Sur un total de 14.400 logements inscrits au plan quinquennal, il ressort, selon les chiffres fournis par la direction du logement et des équipements publics (DLEP) que 9013 unités ont été concrétisés au même titre que 5400 autres dans le cadre rural où l'on relève également 4519 en cours et 5501 non lancés.Selon un état des lieux établis par le même organisme, il apparaît que la concrétisation de 3000 logements sociaux participatifs (LSP) bute sur une multitude de difficultés expliquant pourquoi 360 unités seulement ont pu voir le jour. Même constat pour la formule “ évolutif ” et F.O.N.A.L, lesquelles accusent respectivement 170 et 174 logements à l'arrêt. Il est mis en avant les problèmes du foncier, les retards dans les réalisations, l'écart vertigineux entre l'offre et la demande exacerbé par les logements “ otages ” de la distribution ainsi que les communes laissées en rade en matière de projets.Outre un déficit estimé à 11.000 logements, la précarité, l'insalubrité d'une grande partie du parc immobilier existant (plus de 15.000 sur les 142.442), les pouvoirs publics œuvrent à la levée de toutes les contraintes en tenant compte de plusieurs paramètres liés à l'évolution démographique (de 923.030 habitants, la population de la wilaya passera, en 2010, à un million d'âmes), les réserves foncières, la géologie des sites, les capacités d'études et de réalisation, la projection de la demande. Dans un autre contexte, l'OPGI doit se pencher sérieusement sur la “ camora ” des désistements et de la sous-location (on parle de sommes colossales au moment où l'Etat mène une grande bataille sur le front de l'habitat.