Depuis très longtemps, les acteurs politiques se regardent en chien de faïence. Il est devenu pour eux très difficile de clarifier leurs positions afin de côtoyer la phase de redressement qu'amorce le pays. En effet le discours d'investiture du président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a été des plus clairs en ce qui concerne la valorisation du dialogue et de la concertation en ces moments difficiles que traverse le pays. " Je suis disposé à discuter avec tout le monde sans distinction ". " Je tends ma main au Hirak pour bâtir une Algérie nouvelle ". Dans ce double engagement, ce nouveau vocabulaire politique, le chef de l'Etat offre à tout le monde sans aucune exception l'occasion de s'approprier cette ambiance démocratique nouvelle qui est à la portée de tous. La promotion de ce " bien " à la fois politique et démocratique appartient de fait à tout le monde comme l'enrichissement du dialogue et de la concertation. Des indices montrent qu'il s'agit-là d'une matière à réflexion d'une grande portée pour donner une formation sur la planification efficace d'une nouvelle ère, planification efficace de son temps au peuple algérien mais aussi à la classe politique et à la société civile afin que tout le monde et ensemble puissent faire passer " la matière nationale collective ", c'est-à-dire l'intérêt suprême du pays, notamment que l'agenda du chef de l'Etat est complètement rempli dans ce domaine, plus de choses à faire ensemble. Face à ce renouveau sur lequel s'appuie le Président Abdelmadjid Tebboune, il est malheureusement connu, la classe politique ne s'exprime pas avec sincérité, d'une seule voix, et elle n'est pas unie pour le désir de voir une Algérie libérée des soubresauts, marasmes, mépris d'un pouvoir autiste qui a régné sur le pays pendant un quart de siècle et qui a retardé l'évolution du pays, de la société et de sa quiétude socio-politique sans parler du recul économique et social. Cela fait qu'aujourd'hui, l'Etat se focalise sur ces phénomènes dans le but de les éradiquer définitivement et replacer le pays sur de nouveaux rails de départ. Ennemis de l'intérieur, ennemis de l'extérieur ont peur des conséquences qu'aurait pour eux un front national versé totalement dans le processus de changement. C'est pourquoi eux et leurs relais à certains échelons du paysage politique insistent sur la pollution de la situation et espèrent ardemment, voir l'émergence d'une nouvelle tension, prendre l'ampleur d'une nouvelle crise politique qui satisferait les demandeurs d'une période de transition. Une exigence qui se fait jour dans l'ordre du jour d'un cercle restreint et qui ne répond à aucun principe démocratique. Le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune est dépositaire, tributaire d'une légitimité populaire, les institutions de l'Etat tirent leur existence, leur fonctionnement de cette légitimité. L'Armée nationale populaire (ANP) en tant qu'institution républicaine participe à la sécurité du pays, lutte contre le terrorisme et fait valoir concrètement ses prorogatives constitutionnelles. Les deux autres corps de sécurité : la Gendarmerie nationale et la Sûreté nationale, assurent pour leur part la sécurité des biens et des personnes, défendent l'économie nationale et participent activement à la lutte contre les fléaux sociaux, etc. Ces réalités qui naissent au fur et à mesure que le chef de l'Etat met en application ses engagements visant tout d'abord la consolidation de la stabilité socio-politique, la promotion d'un renouveau économique et social, la moralisation de la vie publique et politique, le retour en force de l'Algérie sur l'échiquier international, n'intéressent pas certains inconditionnels insatisfaits, certains agitateurs qui n'ont dans leur viseur que la critique destructive. Encore faut-il pour-eux gagner l'adhésion et la confiance du peuple qui ne sont plus à leur portée.