Le message du scrutin présidentiel de jeudi, 12 décembre est clair : Il a marqué une fois de plus la maturité démocratique des Algériens et la solidité des institutions de la République. En dépit, des obstacles, la violence dans certaines régions du pays pour empêcher les citoyens à se rendre aux urnes, des électrices et électeurs qui n'ont pas trouvé leur nom dans les listes électorales, le taux de participation enregistré au niveau national à savoir 41,13 % est tout à fait raisonnable et devrait être qualifié d'historique à cause du haut contenu politique et de signification qu'il aura pour l'histoire future de la démocratie. Un tel taux de participation aurait été plus élevé sans certains obstacles qui ont été provoqués pour ternir la démocratie naissance dans le pays. Les citoyennes et citoyens qui se sont rendus aux urnes jeudi ont exprimé leurs profondes aspirations à " respirer " une nouvelle ère que chaque Algérien cesse de souffrir. Le scrutin a par ailleurs confirmé la fidélité de l'état-major de l'ANP à accompagner le peuple dans la satisfaction de ses revendications. La tenue de l'organisation présidentielle dans les délais constitutionnels a fermé définitivement la porte à toute autre surenchère et d'éviter ainsi à l'Algérie les menaces et les manœuvres d'instabilité politique et socio-économiques inscrites dans l'agenda de ses ennemis internes et externes et que les acolytes de la bande continuent de jouer un rôle affiché pour le pourrissement de la situation. .Déjà, il est reconnu que le régime électoral amendé s'ajuste aux plus hauts standards de démocratie, exactitude et transparence à mettre sur le crédit de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Dans ce contexte, l'élection présidentielle prend un relief bien particulier des plus performants quant à l'intensification des segments et principes de la démocratie participative, et que c'est encore le peuple qui aura toujours le dernier mot. Il s'agit d'un signal fort pour rappeler au monde entier qu'en Algérie, c'est le peuple qui décide sans aucune contrainte. Tout ceci pour dire que la sortie de sortie est bien vivante, que les Algériens ont pris en main leur propre destin.et qu'ils sont en mesure de résoudre leurs problèmes internes sans l'intromission de forces ou de cercles étrangers. A présent que la crise peut être classée de " parenthèse ", ce qui frappe le plus, c'est la capacité de cette mobilisation populaire pour le changement à inscrire dans son caractère pacifique et civilisationnel, sans avoir subi les bains de sang qui ont endeuillé par exemple le Soudan, l'Irak ou les provocations miliciennes dans d'autres pays. Le mouvement citoyen en dépit des manipulations, les tentatives de sa récupération, a fait preuve d'une extraordinaire discipline collective pour imposer la non-violence. A travers l'élection du nouveau locataire du Palais d'El-Mouradia, M. Abdelmadjid Tebboune, c'est l'Algérie qui passe à une nouvelle phase à travers laquelle le peuple, la classe politique et les composantes de la société civile se sont donné une " adresse " à qui toutes les doléances, aspirations seront libellées dans un objectif de débattre ensemble du présent et du futur de la nation pour réaliser le changement ensemble afin aussi de ne pas laisser de place aux ennemis de la Patrie et à l'ingérence étrangère.. C'est-là le mot d'ordre lancé par M. Tebboune " servir le pays ensemble " promettant sa détermination pour ouvrir des opportunités de lendemains meilleurs, notamment une réforme globale de l'Etat dans tous ses démembrements et des institutions de la République assurant ainsi l'avènement d'un Etat de droit au service du peuple, un Etat moderne, efficace et légitime par sa performance et un Etat stratège prometteur de développement et garant de l'intérêt général. Tout cela ne peut donc se réaliser sans la moralisation de la vie politique et publique et le renforcement de la bonne gouvernance à travers : la séparation de l'argent et de la politique ; une lutte résolue contre la corruption, le népotisme et le clientélisme ; ériger la compétence comme critère fondamental dans la fonction et la nomination aux différentes fonctions de l'Etat, etc.