Sept des dix judokas algériens engagés dans le Grand Slam 2020 de Paris ont été éliminés dès la première journée de compétition, disputée samedi. Il s'agit de : Hadjer Mecerrem (-48 kg), Faïza Aïssahine (-52 kg), Meriem Moussa (-52 kg), Yamina Halata (-57 kg) et Belkadi Amina (-63 kg) chez les dames ainsi que Mohamed Rebahi (-60 kg) et Boubekeur Rebahi (-66 kg) chez les messieurs. Mecerrem a perdu par Ippon au premier tour, contre la Française Marine Gilly, après plus de 5 minutes de combat. Aïssahine, Moussa et Halata ont été également éliminées par Ippon, au premier tour, respectivement contre la Kosovare Distria Krasniqi, l'Ukrainienne Anna Surova et l'Autrichienne Sabrina Filzmoser. La seule à avoir franchi le premier tour, c'est Belkadi Amina, qui a dominé la Russe Daria Davydova, avant de s'incliner au tour suivant contre la Française Clarisse Agbegnenou. Une défaite par Ippon, après seulement 53 secondes de combat. Chez les messieurs, Mohamed Rebahi s'est également incliné par Ippon, et dès le premier tour, contre l'Azeri Ahmad Yusifov, alors que Boubekeur Rebahi avait réus si à remporter son premier combat chez les moins de 66 kilos, contre le Costaricien Ian Sancho Chinchila, avant de se faire éliminer au tour suivant par l'Espagnol Romain Daniel Perez. Une défaite par Ippon, après seulement une minute de combat. Les trois autres judokas algériens engagés dans cette compétition (2 messieurs et 1 dame) feront leur entrée en lice lors de la deuxième et dernière journée de compétition. Il s'agit de : Abderrahmane Benamadi (-90 kg), Lyès Bouyacoub (-100 kg) et Sonia Asselah (+78 kg). Benamadi débutera contre l'Américain Colton Brown alors que Bouyacoub sera opposé au Croate Zlatko Kumric. Pour sa part, Asselah a été exemptée du premier tour et débutera donc directement au deuxième, contre la Géorgienne Sophio Somkhishvili. Au total 683 judokas (407 messieurs et 276 dames), représentant 115 pays participent à cette compétition. Avec 56 judokas engagés (28 messieurs et 28 dames), la France est le pays le mieux représenté dans ce Grand Slam parisien, au moment où certaines nations, comme la Zambie et le Zimbabwe n'ont engagé qu'un seul athlète.