Les enseignants universitaires algériens ont appelé à une gréve générale en réponse aux déclarations du ministre de l'Enseignement supérieur, Chems-Eddine Chitour. A cet effet, le coordonnateur national du Conseil supérieur de l'enseignement supérieur, (CNES) Abdelhafid Milat, a appelé, hier, à une grève générale en réponse aux déclarations du ministre de l'Enseignement supérieur, Chems-Eddine Chitour, qui a qualifié le niveau des professeurs universitaires algériens de nul (zéro). Dans ce registre, les professeurs et enseignants universitaires ont considéré les déclarations du ministre de l'Enseignement supérieur comme une " insulte " à leur profession, et estiment " qu'aucun responsable au niveau national ou même international n'avait jamais adressé de tels propos à l'élite de la nation. ", indique la même source. Ainsi, dans un communiqué rendu public par le CNES, un conseil d'urgence se tiendra lundi prochain au siège du syndicat à Ben Aknoun à Alger, en guise de protestation contre le " dérapage " du ministre, peut-on lire sur la note. Pour rappel, Chems-Eddine Chitour avait vivement critiqué le niveau des enseignants universitaires, lors de la présentation du projet de loi sur l'enseignement supérieur et le développement technologique ce 2 mars. " La grande catastrophe dans nos universités c'est le niveau de nos enseignants. C'est zéro, leur niveau est nul, zéro", a-t-il affirmé devant les députés.