L'Algérie entame un nouveau départ qui se caractérisera par une mutation profonde dans tous les secteurs, tous les domaines pour vivre une époque particulièrement dynamique, une époque de grands et profonds changements sociaux, économiques, d'activité sans précédent de la démocratie participative. Qu'est-ce que l'Algérie d'aujourd'hui ? Comme on le sait, à la suite de l'aboutissement heureux du mouvement populaire, l'effondrement de l'ancien régime, l'engagement de poursuites judiciaires contre ses composantes prédatrices, c'est toute la nation qui s'est engagée dans la voie de la restauration d'une nouvelle République, le remodelage de l'économie nationale dans un objectif de surmonter les retards d'un quart de siècle imputables à l'ancien pouvoir et au diktat d'une oligarchie qui a ruiné l'économie nationale, sortir d'une situation économique, sociale difficile, édifier une économie diversifiée. Dans ce sillage, le chef de l'Etat s'est dit qu'il ne tournera pas le dos à l'aspiration du peuple, aux revendications du Hirak pour une Algérie nouvelle surtout que la phase actuelle que traverse le pays regorge de défis et face à laquelle tout le monde aura besoin l'un de l'autre pour avancer. C'est peut-être cette mobilisation à provoquer pour alimenter un peu plus la sérénité du climat socio-politique qui est une priorité et menant à davantage de stabilité et de renouveau qu'attend le peuple. C'est dire que l'activité de toutes les forces politiques, sociales, la société économique nationale, la société civile sont interpellées particulièrement à intensifier leur contribution efficace à cette sortie de crise. Le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a d'ailleurs demandé avec toujours plus d'insistance à ce que tout le monde sans exclusion participe directement à l'élaboration de l'avenir de l'Algérie, à la solution de tous les problèmes politiques, économiques et sociaux, au choix des voies de développement économiques. Voila en bref, l'image de l'Algérie de 2020, dynamique, agitée de graves retards dans tous les secteurs. Une Algérie bouillante d'activité extraordinaire et la volonté d'un président d'imposer une nouvelle ère au peuple de vivre autrement, de transformer l'image du pays et de la société, de forger le bien-être et le bonheur des citoyens. Voilà un champ d'action pour une Algérie nouvelle politiquement et économiquement fructueuse et rentable. C'est pourquoi, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad dans la construction du Plan d'action du gouvernement se focalise sur l'examen de la situation économique et financière qui prévaut au lendemain du départ de l'ancien régime, à mettre en évidence l'incohérence de la gestion qui a été dominée par le désordre, le subjectivisme, la démagogie et en définitive l'improvisation, apprend-on de source crédible. C'est le même constat qui est fait par de nombreux économistes qui soulignent que la conception comme les méthodes de gestion de l'économie nationale n'étaient que le reflet d'une politique générale de gouvernance du pays très mal assurée, conséquence elle-même des prolongements des crises politiques liées aux conditions d'accès au pouvoir de l'ancien président de la République, son maintien au pouvoir pendant une vingtaine d'années sans que sa méthode de gouvernance du pays ne soit réactualisée, malgré la grande maturité du peuple et qui n'a pas obtenu les changements désirés. Il n'y avait aussi aucune réponse sérieuse ou même un espoir de réponse que l'on puisse trouver dans la politique économique et financière pratiquée de 1999 à 2019 par le pouvoir en place. Remédier à cette grave situation semble être la priorité du Premier ministre, Abdelaziz Djerad avec comme préalable l'analyse sérieuse et objective des forces et faiblesses du pays et de son économie afin de déboucher sur de nouvelles pratiques, un nouveau modèle marqués par la planification qui, en définitive, ouvrent la voie aux véritables solutions de la construction d'une économie nationale radicalement différente du passé dans ses piliers, ses bases comme dans ses méthodes et capable de donner une finalité à sa diversification loin de toute improvisation , un cadre de mobilisation pour l'édification d'une nouvelle économie moins dépendante des hydrocarbures.