Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, présidera aujourd'hui une rencontre nationale sur la presse électronique, à l'École nationale supérieure du journalisme et des sciences de l'information de l'université d'Alger 3 (Auditorium Nelson Mandela). Cette rencontre consiste en la tenue d'une série d'ateliers sur la réforme du secteur de la Communication avec la participation de l'ensemble des professionnels du secteur, des académiciens, des opérateurs et des experts. En fait, il s'agira de débattre d'un avant-projet de loi sur la presse électronique, où une journée d'étude lui a été consacrée. C'est dans une déclaration à la presse, en marge d'une séance à l'APN, que Ammar Belhimer a précisé que cet atelier, le premier d'une série d'ateliers prévus sur la réforme du secteur de la Communication, aura lieu, et lequel "réunira l'ensemble des professionnels du secteur, des académiciens, des opérateurs et des experts pour leur soumettre un exposé démonstratif et un avant-projet de texte avant son adoption par l'Exécutif". Indiquant dans ce sillage l'importance de la révision de certains textes de loi régissant le secteur de la communication, notamment en matière de publicité et de l'audiovisuel, en plus, ajoute-t-il, du projet du Conseil national de la presse, lequel " remplacera " l'Autorité de régulation de la presse écrite". Cet organe aura pour missions d'"établir la carte professionnelle, contrôler la diffusion par rapport à la publicité et instaurer, probablement, un tribunal arbitral de suivi et de l'éthique". Auparavant, le président Tebboune a donné des instructions au Premier ministre Djerrad, afin de régulariser les sites électroniques hébergés en Algérie. Les journaux électroniques, comme tous les autres journaux écrits, bénéficieront aussi de la publicité publique dans les limites autorisées par la loi. Ce qui permettra aux journaux électroniques de couvrir tous les événements officiels sans "aucune marginalisation ou exclusion". Cette décision vise à réglementer le statut juridique de cette catégorie de médias utilisant un public électronique pour accéder au contenu. Par ailleurs, le ministre Belhimer a insisté à maintes fois sur l'importance d'instaurer un "dialogue permanent" entre les professionnels du secteur, les experts, les académiciens et toutes les parties prenantes à l'acte de communication dans une démarche "inclusive et résiliente".