Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministère chargé de la Communication a apporté, jeudi dernier, des éléments d'éclaircissement à propos de la distribution de la publicité transitant par l'Anep sur les différents titres de la presse écrite. Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministère chargé de la Communication a apporté, jeudi dernier, des éléments d'éclaircissement à propos de la distribution de la publicité transitant par l'Anep sur les différents titres de la presse écrite. Ainsi, selon Azzeddine Mihoubi, ce sont «les annonceurs qui choisissent la destination de la publicité». S'exprimant devant les députés de l'APN, Azzeddine Mihoubi a précisé que l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP) distribue quotidiennement entre 100 et 130 pages de publicité aux différents titres de la presse écrite nationale. Il a en outre évoqué les efforts du gouvernement dans le sens d'actualiser les textes de loi régissant la corporation, notamment le Code de l'information, et ce, dans un souci de «réguler le marché, protéger le consommateur et se conformer aux standards mondiaux dictés par l'économie de marché». Mihoubi a fait fort de répondre à certaines voix discordantes qui affirment que l'argent de la pub est distribué d'une manière «douteuse» et «opaque» et la répartition de la publicité publique «se fait en dehors de toute logique économique». Il est utile de rappeler, à ce titre, que l'Anep gère aujourd'hui 49% du marché publicitaire public et prend en charge 49% des annonceurs publicitaires (tous publics). L'Anep, créée par ordonnance en décembre 1967 pour assurer toutes les activités de production et de réalisation de matériels publicitaires, de régie de presse écrite comme audiovisuelle et de l'édition, avait gardé son monopole jusqu'en 1989 et elle le retrouvera en 1995. Depuis cette date, les entreprises et les institutions de l'Etat transitent «obligatoiremen» par les services de l'agence. Nombreux sont les journaux qui dénoncent l'utilisation de la manne publicitaire comme «moyen de pression» de l'Etat dans un pays où 80% de la publicité provient des entreprises et des institutions étatiques. Dans l'article 2 du décret n°86-283 du 2 décembre 1986 portant réorganisation de l'Agence nationale d'édition et de publicité, par abréviation «ANEP», il est stipulé que cette dernière est «une entreprise publique à caractère économique et à vocation sociale et culturelle, dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière». Dans le cadre du monopole de la publicité qui lui est dévolu par l'Etat, l'Anep poursuit sa mission de service public en information par la diffusion de publications ainsi que par tout document ou support destiné à la valorisation et à la promotion de la production nationale en Algérie et à l'étranger. Vers un déploiement de la TNT Le secrétaire d'Etat à la Communication a annoncé l'interdiction, en été, des radios étrangères qui perturbent, selon lui, la qualité de l'émission des radios locales. Selon Mihoubi, l'année 2010 sera celle de «la mise en place des équipements nécessaires au fonctionnement des TNT» et celle de la fermeture des radios de proximité. Il a ajouté que l'Algérie veut «accélérer» le déploiement de la télévision numérique terrestre (TNT). A ce propos, il est juste de rappeler que Mihoubi a annoncé, lundi 9 novembre en marge d'un séminaire sur la TNT tenu à Alger, la création «prochaine» de cinq chaînes thématiques pour la TNT. Ces chaînes, en phase «d'enrichissemen», selon lui, seront consacrées au sport, à la culture, à l'éducation, à l'information et à la proximité. «Les équipements nécessaires au lancement de la TNT seront installés à partir de décembre 2009», avait-il alors promis. «Ces chaînes seront lancées une fois le contenu arrivé à maturation», a-t-il encore précisé sans pour autant avancer de date pour leur lancement. «Le gouvernement a décidé de déployer la TNT dès 2010. Nous allons, à partir de 2010, vers le système numérique pour délaisser progressivement l'analogique», a affirmé M. Mihoubi. Selon lui, les autorités entendent généraliser la TNT pour réduire l'utilisation de la parabole par les ménages et exercer un contrôle sur les programmes étrangers de télévision diffusés en Algérie. Ainsi, selon Azzeddine Mihoubi, ce sont «les annonceurs qui choisissent la destination de la publicité». S'exprimant devant les députés de l'APN, Azzeddine Mihoubi a précisé que l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP) distribue quotidiennement entre 100 et 130 pages de publicité aux différents titres de la presse écrite nationale. Il a en outre évoqué les efforts du gouvernement dans le sens d'actualiser les textes de loi régissant la corporation, notamment le Code de l'information, et ce, dans un souci de «réguler le marché, protéger le consommateur et se conformer aux standards mondiaux dictés par l'économie de marché». Mihoubi a fait fort de répondre à certaines voix discordantes qui affirment que l'argent de la pub est distribué d'une manière «douteuse» et «opaque» et la répartition de la publicité publique «se fait en dehors de toute logique économique». Il est utile de rappeler, à ce titre, que l'Anep gère aujourd'hui 49% du marché publicitaire public et prend en charge 49% des annonceurs publicitaires (tous publics). L'Anep, créée par ordonnance en décembre 1967 pour assurer toutes les activités de production et de réalisation de matériels publicitaires, de régie de presse écrite comme audiovisuelle et de l'édition, avait gardé son monopole jusqu'en 1989 et elle le retrouvera en 1995. Depuis cette date, les entreprises et les institutions de l'Etat transitent «obligatoiremen» par les services de l'agence. Nombreux sont les journaux qui dénoncent l'utilisation de la manne publicitaire comme «moyen de pression» de l'Etat dans un pays où 80% de la publicité provient des entreprises et des institutions étatiques. Dans l'article 2 du décret n°86-283 du 2 décembre 1986 portant réorganisation de l'Agence nationale d'édition et de publicité, par abréviation «ANEP», il est stipulé que cette dernière est «une entreprise publique à caractère économique et à vocation sociale et culturelle, dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière». Dans le cadre du monopole de la publicité qui lui est dévolu par l'Etat, l'Anep poursuit sa mission de service public en information par la diffusion de publications ainsi que par tout document ou support destiné à la valorisation et à la promotion de la production nationale en Algérie et à l'étranger. Vers un déploiement de la TNT Le secrétaire d'Etat à la Communication a annoncé l'interdiction, en été, des radios étrangères qui perturbent, selon lui, la qualité de l'émission des radios locales. Selon Mihoubi, l'année 2010 sera celle de «la mise en place des équipements nécessaires au fonctionnement des TNT» et celle de la fermeture des radios de proximité. Il a ajouté que l'Algérie veut «accélérer» le déploiement de la télévision numérique terrestre (TNT). A ce propos, il est juste de rappeler que Mihoubi a annoncé, lundi 9 novembre en marge d'un séminaire sur la TNT tenu à Alger, la création «prochaine» de cinq chaînes thématiques pour la TNT. Ces chaînes, en phase «d'enrichissemen», selon lui, seront consacrées au sport, à la culture, à l'éducation, à l'information et à la proximité. «Les équipements nécessaires au lancement de la TNT seront installés à partir de décembre 2009», avait-il alors promis. «Ces chaînes seront lancées une fois le contenu arrivé à maturation», a-t-il encore précisé sans pour autant avancer de date pour leur lancement. «Le gouvernement a décidé de déployer la TNT dès 2010. Nous allons, à partir de 2010, vers le système numérique pour délaisser progressivement l'analogique», a affirmé M. Mihoubi. Selon lui, les autorités entendent généraliser la TNT pour réduire l'utilisation de la parabole par les ménages et exercer un contrôle sur les programmes étrangers de télévision diffusés en Algérie.