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Endettement extérieur selon l'économiste Sekkak: Une solution "partielle et limitée dans le temps" pour réduire le déficit budgétaire
Publié dans Le Maghreb le 17 - 10 - 2019

Le déficit budgétaire de l'Algérie, qui se chiffre aujourd'hui en milliards de dollars, est tel qu'on n'écarte plus désormais le recours à l'endettement extérieur dont on dit ne plus être un " tabou ".

L'économiste, Rachid Sekkak, a estimé que l'endettement extérieur est "une solution partielle et limitée dans le temps" qui doit répondre à certaines conditions pour réduire les déficits budgétaires et atténuer les déséquilibres de la balance des paiements.
L'économiste et ancien directeur de la division de la dette extérieure au niveau de la Banque d'Algérie a fait savoir lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale, que l'éventuel recours de l'Algérie à l'endettement extérieur est "une solution partielle mais qui reste insuffisante" pour couvrir les déficits budgétaires et atténuer les déséquilibres de la balance des paiements. Pour lui, la solution de l'endettement extérieur "ne représente qu'un moyen temporaire et très partiel" pour revenir aux équilibres budgétaires.
Rappelant que le déficit budgétaire du pays a débuté en 2013-2014 atteignant jusqu'à 15% du PIB du fait de l'effondrement de la fiscalité pétrolière, combiné au maintien très élevé de dépenses publiques, l'intervenant a affirmé que les finances publiques du pays "sont
insoutenables telles qu'elles sont aujourd'hui" .
Le déficit atteint alors un niveau représentant les 15% du PIB, alors que les pays européens ne peuvent dépasser les 3%.
Il rappelle au passage que le Fond de Régulation des Recettes, ce qui constitue en quelque sorte le carnet d'épargne pour un ménage, a été vidé en moins de 18 mois parce qu'on a préféré continuer de vivre au-dessus de nos moyens.
Pour faire face à ces déséquilibres, l'expert a plaidé pour la mise en place d'un programme qui trace la trajectoire budgétaire du pays pour accroître ses revenus et à réduire ses dépenses.
"Nous devons très clairement définir une trajectoire budgétaire, concernant la balance des paiements et mettre en place des réformes structurelles qui nous permettent d'atteindre ces objectifs", a-t-il estimé. De plus, cette dette éventuelle doit pouvoir créer de nouvelles sources d'exportation, d'emploi et de réduction des importations.
Selon l'économiste, un cadre institutionnel est nécessaire notamment à travers des compétences et des institutions spécialisées dans les marchés monétaires internationaux pour que l'Algérie puisse se tourner "dans les meilleures conditions" vers l'endettement extérieur.
"Il est nécessaire de convaincre les marchés internationaux sur la trajectoire budgétaire du pays et sur son programme de réformes structurelles pour pouvoir contracter de la dette extérieure dans les meilleures conditions pour le pays", a-t-il expliqué. Revenu sur la situation politique du pays, M. Sekkak s'est dit "profondément convaincu" que si l'Algérie retrouve rapidement sa stabilité sur le plan politique, il est possible de mettre en œuvre des réformes pouvant améliorer les finances du pays.
"Si nous arrivons à régler l'équation politique dans les meilleurs délais, il est tout à fait possible de mettre en place un programme de redressement économique sur des périodes de 5 à 7 ans qui nous remettra sur les rails", a-t-il affirmé.


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