Les défis et les attentes sont énormes et croissent de façon exponentielle au fur et à mesure qu'ils s'acheminent vers la sortie de crise pour aboutir à la tenue de l'élection présidentielle prévue le 12 décembre 2O19 vers cette destination le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah et le vice-ministre ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah ont à l'occasion de leur message respectif à l'occasion de la commémoration du 65e anniversaire de la Révolution du 1er Novembre 1954 réaffirmé les gages et les garanties qu'ils ont donnés afin de sortir le pays de cette profonde crise politique, des engagements convenus pour être plus factuels possibles pour ce qui concerne l'accompagnement du peuple dans ses légitimes revendications au changement du système de gouvernance en vogue en Algérie depuis avril 1999. Un engagement déjà compris par le peuple, car en ces temps de crise et de tentatives d'entraver le processus électoral, le commun des Algériens est convaincu que le boniment ou l'hypocrisie qu'utilisent certains n'ont pas droit de cité. Le concept du plus rien ne sera comme avant épousé par la majorité des Algériens au lendemain de l'avènement du mouvement citoyen, le 22 février 2O19 est en train de se matérialiser dans les discours et allocutions du chef de l'Etat et du vice-ministre de la Défense nationale à travers des annonces fortes et sans ambiguïté et contredisent la propagande ressassée par certaines parties comme d'habitude et depuis le début de la crise, une propagande incongrue et incohérente, qui va du simple maquillage de la réalité jusqu'à sa déformation totale pour des desseins inavoués, notamment la déstabilisation du pays à travers le maintien du statuquo. Tout le monde sait, en effet, que la pierre angulaire de la stratégie de rupture avec les pratiques de l'ancien pouvoir durant une vingtaine d'années prononcée dans le discours des hautes autorités du pays demeure l'assainissement de l'environnement politique et économique débarrassé de la bande et de ses relais. Ce qui fait dire au chef de l'Etat que : " L'Algérie des Chouhada requiert, en ces moments sensibles, un réaménagement de priorités pour éviter des conséquences incertaines. Aussi, avais-je déclaré, en m'engageant à agir conformément à la Constitution, que l'Etat était à l'écoute des aspirations profondes et légitimes de notre peuple au changement radical du mode de gouvernance et l'avènement d'une nouvelle ère, fondée sur le respect des principes de la démocratie, de l'Etat de droit et de la justice sociale ". Cette voie vers la démocratie va forcément passer par l'organisation de l'élection présidentielle, et c'est sûr que chemin faisant, l'Etat et le Haut commandement de l'ANP qui sont en train de jouer le rôle " d'escorte de tête " au changement et la tenue du scrutin présidentiel vont rencontrer des parties contraires et même farouchement hostiles au changement et aussi adversaires déclarés des revendications populaires. Mais qu'à cela ne tienne, il faudra, pour une fois pour d'aucuns de reconnaître la réalité, avoir le courage de dire que le pays avance dans la bonne direction. C'est déjà senti depuis longtemps dans les allocutions du vice-ministre de la Défense nationale. " Nous constatons aujourd'hui que le peuple algérien, notamment les jeunes, a atteint un haut degré de conscience et est résolu à se diriger vers la tenue des présidentielles, mettant ainsi en échec les desseins de la bande et de ses relais, habitués à exercera le chantage politique, à travers des porte-voix qui utilisent certaines tribunes médiatiques tendancieuses tentant en vain d'entraver cette noble démarche ". Le chef d'état-major de l'ANP suit une " stratégie judicieuse " et bien étudiée, et œuvre à mettre en place toutes les conditions idoines permettant d'organiser ces élections dans toutes leurs étapes dans de bonnes conditions, mettant en garde encore une fois ceux qui tentent de perturber et troubler la sérénité de cette importante échéance et que la justice leur fera face à travers la stricte application de la loi.