valoir sa domination et ses décisions et aucune exclusive ne doit être rejetée sur des personnes de bonne foi. Par son énergie, sa maturité, son intelligence, le mouvement populaire s'est placé au-dessus des conflits et des querelles politiques pour ne s'en tenir qu'à ses propres revendications.
De ce qui précède, le Haut commandement de l'ANP, est convaincu que la concrétisation des revendications populaires est possible, mais surtout indispensable pour permettre aussi de s'inscrire dans le véritable Etat de droit républicain émanant de la seule volonté du peuple, indispensable également pour permettre à l'Algérie de s'inscrire davantage dans le cortège des Nations qui avancent à travers le monde. Pour cela l'institution militaire plus que jamais préoccupée par la crise politique actuelle, entend d'abord mobiliser autour d'une seule et unique feuille de route de sortie de crise qu'elle s'assigne à garantir ; l'engagement de toute la collectivité nationale, la contribution active de la classe politique, les personnalités et la société civile. C'est précisément, dans cette grande perspective de sortie de l'impasse actuelle que le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah s'est engagé solennellement aux côtés du peuple dans la mise en œuvre des fondements d'une nouvelle république, dont la finalité n'est tout autre que la réhabilitation politique, démocratique, la promotion et le développement économique et social pour le seul intérêt du peuple.et de sa jeunesse. En effet, le peuple algérien est un peuple jeune. Plus de la moitié de la population algérienne a moins de vingt ans. Si à court terme une telle situation constitue une lourde charge pour la collectivité nationale, il n'est en revanche pas exagéré de dire que l'Algérie détient à travers sa jeunesse sa plus grande richesse.
Dans ces conditions, et pour articuler positivement les contraintes politiques, voire sociales, les embûches à la sortie de crise, la concrétisation des attentes citoyennes, le bon sens voudrait que la classe politique, les personnalités et la société civile adoptent une position réfléchie, pondérée et nuancée, qui privilégie le dialogue, c'est-à-dire l'intérêt collectif du peuple sur les intérêts politiciens.
Cela pour dire aussi que l'ordre républicain devra être de mise et conformément à la loi fondamentale du pays grâce à une autorité ferme, juste et rigoureuse tant il y a à cette maturité populaire à faire dans le bon sens de la démocratie et du désir ardent pour un vrai changement politique, une pratique politique saine au service de l'intérêt général. Aussi la recherche à la solution adéquate de la crise doit être consolidée et renforcée mais, au préalable, elle doit être assainie convenablement car, à présent, elle mise pour certains pour une situation absurde et conflictuelle avec le Haut commandement de l'ANP.


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