Le numéro 26/27 de NAQD (revue d'études et de critique sociale, en arabe et en français) vient de paraître. Il est entièrement consacré à la thématique de la migration. Sous le titre «migrants/migrance/el harga», le dossier a été ficelé par nombre d'imminents chercheurs et universitaires de renommée internationale. Pour ceux qui ne connaissent pas la revue, il faut savoir que celle-ci tire à 2.000 exemplaires. Elle est vendue par voie d'abonnement ou en librairie. Les abonnés (Universitaires, intellectuels, associations, bibliothèques et autres institutions académiques) au Maroc, en Tunisie, en Egypte, au Liban, dans certains pays européens (France, Suède, Espagne, Allemagne, Italie) et en Amérique (Etats-Unis, Canada, Mexique), la reçoivent par courrier. Au fil des numéros, la revue a traité plusieurs thèmes d'une brûlante actualité comme l'islamisme et les femmes, la culture et l'identité, la question nationale, le système éducatif, le réajustement structurel, les systèmes politiques etc. Le numéro 25 avait abordé un thème majeur : la «corruption et prédation». Le fléau a été décortiqué à travers le cas de divers pays dont la Russie, l'Italie, et le Maroc. La revue s'adresse à un large public mais aussi aux chercheurs et aux étudiants en sciences sociales. Le thème de la migration, dont traite le nouveau numéro, est un thème d'actualité dont personne n'ignore l'importance à l'échelle mondiale, et ce, d'autant plus que ce dossier vient de faire l'objet d'un traitement lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Copenhague. Conférence, pour rappel, qui avait mis l'accent sur l'incidence de l'évolution du climat sur la migration et les déplacements de personnes. Du reste, ce numéro passe en revue les différentes théories sur la migration. «Le présent numéro de NAQD consacré à ces nouvelles migrations, lit-on, a souhaité focaliser sur ce qu'elles définissent comme nouvelles logiques, pratiques et actions, régulations et dérégulations, représentations et nouvelles sociabilités versus stigmatisations/exclusions ». Une des questions que l'on peut se poser, affirme le directeur de Naqd, Daho Djerbal, est celle de savoir comment caractériser la «nature» «de cette nouvelle forme d'émigration/immigration, de ce qu'elle définit de nouveau ou reproduit d'ancien par rapport à la vieille génération. Est-elle toujours fondamentalement de caractère économique ? Concerne-t-elle les mêmes groupes, les mêmes catégories sociales, les mêmes régions ? Ou bien s'est-elle sociologiquement transformée et, dans ce cas, dans quel sens ? Quel poids les déterminants économiques ont-ils encore ? Quelle est la place des déterminants culturels, sociaux, politiques? Qu'est-ce qu'elle définit comme rapports entre groupes, sociétés et Etats, entre Etats eux-mêmes ? Quelle place lui est assignée et quelles fonctions remplit-elle dans ces rapports ? ». K. H. Le numéro 26/27 de NAQD (revue d'études et de critique sociale, en arabe et en français) vient de paraître. Il est entièrement consacré à la thématique de la migration. Sous le titre «migrants/migrance/el harga», le dossier a été ficelé par nombre d'imminents chercheurs et universitaires de renommée internationale. Pour ceux qui ne connaissent pas la revue, il faut savoir que celle-ci tire à 2.000 exemplaires. Elle est vendue par voie d'abonnement ou en librairie. Les abonnés (Universitaires, intellectuels, associations, bibliothèques et autres institutions académiques) au Maroc, en Tunisie, en Egypte, au Liban, dans certains pays européens (France, Suède, Espagne, Allemagne, Italie) et en Amérique (Etats-Unis, Canada, Mexique), la reçoivent par courrier. Au fil des numéros, la revue a traité plusieurs thèmes d'une brûlante actualité comme l'islamisme et les femmes, la culture et l'identité, la question nationale, le système éducatif, le réajustement structurel, les systèmes politiques etc. Le numéro 25 avait abordé un thème majeur : la «corruption et prédation». Le fléau a été décortiqué à travers le cas de divers pays dont la Russie, l'Italie, et le Maroc. La revue s'adresse à un large public mais aussi aux chercheurs et aux étudiants en sciences sociales. Le thème de la migration, dont traite le nouveau numéro, est un thème d'actualité dont personne n'ignore l'importance à l'échelle mondiale, et ce, d'autant plus que ce dossier vient de faire l'objet d'un traitement lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Copenhague. Conférence, pour rappel, qui avait mis l'accent sur l'incidence de l'évolution du climat sur la migration et les déplacements de personnes. Du reste, ce numéro passe en revue les différentes théories sur la migration. «Le présent numéro de NAQD consacré à ces nouvelles migrations, lit-on, a souhaité focaliser sur ce qu'elles définissent comme nouvelles logiques, pratiques et actions, régulations et dérégulations, représentations et nouvelles sociabilités versus stigmatisations/exclusions ». Une des questions que l'on peut se poser, affirme le directeur de Naqd, Daho Djerbal, est celle de savoir comment caractériser la «nature» «de cette nouvelle forme d'émigration/immigration, de ce qu'elle définit de nouveau ou reproduit d'ancien par rapport à la vieille génération. Est-elle toujours fondamentalement de caractère économique ? Concerne-t-elle les mêmes groupes, les mêmes catégories sociales, les mêmes régions ? Ou bien s'est-elle sociologiquement transformée et, dans ce cas, dans quel sens ? Quel poids les déterminants économiques ont-ils encore ? Quelle est la place des déterminants culturels, sociaux, politiques? Qu'est-ce qu'elle définit comme rapports entre groupes, sociétés et Etats, entre Etats eux-mêmes ? Quelle place lui est assignée et quelles fonctions remplit-elle dans ces rapports ? ». K. H.