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Election présidentielle du 12 décembre Les cinq candidats en lice continuent à cravacher !
Publié dans Le Maghreb le 19 - 11 - 2019


Par: Med Wali
Au deuxième jour de l'entame de leurs campagnes électorales, les cinq candidats en lice à la magistrature suprême du 12 décembre prochain, ont poursuivi, hier, leur périple à travers des meetings, rencontres ou à travers même les médias, afin d'expliquer leurs programmes respectifs, et ce, pour tenter de convaincre les électeurs et autres sympathisants de se rendre aux urnes en masse le jour du scrutin.

En dépit, d'une première journée mi-figue mi-raisin, à la suite de la contestation populaire qui est contre la tenue de scrutin, les cinq prétendants à la présidence tenteront néanmoins de s'affirmer, lors de ces trois semaines de campagne, ce qui veut dire que les candidats auront encore fort à faire pour rétablir la confiance avec le peuple…

Abdelmadjid Tebboune, promet de satisfaire les exigences populaires
Attendu dans l'après-midi à Adrar pour animer un meeting populaire, le candidat à l'élection présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelmadjid Tebboune, s'est exprimé, hier, d'abord sur les ondes de la Radio nationale chaîne III, avant de sortir sur le terrain. Ce candidat a d'emblée jugé que " la société civile n'a été formatée par quiconque ", ajoutant que " c'est à cette dernière de s'impliquer pour faire de sa présence à un vrai contre-pouvoir ". L'ex-chef de l'Exécutif observe que " les partis politiques ne sont pas arrivés à encadrer la population, compte-tenu, indique-t-il, de leurs programmes. " Résultat, constate-t-il, " quand la rue veut s'exprimer, elle le fait toute seule ". Faut-il mettre le FLN au musée, comme le réclame une partie des Algériens ? Pour répondre à cette question, Tebboune, autant que pour ce qui concerne les autres partis, nul n'a le droit de dissoudre celui-ci, c'est aux citoyens, ajoute-t-il, " de le décider par le biais des urnes. "
De l'éventualité d'une " refonte globale de la Constitution ", l'intervenant déclare ne s'être jamais engagé sur cette voie, ajoutant que " pour ceux qui ont été élus ", les circonstances " risquent " de déboucher sur une nouvelle Constitution et une nouvelle loi électorale, mais sur la base d'une élection. S'il est élu, Tebboune promet de répondre, sur des bases constitutionnelles et juridiques, aux " exigences " populaires d'aborder une nouvelle ère. " L'Algérie de 2019 n'étant plus celle de 1988 ", il assure qu'il sera fidèle à ces exigences. Reconnaissant que par le passé, les centres de décisions n'étaient pas suffisamment ouverts aux jeunes compétences, il s'engage à institutionnaliser cette ouverture à leur profit, sur la base de la parité.
Déclarant, par ailleurs, être en faveur de l'élimination de l'argent de la vie politique, où les jeunes, tout comme les démunis, " n'avaient aucune chance ". Il considère que " l'aide que l'Etat pourrait apporter, ne se résume cependant pas en un soutien financier." De la lutte contre la corruption, il répond que celle-ci a commencé et qu'il faut donc la continuer, " parce qu'elle a gangréné la société à tous les niveaux ".
Interrogé sur la politique internationale de l'Algérie, notamment avec l'ancienne force coloniale, la France, ce candidat dira que " on a des relations passionnelles, maintenant, lorsque vous constatez l'Algérie est au cœur des élections internes à la France. L'Algérie c'était tous azimuts, il y a des partis des extrêmes droites qui ont été crées à cause de l'Algérie, et bien d'autres… " " Nous avons une relation chahutée, passionnelle, passionnée, il faudrait bien qu'un jour on laisse l'Algérie aux Algériens ", affirme ce candidat. En connaissance du crime colonial, c'est important pour vous ? A cette question, l'ancien Premier ministre n'a pas hésité de souligner que ceci " est très important pour nous et pour eux, parce qu'il faut qu'il se dégage de ces problèmes-là. L'ignorance de ces problèmes cela ne veut pas dire qu'ils n'existent pas. Je pense que de 1830 à 1962, certains historiens nous disent qu'il y a eu 5 millions 630 000 martyrs, dont 1 million 500 000 pendant la Guerre de libération, et il faut en parler sur ça. 1,5 million est un pourcentage énorme pour la population de cette époque-là ", et de poursuivre dans le même sillage " l'Algérie n'a jamais atteint 10 millions d'habitants (avant 1962), imaginez-vous ces chiffres, ils sont horribles", a-t-il dit.

Benflis : " Le président doit être pour tous les Algériens "
De son côté, Ali Benflis, a déclaré hier, lors d'un rassemblement populaire tenu dans la wilaya de Souk Ahras que " le président de la République doit être pour tous les Algériens. Il est de notre devoir d'unir le peuple car notre sang est un, et que l'emblème et l'hymne national appartiennent à tout le monde ", c'est avec ces mots que le président de " Talaie El Houriyat " a essayé de réchauffer ces partisans présents à la Maison de la culture " Tahar Ouattar ". " L'Algérie vit aujourd'hui, une crise politique, sociale et économique atroce ", s'assurant qu'" il obtient des solutions adéquates qui peuvent éviter le pire au pays. On va travailler dur pour les concrétiser." Benflis a promis de " construire une légitimité sur tous les niveaux, l'élaboration d'une nouvelle constitution qui sépare les pouvoirs et un parlement librement choisi par le peuple. " Il a souligné dans ce contexte qu'" il mettra une nouvelle loi électorale qui sera faite en consultation avec la classe politique, sous l'égide du président de la République. " S'agissant de l'opposition, l'ancien chef de gouvernement a insisté " sur la nécessité de sa protection, à travers la promulgation d'une loi afin de protéger l'opposition de l'injustice." Par ailleurs, Ali Benflis est revenu pour parler des élections de 2004, où il a confirmé qu'" il avait présenté sa candidature à l'époque, tout en sachant qu'elles avaient été fraudées, et ce, pour que le peuple témoigne l'injustice de l'ancien système politique." Entre autres, afin de protéger et de conserver les fonds publics, ce candidat assure que " s'il est président, j'exigerais des comptes sur tous les niveaux, à travers la libération de la Cour des comptes et celle de la Justice pour l'entame des contrôles judicaires", affirme l'ancien ministre de la Justice.
Sur un autre volet, Ali Benflis a promis de mettre fin aux souffrances que subissent la population du Sud actuellement, atout en affirmant que " l'ancien régime a gâché plusieurs projets dans les régions du sud du pays, notamment des investissements dans l'énergie solaire, qui permettront à la population de ne pas payer des factures d'électricité trop élevées. " Benflis a ajouté, par ailleurs, qu'" il réduirait le budget de gestion de 20% et éliminerait le gaspillage et l'extravagance des institutions de l'Etat. " Et de souligner " la bande a vidé le Trésor public, comme elle l'a privé de projets fructueux", Benflis a pointé du doigt, l'ancien régime lorsqu'il a privé les Algériens d'emprunter l'argent de l'étranger pour le lancement de certains projets essentiels." Pour rappel, le chef de file de " Talaie el Houriyat ", Ali Benflis avait animé un autre meeting, hier dans la fin de l'après-midi, à la Maison de la culture Abdelmadjid Chefai à Guelma.

Belaïd et Bengrina à Blida et Aïn Defla respectivement, alors que Mihoubi décide de marquer une pause
S'agissant du candidat du RND, Azzedine Mihoubi, ce dernier a choisi de faire une halte et ne pas animer de meeting, pour le 2e jour de la campagne électorale, contrairement à ses concurrents. Rappelant que l'ancien ministre de la Culture, a lui aussi visité une zaouïa dans la wilaya d'Adrar à l'entame de périple. Une visite qui l'a apparemment ému puisqu'il n'a pas pu s'empêcher de verser quelques larmes. De son côté, Abdelkader Bengrina a choisi la wilaya de Blida pour le second jour de la campagne. Son passage dans la ville des Roses a été une occasion pour le candidat de se souvenir du défunt Mahfoud Nahnah qui est originaire de Blida. Après Adrar, c'est à Ain Defla que le plus jeune des candidats, Abdelaziz Belaïd a posé ses valises. Il a animé un meeting, hier, dans l'après-midi. Sa visite à une zaouïa dimanche a suscité une polémique qui a fait réagir le porte-parole de l'instance indépendante des élections Ali Drâa. Ce dernier a rappelé que la visite des lieux de culte n'était pas interdites mais il a également mis en garde contre l'instrumentalisation de ces lieux à des fins de campagne.


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