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L'ancien directeur de la dette à la Banque d'Algérie :
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 10 - 2019

«La dette extérieure n'est plus un tabou politique», c'est ce qu'a affirmé, hier, l'ancien directeur de la banque d'Algérie, Rachid Sekak, tout en précisant que l'endettement extérieur ne sera pas suffisant pour couvrir les déficits.
Intervenant à l'émission «l'invité de la Rédaction» de la chaîne III, l'ancien directeur de la dette à la Banque d'Algérie a précisé que l'endettement extérieur ne sera pas suffisant pour couvrir les déficits, et il n'est pas la solution aux nécessaires ajustements qu'on doit prendre. Il a précisé également qu'en matière économique, il y a eu pas mal de tabou économique ces dernières années, d'ailleurs, la dette extérieur en était un, et le crédit documentaire en était un autre. Selon l'interlocuteur, «l'endettement extérieur ne pourra pas se substituer totalement à la planche à billets, parce que le niveau de nos déficits budgétaires et de la balance des paiements sont actuellement tellement élevés que l'endettement extérieur ne pourra pas être une solution», ajoutant que «la dette extérieure n'est plus un tabou politique». La solution à ces déficits, a son avis, c'est de travailler sur la réduction de ces déficits. L'endettement extérieur n'est qu'un moyen d'atténuer dans le temps, les coûts qui seront associés avec les mesures à prendre pour revenir à des équilibres budgétaires et de la balance de paiement. Répondant à une question sur la situation financière du pays, l'ancien directeur de la dette à la Banque d'Algérie, Rachid Sekak a prévenu que «si aucune mesure n'est prise pour gérer nos déficits budgétaires, nos problèmes s'aggraveront», tout en expliquant que pour «les équilibres extérieurs, nous avons la chance de disposer encore d'un niveau suffisant de réserves de change qui nous permet sur le volet équilibres extérieurs de tenir trois ou quatre ans. Mais au niveau du budget, les mesures à prendre sont des mesures urgentes». «Malheureusement, notre pays a des dépenses qui sont très largement supérieures à ses revenus», a-t-il regretté. Le même responsable a indiqué que le déficit budgétaire ne date pas d'aujourd'hui, il date de 2013, 2014, et ce, en raison de l'effondrement de la fiscalité pétrolière, nous avons maintenu un niveau très élevé de dépenses publiques. Le déficit a atteint alors un niveau représentant les 15% du PIB, alors que les pays européens ne peuvent dépasser les 3%. Il a recommandé des mesures à prendre. «Il n'y a pas de miracle, c'est comme pour un ménage, on doit choisir entre augmenter ses revenus ou réduire ses dépenses», ou les deux à la fois», a-t-il souligné. Rachid Sekak précise qu'avec «un déficit de la balance de payement de 20 milliards de dollars annuels, le très court terme sera très difficile à gérer, mais je reste profondément convaincu que si nous arrivons à régler l'équation politique dans les meilleurs délais, il est tout à fait possible de mettre en place un programme de redressement économique sur des périodes de cinq à sept ans».

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