La recherche idoine de la solution à la crise politique actuelle, le dialogue global et inclusif que le chef de l'Etat, M. Abdelkader Bensalah et le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah ne cessent d'appeler et de justifier les motivations qui sont nationales semblent stagner à un certain niveau de la classe politique. En même temps, l'Etat, encourage toutes les initiatives de sortie de crise surtout celles qui consistent à laisser le peuple convenablement informé s'instruire des grands axes tels ceux avancés et expliqués par le chef de l'Etat et le vice-ministre de la Défense nationale et qui intéressent tout le monde, y compris la classe politique, les personnalités et la société civile pour sortir ensemble de cette grande, grave et vaste crevasse politique dans laquelle s'est engouffré le pays. Ce qui est d'actualité et d'agenda au sommet de l'Etat constitue un progrès certain. Peut-être dira-t-on que l'Etat sous un vocable empathique est exprimé en même temps qu'une nouvelle pédagogie de communication et d'information avec le peuple en rapport avec la conjoncture actuelle. Une meilleure pédagogie politique avec le peuple qui se manifeste à son égard dans une large proximité. Un respect nouveau. Cri de cœur révélateur. Le peuple veut trouver par lui-même, et en lui-même les " voix " de sont salut. Avec insistance encouragé patiemment par le Haut commandement de l'ANP, le mouvement citoyen a su capter une aspiration nouvelle à la démocratie et au changement, véritablement collective d'hommes et de femmes qui étaient anxieux d'être conduits, en aveugles, vers des lendemains obscurs par une bande de voleurs au pouvoir pendant vingt ans Evidemment, car la situation dans le champ politique est souvent polluée et qu'il y a agitations et manœuvres pour pervertir cette bonne nouvelle méthode d'approche avec le peuple. En effet, en cette phase difficile que traverse le pays, plus que jamais, une proximité plus rapprochée avec les citoyens, constituerait un " investissement " politique pensé, mesuré et réfléchi. Les voies du dialogue proposées par l'Etat constituent elles aussi plus que jamais la meilleure des réponses aux questions posées par la conjoncture actuelle elle-même, aux questions que pose le peuple. Un lapsus probablement volontaire, mais bien révélateur, mu dans le changement exigé par les revendications du mouvement populaire. Un vocabulaire qui est sans doute aussi significatif que l'offensive républicaine du Haut commandement de l'ANP à faire valoir les voies et les principes constitutionnels de sortie de crise. Il faut beaucoup d'imagination, de rigueur, de talent politique pour mettre en valeur cette nécessaire communication avec le peuple afin qu'il ne tombe pas dans le conformisme de ceux qui cherchent encore le statu quo et aucune solution à la crise. Si l'Etat et l'institution militaire attaquent si fort sur la crise, c'est pour mieux défendre la stabilité du pays. C'est une explication qui consiste, en effet, du singulier drame politique que traverse l'Algérie. Dans cet esprit, il convient de rappeler l'engagement pris par l'ANP d'avancer sur la voie qui mènera à la concrétisation de la volonté populaire, conformément aussi à son engagement à ce que la crise que traverse le pays soit surmontée afin de renouer avec le processus électoral et s'en remettre aux urnes pour l'élection d'un président de la République et de barrer ainsi la route à ceux qui revendiquent une période de transition qui constitue, à n'en pas douter, un choix aventureux qui n'a d'autre finalité que d'ébranler la stabilité du pays et de le plonger dans les futilités, source de déviations et d'égarements dont il serait difficile d'en sortir. L'engagement de l'Armée pour accompagner le peuple dans ses revendications, d'aller jusqu'au bout pour l'organisation du dialogue et la relance du processus électoral est sans doute d'un point de vue républicain, justifié et nécessaire. Evidemment, devant cette détermination, devant cet engagement fort, devant cette conjoncture difficile sans précédent dans l'histoire de l'Algérie contemporaine, certains politiques mi-inquiets, mi-ravis, se contentent de pousser des cris rageurs. Mais nul ne se hasarde à une explication globale, comme s'il était admis à jamais que la stratégie officielle de sortie de cette impasse à risque devait rester mystérieuse et ses motivations inexpliquées ; cette stratégie de sortie de crise est-elle si difficile à comprendre ou à y adhérer. Il n'est peut-être pas impossible, après tout, de percer les mystères de la classe politique nationale ? Mais, basta ! disent les patriotes sincères. Ce zèle intempestif de certains démontre qu'ils cherchent autre chose que la stabilité du pays, son développement économique et social et son prestige international. Telle est, sur le moment l'interprétation commune. Ce qui fait écrire à la revue El-Djeich dans sa livraison du mois de juillet : " Les mercenaires, les serviteurs zélés et autres pêcheurs en eaux troubles se cramponnent à toute bouée qui pourrait leur éviter d'être emportés par cette marée humaine qui se déverse dans les artères de toutes les villes et contrées du pays car, comme l'a souligné le général de corps d'armée : ''Les campagnes abjectes et récurrentes que ne cesse de subir le Commandement de l'ANP, après chaque pas sincère et étudié qu'il fait en toute conscience et perspicacité, ne sont que des campagnes stériles sans aucun résultat, car leurs objectifs sont désormais dévoilés et leurs intentions démasquées. Le peuple algérien a découvert leurs objectifs pernicieux et leurs moyens perfides pour les étouffer dans l'œuf'' ".